Soings-en-Sologne

commune française du département de Loir-et-Cher

Soings-en-Sologne est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire, à environ 30 kilomètres de Blois.

Soings-en-Sologne
Soings-en-Sologne
Mairie de Soings-en-Sologne.
Blason de Soings-en-Sologne
Blason
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionCentre-Val de Loire
DépartementLoir-et-Cher
ArrondissementRomorantin-Lanthenay
IntercommunalitéCommunauté de communes Val-de-Cher-Controis
Maire
Mandat
Bernard Biette
2020-2026
Code postal41230
Code commune41247
Démographie
Population
municipale
1 594 hab. (2021 en diminution de 1,24 % par rapport à 2015)
Densité45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 24′ 51″ nord, 1° 31′ 33″ est
AltitudeMin. 92 m
Max. 137 m
Superficie35,3 km2
TypeCommune rurale
Aire d'attractionCommune hors attraction des villes
Élections
DépartementalesCanton de Saint-Aignan
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
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Soings-en-Sologne
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Soings-en-Sologne

Localisée au sud du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Sologne viticole », vaste étendue de bois et de prés.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 10 en 1988, à 41 en 2000, puis à 33 en 2010.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : le tumulus des Montanjons, classé en 1934, et le tumulus du Tertre, classé en 1840.

Géographie

Localisation et communes limitrophes

La commune de Soings-en-Sologne se trouve au sud du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Sologne viticole[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 24,6 km de Blois[3], préfecture du département, à 17,6 km de Romorantin-Lanthenay[4], sous-préfecture, et à 19,8 km de Saint-Aignan, chef-lieu du canton de Saint-Aignan dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Le Controis-en-Sologne[6].

Les communes les plus proches sont[7] : Rougeou (5,5 km), Mur-de-Sologne (6,2 km), Sassay (6,6 km), Contres (7,2 km), Chémery (8,1 km), Lassay-sur-Croisne (8,6 km), Gy-en-Sologne (8,7 km), Fresnes (8,8 km) et Courmemin (10,3 km).

Soings-en-Sologne est située en bordure de la Sologne entre Blois et Romorantin-Lanthenay.

Communes limitrophes de Soings-en-Sologne
ContresFontaines-en-Sologne
Sassay Mur-de-Sologne
ChémeryRougeou

Hydrographie

La commune est drainée par le Conon (1,641 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 16,55 km de longueur totale.

Le Conon traverse la commune du sud-est vers le nord-ouest. D'une longueur totale de 22,8 km, il prend sa source dans la commune de Mur-de-sologne et se jette dans le Beuvron à Cellettes, après avoir traversé 5 communes[8]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[9].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 674 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Cheverny à 11 km à vol d'oiseau[12], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 675,8 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité

Sites Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[16]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[17] : la « Sologne », d'une superficie de 346 184 ha[18].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Soings-en-Sologne comprend deux ZNIEFF[19] :

  • le « Lac de Soings » (57,77 ha)[20] ;
  • les « Pelouses sablo-calcaires de Soings » (1,78 ha)[21].

Urbanisme

Typologie

Soings-en-Sologne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[22],[23],[24]. La commune est en outre hors attraction des villes[25],[26].

Occupation des sols

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[27].

Planification

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée, un plan local d'urbanisme était en élaboration[28].

Habitat et logement

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Soings-en-Sologne en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (6,5 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 77,0 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,8 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Soings-en-Sologne en 2016.
Soings-en-Sologne[29]Loir-et-Cher[30]France entière[31]
Résidences principales (en %)84,874,582,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)6,5189,6
Logements vacants (en %)8,77,58,1

Risques majeurs

Le territoire communal de Soings-en-Sologne est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible) Il est également exposé à deux risques technologiques : le risque industriel et le transport de matières dangereuses[32],[33].

Risques naturels

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[32]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[34]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[35].

Risques technologiques

Storengy, société spécialisée dans le stockage de gaz souterrain à Chémery et Soings-en-Sologne, est une entreprise de statut Seveso seuil haut[36]. À ce titre, en cas d'accident, elle représente un risque majeur pour l'environnement qui doit être pris en compte dans les documents d'urbanisme. Un Plan de prévention des risques technologiques a été élaboré et approuvé à cet effet[37].

Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].

Toponymie

"Soings" viendrait du nom d'un domaine gallo-romain, "Sonniacum", qui aurait appartenu à un certain "Sonnius".

Ce nom a évolué au fil du temps pour devenir "Soings".

Ecclesia de Soemo en 1121, Souain aux XVe et XVIe siècles, le qualificatif -en-Sologne a été ajouté au XXe siècle.

La seconde partie fait honneur à sa région naturelle d'appartenance : la Sologne.

Bien qu'il n'y ait aucune commune homonyme en France, c'est peu après la fin de la Première Guerre mondiale que la commune de Soings adopta le nom de Soings-en-Sologne, par un décret du [39].

Histoire

Préhistoire

Deux tumuli sont reconnus sur la commune et classés aux Monuments Historiques dans la Base Mérimée : *Tumulus du Tertre, notice Mérimée n°PA00098605, classement par la première liste de 1840 ; *Tumulus des Montangeons, notice Mérimée n°PA00098606, classement par arrêté du 29 août 1934.

Antiquité

Importante nécropole gallo-romaine, nombreux vestiges trouvés dans le lac, dans le bourg et à proximité.

