Sōshō
Sōshō (宗性 ), 1202-1278, était un moine bouddhique japonais de l’école Kegon.
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle | 宗性 |
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Père | 藤原隆兼 (d) |
Biographie
Quelques documents d’archives renseignent sur la vie de Sōshō. Il était un moine Kegon qui entra en religion au Tōdai-ji à l’âge de treize ans, en 1214[1]. Officiant d’abord comme supérieur et conférencier du Sonshō-in, un temple secondaire du Tōdai-ji, il devint l’un des principaux moines du temple, jusqu’à assurer un temps la fonction de bettō (supérieur). Après la mort du moine Jōkei, sa foi évolua et il se dévoua au bouddha Maitreya et à sa Terre pure[2].
Sōshō était un moine érudit et brillant qui reste connu pour avoir enseigné les doctrines Kegon ainsi que d’autres écoles bouddhiques à de nombreux élèves brillants, dont Gyōnen[2]. Ces deux moines ainsi qu’Enshō permirent le renouveau du Kegon et du Tōdai-ji au XIIIe siècle, par la recherche de dogmes plus éclectiques qui intégraient des pratiques ou rituels d’autres écoles, Zen, Shingon, Ritsu ou de la Terre pure[3],[4]. Plus précisément, c’est Gyōnen qui prêcha cette nouvelle approche du Kegon sous l’impulsion de l’enseignement de Sōshō[2].