Rue de Ponthieu

rue de Paris, France

La rue de Ponthieu est une rue du 8e arrondissement de Paris.

8e arrt
Rue de Ponthieu
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Vue de la rue de Ponthieu.
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Situation
Arrondissement8e
QuartierFaubourg-du-Roule
DébutAvenue Matignon
FinRue de Berri
Morphologie
Longueur604 m
Historique
Création1778
Géocodification
Ville de Paris7571
DGI7612
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Ponthieu
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
Rue de Ponthieu
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Situation et accès

Elle commence avenue Matignon et se termine rue de Berri.

Parallèle aux Champs-Élysées côté nord, elle en tient d'une certaine façon le rôle d'arrière-cour car plusieurs galeries marchandes font communiquer les deux voies. La rue de Ponthieu est notamment un des hauts lieux de la vie nocturne parisienne : on y trouve plusieurs boîtes de nuit célèbres, telles que Chez Régine.

Le dernier numéro impair est aujourd'hui le no 65 ; le dernier numéro pair est le no 90.

En 1855, le dernier numéro impair était le no 91 et le dernier numéro pair, le no 90[1].

Origine du nom

Elle reçut son nom en référence au comté de Ponthieu qui faisait partie de l'apanage du comte d'Artois.

Historique

À partir de 1640, l’espace compris aujourd’hui entre les rues du Colisée et de Berri, l'avenue des Champs-Élysées et la rue du Faubourg-Saint-Honoré fut occupé par la pépinière royale, qui fournissait les résidences royales en arbres, arbustes et fleurs. Elle fut désaffectée sous la Régence pour faire place à une opération de lotissement projetée par John Law mais qui ne fut pas réalisée[2].

Le terrain de la pépinière devint en 1755 la propriété du comte de Saint-Florentin, secrétaire d'État à la maison du Roi, qui le céda en 1764 à sa maîtresse, la comtesse de Langeac (1725-1778). Celle-ci le vendit en 1772 au comte d'Artois, frère cadet de Louis XVI. Des lettres patentes du approuvèrent l'ouverture des rues de Ponthieu, Neuve-de-Berri (actuelle rue de Berri : le Berry appartenait à l'apanage du comte d'Artois, après avoir relevé du futur Louis XVI), Neuve-de-Poitiers (actuelle rue d'Artois ; en 1778, le comté de Poitou entra dans les possessions du comte d'Artois) et d'Angoulême-Saint-Honoré (actuelle rue La Boétie ; le duché d'Angoulême fut aussi dans l'apanage du comte d'Artois). La rue de Ponthieu rejoignait, parallèlement à l'avenue des Champs-Élysées, la rue d'Angoulême-Saint-Honoré à la rue Neuve-de-Berri.

Dès le , de nouvelles lettres patentes autorisèrent la création d'une deuxième section de la rue entre la rue du Colisée et la rue d'Angoulême-Saint-Honoré[3]. En dernier lieu, la partie située entre la rue du Colisée et l'avenue Matignon fut percée en 1784[4] sur les terrains du Colisée. Une décision ministérielle du 6 nivôse an XII () confirma la largeur primitive de la rue soit 30 pieds.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Bâtiments détruits

Évocation dans la littérature

Le roman de Laurence Cossé Un frère (Le Seuil, 1994) se déroule entièrement dans le cadre de la rue de Ponthieu (désignée comme la « rue de P. »). La description et l'exploration de la rue et de ses activités nocturnes y sont centrales.

Habitants célèbres

Notes et références

Bibliographie

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