Moyen âge et Ancien régime

Église Saint-Jean-Baptiste[c 1] avec une nef en petit appareil. Le mur sud de la nef comporte deux fenêtres hautes archaïques. On note également un cintre de porte et une croix très primitive dans la maçonnerie, datant du début du XIe siècle. Le portail, la rose à l'ouest et la baie au sud sont de style gothique. Le chœur, du XVIe siècle, comprend une travée et un chevet plat. Deux chapelles latérales sont munies de voûtes d'ogives, de pignons à crochets et de personnages sculptés. Lors d'une récente rénovation, des peintures murales ont été découvertes sous les enduits.

Il s'agit d'une ancienne paroisse du diocèse d'Orléans. L'église fut donnée en 1121 à l'abbaye de Pontlevoy par l'évêque d'Orléans.

Le lac de Soings, seul lac naturel de Sologne (les autres sont des étangs créés par la main de l'homme) est situé au sud-ouest de l'église. Sa superficie varie entre 60 et 100 hectares, dues aux variations de son niveau, sans explication géologique claire (siphonnage de la nappe phréatique de Beauce ? résurgence de la Loire[40] ?).

Révolution française et Empire

Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[41], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Soings devient formellement « commune de Soings »[41],[42],[43].

Époque contemporaine

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Soings-en-Sologne est membre de la Communauté de communes Val-de-Cher-Controis, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [44].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Saint-Aignan depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[45] et à la deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[46].

Politique et administration municipale

Conseil municipal et maire

Le conseil municipal de Soings-en-Sologne, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[47]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 19. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[48].

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
octobre 1944mars 1971Robert Peltier  
mars 1971mars 1977Paul Vitali  
mars 1977mars 2008Jean-Claude Badenier  
mars 2008mars 2014Jean-Claude Badenier  
mars 2014En coursBernard Biette[49],[50] Ancien agriculteur exploitant

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[52].

En 2021, la commune comptait 1 594 habitants[Note 2], en diminution de 1,24 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
734695736805833865900956964
185618611866187218761881188618911896
1 0131 0261 1151 1221 1121 1491 1801 2311 204
190119061911192119261931193619461954
1 2771 3001 3161 2141 2361 2031 1831 2781 261
196219681975198219901999200620072012
1 3021 3241 3141 2591 2891 3141 4631 4871 583
20172021-------
1 6141 594-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,4 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 791 hommes pour 820 femmes, soit un taux de 50,9 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[55]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
1,9 
8,7 
75-89 ans
9,5 
17,7 
60-74 ans
16,4 
19,5 
45-59 ans
21,9 
20,1 
30-44 ans
19,5 
13,9 
15-29 ans
13,0 
19,4 
0-14 ans
18,0 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2020 en pourcentage[56]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
11,8 
19,4 
60-74 ans
20,1 
21 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
16,2 
15,3 
15-29 ans
13,2 
17,5 
0-14 ans
16 

Économie

Secteurs d'activité

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Soings-en-Sologne selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[57] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total% com (% dep[58])0 salarié1 à 9 salarié(s)10 à 19 salariés20 à 49 salariés50 salariés ou plus
Ensemble135100,0 (100)81421011
Agriculture, sylviculture et pêche3525,9 (11,8)1415411
Industrie32,2 (6,5)21000
Construction1712,6 (10,3)107000
Commerce, transports, services divers6850,4 (57,9)4717400
dont commerce et réparation automobile2921,5 (17,5)208100
Administration publique, enseignement, santé, action sociale128,9 (13,5)82200
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (68 entreprises sur 135) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (25,9 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 135 entreprises implantées à Soings-en-Sologne en 2016, 81 ne font appel à aucun salarié, 42 comptent 1 à 9 salariés, 10 emploient entre 10 et 19 personnes.1 emploie entre 20 et 49 personnes.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[59].

Emploi

En 2013, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 980 personnes, parmi lesquelles on comptait 74,6 % d'actifs dont 67,9 % ayant un emploi et 6,7 % de chômeurs[60].

Entreprises et commerces

Héraldique

Les armoiries de Soings-en-Sologne se blasonnent ainsi :

Écartelé, au 1, d'azur à une tête de César laurée contournée d'argent ; au 2, de gueules à une grappe de raisin d'argent ; au 3, de gueules à une botte d'asperges d'argent ; au 4, d'azur à un brochet d'argent en pal.

Création P. Vitali - J. Martin-Demézil (1975).

Agriculture

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[61]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[62]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 95 en 1988 à 41 en 2000 puis à 33 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 36 ha en 1988 à 69 ha en 2010[61]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Soings-en-Sologne, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Soings-en-Sologne (41) entre 1988 et 2010.
198820002010
Dimension économique[61]
Nombre d'exploitations (u)954133
Travail (UTA)434317303
Surface agricole utilisée (ha)3 3762 7892 291
Cultures[63]
Terres labourables (ha)2 4732 3802 015
Céréales (ha)10316141156
dont blé tendre (ha) 5762145
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 653390428
Tournesol (ha)149ss
Colza et navette (ha)ss
Élevage[61]
Cheptel (UGBTA[Note 3])1291224144

Produits labellisés

La commune de Soings-en-Sologne est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 4] de quatre produits[64] : un fromage (le Selles-sur-cher[65]) et trois vins (le crémant-de-loire[66], le rosé-de-loire[67] et le Touraine[68]).

Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[69], les volailles de l’Orléanais[70] et les volailles du Berry[71],[64].

Voir aussi

Bibliographie

  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

Références

Ministère français de la culture