Ruisseauville

commune française du département du Pas-de-Calais

Ruisseauville est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Ruisseauville
Ruisseauville
L'église.
Blason de Ruisseauville
Blason
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionHauts-de-France
DépartementPas-de-Calais
ArrondissementMontreuil
IntercommunalitéCC du Haut Pays du Montreuillois
Maire
Mandat
Serge Pouthe
2020-2026
Code postal62310
Code commune62726
Démographie
GentiléRuisseauvillois
Population
municipale
204 hab. (2021 en augmentation de 5,15 % par rapport à 2015)
Densité52 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 28′ 51″ nord, 2° 07′ 30″ est
AltitudeMin. 122 m
Max. 145 m
Superficie3,89 km2
TypeCommune rurale
Aire d'attractionFruges
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Fruges
Législatives4e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Ruisseauville
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Ruisseauville
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Ruisseauville

La commune fait partie de la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois qui regroupe 49 communes et compte 15 757 habitants en 2019.

C'est une commune à dominante rurale, autrefois connue pour son abbaye (aujourd’hui détruite).

Géographie

Localisation

Ruisseauville est un village périurbain du Ternois dans le Pas-de-Calais, situé à 36 km à l'ouest de Béthune, à 45 km au sud-est de Boulogne-sur-Mer, à 38 km du littoral de la Manche et à 46 km au nord-est d'Abbeville.

Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

Hydrographie

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

C'est dans la commune que le riot le Vasseur, un cours d'eau naturel non navigable de 4,33 km, prend sa source et se jette dans la Planquette au niveau de la commune de Planques. Les communes traversées par ce cours d’eau sont : Avondance, Planques et Ruisseauville[1].

Paysages

La commune est située dans le « paysage montreuillois » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[2]. Ce paysage, qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy[3].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 874 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Radinghem à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 038,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 2[Note 2] :les vallées de la Créquoise et de la Planquette, d’une superficie de 15 157 hectares et d'une altitude variant de 13 à 181 mètres. Ces deux vallées se situent aux confins de deux régions naturelles : le Haut Pays d’Artois et le Ternois et constituent un des paysages ruraux traditionnels du Nord-Pas-de-Calais les mieux conservés[10].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Urbanisme

Typologie

Ruisseauville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fruges, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,3 %), prairies (24,8 %), zones urbanisées (6,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Énergie

L'un des luminaires alimentés à la fois par un petit module photovoltaïque et par une petite éolienne, installés et testés par l'association « À Petits PAS » de Ruisseauville.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Russelli villa (1185), Rousselli villa (XIIe siècle), Rousseauville (1242), Rousseavile (1322), Rotiauville (1367), Roussiavile (1374), Roussiauville (XIVe siècle), Roucheauville (1516), Rousauville (1539), Ruchauville-lès-Hesdin (1578), Ruissavilla et Russavilla (1620), Roucheville (1691), Ruissiauville (1699), Rousseville (1715), Ruissiavile (1725), Ruisauville (1720)[17].

Viendrait d'un nom d'homme germanique Rotseldis (devenu Roussel, Rousseau, puis attraction du mot ruisseau) suivi du latin villa « domaine », signifiant « domaine de Rotseldis »[18].

Histoire

Ruisseauville abritait à la fin du XIe siècle un monastère qui aurait été fondé par Ramelin de Créquy[19] en 1090 et rapidement rattaché en 1127 à l'abbaye Saint-Nicolas d'Arrouaise (ordre des Augustins, venus de Saint-Maurice, en Suisse) devenant ainsi une abbaye, l’abbaye Notre-Dame-au Bois de Ruisseauville [20],[21].

Le , les violents combats de la bataille d'Azincourt entre l'armée du royaume de France et celles du roi d'Angleterre Henri V, laissent des milliers de soldats sans sépulture au milieu des labours proches de Ruisseauville et de Canlers, transformés en champ de bataille.

C'est à Baudouin d'Héricourt seigneur de Canlers[22],[23] et abbé de Ruisseauville — où les troupes françaises avaient dressé leurs camps — que le duc de Bourgogne (le futur Philippe le Bon venu d'Aire-sur-la-Lys) confie l'inhumation des morts à leurs frais. Baudoin d'Héricourt et le bailli d'Aire font creuser trois fosses communes dans un champ de 25 verges carrées (20 mètres carrés) acheté par eux pour cette occasion, et y enterrent 5 800 cadavres (d'autres corps ayant été directement inhumés dans les bosquets d'Azincourt, ou rendus à leur famille). « Douze autres chevaliers, non identifiés, auraient également été enterrés dans l'ancien cimetière d'Auchy-lès-Hesdin »[24].

L'évêque Jacques Dela, suffrageant de l'évêque de Thérouanne, bénit le cimetière de la noblesse de France. Il fait enterrer douze nobles du pays dans les cloîtres de son abbaye de la ligue[25]. En 1950, douze corps ont également été trouvés dans une cave lors d'un creusement pour installer un pylône électrique.

L'abbaye est détruite à l'époque de la Révolution française et remplacée en 1796 par « une ferme de 550 mesures aux Choisnard »[26]

En 1816, après la bataille de Waterloo, des soldats anglais fouillent une des fosses communes. La population locale, les ayant chassés, a inhumé les restes humains dans le cimetière d'Azincourt côté sud[24].

En mars 1789, deux députés récemment désignés (Liévin Demagny et François Petit) partent à Paris avec un cahier de doléances qui semble avoir disparu, mais dans lequel on sait que les Créquinois accusaient leurs décimateurs (l'abbaye de Ruisseauville) de prélever un impôt trop lourd[27].

Selon l'ancien château[pas clair] (détruit lors de la Seconde Guerre mondiale) installé sur le coteau était autrefois relié par un souterrain à l’abbaye de Ruisseauville[28].

De l'abbaye seule subsiste une petite chapelle mise en valeur par l'office de tourisme intercommunal. Les objets du culte de l'abbaye ont été détruits ou dispersés, mais certains sont encore visibles, dans certaines collections, et/ou ont été classés au titre des Monuments historiques, notamment « l'ampoule aux saintes huiles » (objet « chrismatoire »)[29] (chrémeau) de l'église Saint-Nicaise (date de protection : 1945/05/14) ; la cathédrale d'Arras abrite la "Boîte aux saintes huiles de Ruisseauville" [30] ainsi que des sculptures dont un « Buste de Dieu le père »[31], un « buste représentant Saint Pierre »[32] et un haut-relief représentant l'Assomption de la Vierge[33].

Des restes du décor de l'abbaye sont également visibles dans l'église Sainte-Bertulphe de Fruges avec la statue sainte Monique.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités

Ruisseauville était membre de la petite communauté de communes du canton de Fruges et environs, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes du Haut Pays du Montreuillois dont est désormais membre la commune.

Circonscriptions administratives

La commune faisait partie depuis 1793 du canton de Fruges[34]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Fruges.

Circonscriptions électorales

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

Liste des maires

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001En cours
(au 2 février 2021[35],[36],[37])
Serge Pouthé Chef d'entreprise
Réélu pour le mandat 2014-2020[38],[39]
Réélu pour le mandat 2020-2026[40]

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].

En 2021, la commune comptait 204 habitants[Note 5], en augmentation de 5,15 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
333322316276273282283270274
185618611866187218761881188618911896
251242235215237219198208216
190119061911192119261931193619461954
223226210167167162168168166
196219681975198219901999200620082013
157142147148147121143149187
20182021-------
201204-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 101 hommes pour 100 femmes, soit un taux de 50,25 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,0 
90 ou +
1,0 
8,9 
75-89 ans
10,0 
8,9 
60-74 ans
18,0 
13,9 
45-59 ans
15,0 
24,8 
30-44 ans
24,0 
8,9 
15-29 ans
14,0 
32,7 
0-14 ans
18,0 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Vie associative

Bâtiments de l'ONG « À Petits PAS »

