Rocke Robertson

médecin canadien

Harold Rocke Robertson, C.C. M.S.R.C., (né le et décédé le ) est un médecin[1], ancien principal et vice-chancelier de l'Université McGill de 1962 à 1970[2].

Rocke Robertson
Nom de naissanceHarold Rocke Robertson
Naissance
Victoria
Décès (à 85 ans)
NationalitéCanadienne
Pays de résidenceDrapeau du Canada Canada
Profession
Médecin
Formation

Biographie

Né à Victoria, en Colombie-Britannique, Rocke Robertson a passé un baccalauréat ès sciences en 1932 et un diplôme de médecin en 1936 dans les deux cas à l'Université McGill. Pendant la Seconde Guerre mondiale il a servi comme chirurgien et est devenu lieutenant-colonel responsable de la chirurgie à l'hôpital militaire de Vancouver[3].

Après la guerre, en 1950, il est devenu premier professeur et président du département de chirurgie à l'Université de la Colombie-Britannique, où il a joué un rôle important dans la fondation de l'école de médecine.

En 1959, il est devenu chirurgien en chef à l'Hôpital général de Montréal, avant d'être nommé principal de l'Université McGill en 1962. Il a été le premier médecin et le premier diplômé de l'Université McGill y servir comme principal et vice-chancelier.

Il a été élu Fellow de la Société royale du Canada en 1968 et a été nommé Compagnon de l'Ordre du Canada en 1969[4].

Des champs de bataille de la Seconde Guerre mondiale à la salle d'urgence de l'Hôpital général de Montréal et au poste de recteur de l'Université McGill, chaque étape de sa vie illustre une de ses citations préférées : « Quand nous établissons dans le monde la place qui nous revient, c'est surtout le caractère qui compte »[5].

Vie privée

Il s'est marié avec Beatrice Rosalyn Arnold (1912-2001) et a eu quatre enfants : Tam, Ian, Bea et Stuart[6].

Récompenses et distinctions

Rocke Robertson a reçu des diplômes de docteur honoris causa de nombreuses universités[7] : Université Bishop's, Université du Manitoba, Université de Toronto, Université de Victoria (1964), Université de Glasgow, Université de la Colombie-Britannique (1964), Université de Montréal, Université du Michigan, Dartmouth College et Université Memorial de Terre-Neuve (1968).

Une chaire universitaire[8] ainsi qu'un prix[9] portent son nom.

Bibliographie

  • H. Rocke Robertson, Étude de documentation pour le Conseil des sciences du Canada : Considérations sur les soins de santé au Canada, Ottawa, (lire en ligne), p. 180

Sources

  • (en) Richard W. Pound, Rocke Robertson: Surgeon and Shepherd of Change, éd. McGill-Queen’s University Press, 2008, (ISBN 0773574913)

Notes et références

🔥 Top keywords: