Rue Michel-Ange
rue de Paris, France
La rue Michel-Ange est une voie située dans le quartier d'Auteuil du 16e arrondissement de Paris.
16e arrt Rue Michel-Ange | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Auteuil | ||
Début | Rue d'Auteuil | ||
Fin | Place de la Porte-de-Saint-Cloud | ||
Morphologie | |||
Longueur | 1 156 m | ||
Largeur | 20 m | ||
Historique | |||
Création | |||
Dénomination | |||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 6247 | ||
DGI | 6324 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris | |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
La rue Michel-Ange est une voie située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute au 53, rue d'Auteuil et se termine 8 place de la Porte-de-Saint-Cloud[1].
La rue est desservie par les stations Porte de Saint-Cloud, Exelmans, Michel-Ange - Molitor, et Michel-Ange - Auteuil de la ligne 9 du métro de Paris. Les deux dernières stations sont également desservies par la ligne 10.
Origine du nom
Elle porte le nom du sculpteur, peintre et architecte italien Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni dit Michel-Ange (1475-1564)[1].
Historique
Cette voie, ouverte par un décret du , prend sa dénomination actuelle par un autre décret du [1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 2 bis : sous-station Auteuil. Immeuble qui abrite un transformateur électrique convertissant le courant électrique pour les besoins du métro de Paris.
- No 3 : un ensemble immobilier de six bâtiments accueille l'administration du CNRS[2], le campus Gérard-Mégie (le bâtiment principal est l'hôtel de Verrières, situé aux nos 43-47, rue d'Auteuil)[1],[3].
- No 6 : l'officier militaire Joseph Joffre y vit entre 1909 et 1919 ; une plaque commémorative lui rend hommage[1].
- No 6 bis : ancien siège de l'École normale israélite orientale et bibliothèque de l'Alliance israélite universelle[4]. Dans un bâtiment réaménagé, le site accueille depuis l'école élémentaire Alliance-Gustave-Leven[5].
- No 8 : la famille de l'écrivain Michel Leiris (1901-1990) s'y installe à partir de 1904.
- No 12 : collège et lycée privé catholique Notre-Dame-des-Oiseaux. Il est membre de la fondation Pierre Fourier – Alix Le Clerc (chanoinesses de Saint-Augustin de la congrégation Notre-Dame)[4]. L'ensemble scolaire dispose aussi d'une école primaire, située dans le même quartier, 21 rue Erlanger[6],[7].
- No 19 : le cycliste André Leducq y vécut ; une plaque lui rend hommage.
- No 23 : le sociologue Georges Sorel y a habité quelques années jusqu'en 1895.
- Nos 25-27 : l'historien de Paris Jacques Hillairet mentionne dans les années 1960 la présence de deux hôtels particuliers de style néo-Renaissance érigés en 1880. Le no 25 a disparu, remplacé par un immeuble moderne, mais le no 27 existe toujours. L'historien notait par ailleurs la présence du couvent des religieuses Marie-Réparatrice au no 27[1], désormais aux nos 29-33, dans un ensemble de bâtiments plus récent.
- No 28 : le journaliste et économiste russe Dimitri Navachine y a logé.
- Nos 29-33 : couvent Marie-Réparatrice. Dans les années 1970, Jacques Hillairet situait au no 31 une église russe, catholique, de la Sainte-Trinité[4].
- No 38, à l'angle de la rue Molitor : immeuble construit en 1968-1969 par l'architecte Jean Ginsberg.
- No 51 : école élémentaire publique d'application.
- No 65 : Jacques Hillairet mentionne dans les années 1960 la présence de l'église orthodoxe française de l'Apparition-de-la-Sainte-Vierge[1]. De nos jours un immeuble moderne.
- No 77 bis : maison natale, en 1903, de Pierre Brossolette[8] ; une plaque lui rend hommage[4].
- No 82 : l'écrivain Lucien Descaves y meurt en 1949[4].
- No 95 : hôpital Henry-Dunant. Un premier hôpital est construit en 1895 par Degeorge, relevant de l'Association des dames françaises[1]. Le bâtiment d'origine a laissé place à un ensemble hospitalier moderne appartenant à la Croix-Rouge française.
L'ancienne résistante Marguerite Moret y meurt en 1974[9]. - No 98 : siège du parti Europe Démocratie Espéranto France depuis 2005[10],[11]
- No 112 : après la mort de sa mère en 1967, la chanteuse Barbara s'y installe. Elle y compose L'Aigle noir[12].
- No 114 bis : siège du Rassemblement national depuis 2021[13],[14].
- Sous-station Auteuil au no 2 bis.
- CNRS au no 3.
- Lycée Notre-Dame-des-Oiseaux au no 12.
- Couvent au no 33.
- No 51.
- No 95.
- Plaque au no 6.
- Plaque au no 19.
- Plaque au no 77 bis.