Santa-Maria-Poggio

commune française du département de la Haute-Corse

Santa-Maria-Poggio est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Moriani.

Santa-Maria-Poggio
Santa-Maria-Poggio
Administration
PaysDrapeau de la France France
Collectivité territoriale uniqueCorse
Circonscription départementaleHaute-Corse
ArrondissementCorte
IntercommunalitéCommunauté de communes de la Costa Verde
Maire
Mandat
François Mela
2020-2026
Code postal20221
Code commune2B311 (ex 20311)
Démographie
GentiléPoggiolais
Population
municipale
792 hab. (2021 en augmentation de 13,79 % par rapport à 2015)
Densité77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 20′ 49″ nord, 9° 29′ 45″ est
Altitude300 m
Min. 0 m
Max. 1 131 m
Superficie10,28 km2
TypeCommune rurale et littorale
Aire d'attractionCommune hors attraction des villes
Élections
DépartementalesCastagniccia
Localisation
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Géographie

Santa-Maria-Poggio est située dans l'Est de la Corse, c'est une commune qui marie la montagne à la mer. Elle est située à la fois dans la montagne, adossée au Monte Osari (1109 mètres), et à la fois sur la magnifique Mer Tyrrhénienne. Parfois, de beau temps, les silhouettes de Monte Cristo et de l'Île d'Elbe sont visibles à l'horizon.

U Poghju, le vieux village repose dans un vaste maquis au milieu de la magnifique montagne. Il a un fort attrait de randonneurs l'été car de très beaux chemins parcourent le maquis pour faire escale au village. De plus la place du village est un cadre idéal pour y venir prendre des photos le l'Île d'Elbe et de Monte Cristo.

Urbanisme

Typologie

Santa-Maria-Poggio est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7],[8].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,8 %), zones agricoles hétérogènes (14,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,6 %), cultures permanentes (9,7 %), zones urbanisées (8,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom en corse de la commune est u Poghju di Moriani, issu du corse poghju « monticule » désignant la surélévation sur laquelle est bâtie le village.

Histoire

Au temps des Romains, le site actuel du port de Taverna était déjà un lieu animé, abritant un relai de poste impérial doté de thermes, situé sur la voie romaine reliant Aleria à Mariana.

Ce relais, connu sous le nom de TABERNA, était un lieu de halte important pour les voyageurs traversant la région. Le ruisseau de Taverna servait de frontière naturelle entre les diocèses d'Aleria et de Mariana, connu grâce à la réputation de l'eau de source locale, réputée pour sa pureté et sa qualité.

La chapelle San Salvador, construite au Moyen Âge sur les hauteurs du port et maintenant détruite, jouait un rôle crucial pour les marins, leur permettant de repérer facilement cette étape et ce point d'approvisionnement en eau potable depuis le large.

Avec l'ouverture de la route nationale en 1848, le site de Taverna retrouva une nouvelle vocation en tant que relais pour les voyageurs. Une maison avec une auberge fut construite à cet effet, mais fut malheureusement rasée en 1968. Aujourd'hui, seule la chapelle dédiée à Notre-Dame des bons conseils, érigée en 1868, témoigne de ce passé historique.

Placée sous l'invocation de Santa Maria, l'antique Pieve qui régissait la région depuis l'Antiquité jusqu'au Moyen Âge était intimement liée à la plaine et aux vastes domaines cultivés.

Cependant, au 16ème siècle, sous la menace des invasions barbares, la commune de Santa Maria remonte vers les hauteurs pour se fixer sur son promontoire, appelé "U Poghju", donnant ainsi naissance au village ancien de Poghju, qui donne aujourd'hui son nom à la commune.

Le sanctuaire de Pianelli, berceau de la commune de Santa Maria, a connu une histoire riche, marquée par son abandon probable aux alentours du 16ème ou 17ème siècle. Néanmoins, il est aujourd'hui un lieu de vie dynamique, avec de nombreuses habitations et une population croissante.

Le patrimoine architectural de Santa Maria Poghju comprend des vestiges historiques tels que l'église baroque de l'Assomption, construite au 17ème siècle et restaurée au cours des siècles suivants, ainsi que des éléments remarquables tels que le pont génois sur le Bucatoghju, témoignant de l'occupation génoise de la région.

Enfin, la commune est également marquée par des éléments plus contemporains, tels que le pont sur la rivière de l'Uccelluline, qui a survécu aux destructions de la Seconde Guerre mondiale grâce à son architecture remarquable.

Politique et administration

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
1912-1925 Sébastien ORSINI  
1925-1931 Dr Philippe DE PETRICONI Docteur
1931-1943 Antoine-Jean MARTINI  
1943-1945 Pierre CONTRI  
1945-1947 Paul-Ambroise CONTRIRépublicain
Gaulliste
 
1947-1953 Antoine MAZZONI  
1953-1959 Dr Philippe DE PETRICONI Docteur
1959-1969 Me Jean PIERAGGI Avocat
1969-1971 Vve Jeanine BONACCORSI ép PIERAGGI  
1971-1977 Raphael TOZZINI  
1977-2009 Jean-Claude DOMINICIDVG 
2009En coursFrançois MELADVGExploitant agricole
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].

En 2021, la commune comptait 792 habitants[Note 2], en augmentation de 13,79 % par rapport à 2015 (Haute-Corse : +5,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
180018061821183118361841184618511856
333367452373334342357362346
186118661872187618811886189118961901
318305312315307320306395379
190619111921192619311936194619541962
343267299327209201174144222
196819751982199019992006200820132018
222309456600629648650674767
2021--------
792--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Théodore de Neuhoff.

Owen Simonin; "Hasheur", Youtubeur, entrepreneur, influenceur et conférencier,

Notes et références

Notes

Cartes

Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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