La commune accueille le siège de l'ONG « À Petits PAS »[46], une association pour une alternative solidaire de sensibilisation à l'environnement ; comprenant un hébergement collectif accueillant des groupes pouvant notamment explorer les thèmes de l'écotourisme, de la citoyenneté, de la création et de l'écoconstruction

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Saint-Nicaise
  • Notre-Dame de Beaulieu[47] ou Abbaye de Rousseauville[48].
  • Monument aux morts

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason
De gueules à la fasce d’argent accompagnée de trois merlettes de sable*.
Détails
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives.
Reprend les armes retrouvées sur un vitrail de l'église qui sont les armes attribuées en 1696 par Charles d'Hozier à l'abbaye de Ruisseauville, où les émaux furent inversées car celle-ci portait « d'argent à la fasce de gueules accompagnée de trois merlettes de sable ».
Proposition des Archives départementales du Pas-de-Calais adoptée par la municipalité le 8 novembre 1995.
Alias
Alias du blason de Ruisseauville
D'argent à la fasce d'azur surmontée d'une tête d'aigle arrachée de sable et soutenue d'une fleur de lys du même.
Armes que portait en 1792 le dernier abbé de l'abbaye de Sainte-Marie-au-Bois de Ruisseauville, Jean-Dominique-Augustin Hurtevent.
Ancien blason de la commune, encore visible sur le fronton de la mairie, abandonné depuis 1995.

Pour approfondir

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Bibliographie

  • Bille, Jean « Les biens de l'abbaye de Ruisseauville au XIVe siècle », dans Bulletin historique du Haut-Pays, no 2, 1973, pages 38–39
  • Champagne, Michel, « Abbaye de Ruisseauville (62) ». Actes et documents 1127-1795. (Aire-sur-la-Lys, Ambricourt, Azincourt, Canlers, Créquy, Ergny, Fruges, Saint-Omer, Verchin), Groupement Généalogique de la Région du Nord, collection Collection de travaux et études généalogiques, 1999, 139 pages.
  • Courtin, Pierre ; Courtin, Christophe ; Minet, Bruno, « À propos d'un registre de comptes de l'abbaye de Ruisseauville (1622-1623) », dans Bulletin historique du Haut-Pays, tome VII ; no 28, 1984, pages 79–82.
  • Dard, Camille, « Notice sur le refuge de l'abbaye de Ruisseauville à Aire, 1632-1785 ». Signé Bon Dard.
  • Delétoille, Nestor, « Travaux exécutés dans mes quatre églises (Canlers, Ruisseauville, Avondances et Planques) de 1938 à 1944 », Saint-Omer : Impr. Loiez de St Omer, 1944, 47 pages.
  • Gosse, Antoine-Alexandre-Joseph (prieur d'Arrouaise), « Histoire de l'abbaye et de l'ancienne congrégation des chanoines réguliers », 1786, imprimé par Léonard Danel à Lille - page 352 (Archive de l'Université du Michigan, numérisé par Google Livres
  • Henguelle, Georges, « Un registre de l'abbaye de Ruisseauville pour le XVIIIe siècle », dans Bulletin historique du Haut-Pays, tome II, no 15, 1978, pages 254-259.
  • Henguelle, Georges, « Liste des abbés de l'abbaye de Sainte-Marie-au-Bois et liste des curés de Ruisseauville de 1656 à 1902 », dans Bulletin historique du Haut-Pays, tome VI, no 25, 1983, pages 7–11.
  • Lesage, René « Documents anciens concernant Ramelin de Créquy et la fondation de l'abbaye de Ruisseauville », dans Bulletin historique du Haut-Pays, tome VII, no 29, 1985, pages 156-159
  • Macé de Lépinay, François, « Restauration d'une chape et chasuble » (Ruisseauville), Document conservé à la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (Charenton-le-Pont)
  • Raphaël, Clotuche, « Abbaye Sauvetage urgent ; Abbaye. RD 928 (Ruisseauville) » ; Ministère de la culture, Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine (Saint-Cyr), 2005. - Source : Médiathek

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Cartes

Références

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