Soubès

commune française du département de l'Hérault

Soubès (en occitan Sobès) est une commune française située dans le nord du département de l'Hérault en région Occitanie.

Soubès
Soubès
Vue sur le village de Soubès.
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionOccitanie
DépartementHérault
ArrondissementLodève
IntercommunalitéCommunauté de communes du Lodévois et Larzac
Maire
Mandat
Isabelle Périgault
2021-2026
Code postal34700
Code commune34304
Démographie
GentiléSoubésiens
Population
municipale
943 hab. (2021 en augmentation de 1,95 % par rapport à 2015)
Densité76 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 46′ 04″ nord, 3° 20′ 49″ est
AltitudeMin. 190 m
Max. 733 m
Superficie12,35 km2
TypeCommune rurale
Unité urbaineLodève
(banlieue)
Aire d'attractionLodève
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Lodève
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
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Soubès
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Soubès

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Lergue, la Brèze et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « causse du Larzac » et « les contreforts du Larzac ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Soubès est une commune rurale qui compte 943 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est située dans l'agglomération de Lodève et fait partie de l'aire d'attraction. Ses habitants sont appelés les Soubésiens ou Soubésiennes.

Géographie

Carte.

La commune est traversée par les rivières Lergue et celle de Brèze qui la rejoint. Le ruisseau de Subrebet se jette dans la Brèze, au bas du village. Elle est également traversée à l'est par l'autoroute A75.

La commune est dans l'unité urbaine de Lodève.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 139 mm, avec 8,2 jours de précipitations en janvier et 2,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Soumont à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 15,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 968,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en [6].

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1].

Un site Natura 2000 est défini sur la commune tant au titre de la directive oiseaux, que de la directive habitats, le « causse du Larzac »[8]. D'une superficie de 29 556 ha, il fait partie des causses méridionaux, un ensemble régional original unique en Europe. Il est le plus grand ensemble de formations herbeuses sèches semi-naturelles en France et abrite un grand nombre d'espèces endémiques. Ce site abrite 17 espèces d'oiseaux d'intérêt communautaire pour la plupart liées pour leur reproduction et/ou leur alimentation aux milieux ouverts (dont le Bruant ortolan, le Pipit rousseline, l'Alouette lulu, la Pie-grièche écorcheuretc. en effectifs bien représentées par rapport à la moyenne nationale)[9],[10].

Un autre site relève de la directive habitats[8] : « les contreforts du Larzac ». Occupant une superficie de 5 299 ha, ils constituent les premiers reliefs du Larzac qui surplombent le bassin de Lodève. Sa richesse est liée à la conjonction des deux influences caussenarde et méditerranéenne[11].

Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 à Soubès.
Carte de type 1.
Carte de type 2.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l'aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[12] : le « chaos dolomitique de Camp-Rouch » (1 514 ha), couvrant 3 communes du département[13] et le « cirque du Bout du Monde » (146 ha), couvrant 2 communes du département[14] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[12] : le « causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne » (44 035 ha), couvrant 33 communes dont une dans l'Aveyron, deux dans le Gard et 30 dans l'Hérault[15] et le « cours moyen de l'Hérault et de la Lergue » (976 ha), couvrant 22 communes du département[16].

Urbanisme

Typologie

Soubès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[17],[I 1],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lodève, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[I 2] et 9 840 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lodève dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,3 %), zones agricoles hétérogènes (26,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,7 %), cultures permanentes (5,8 %) et zones urbanisées (5,6 %)[19]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Soubès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses et à deux risques particuliers : le risque minier et[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Soubès.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d'inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Lergue. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1994, 2006, 2014 et 2015[22],[20].

Soubès est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s'appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L'arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d'apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant aux propriétaires ou ayants droit[Note 6],[23].

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[24]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 58,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 471 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 416 sont en aléa moyen ou fort, soit 88 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d'affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des glissements de terrain en 1995 et 2015[20].

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d'avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].

Risque particulier

L'étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l'Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l'instabilité des terrains[28]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle à Lamalou-les-Bains. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l'évolution des cavités souterraines laissées à l'abandon et sans entretien après l'exploitation des mines[29].

Toponymie

Vue générale du village : carte postale (début XXe siècle).
Église Sainte-Marie-Madeleine.

La commune a été connue sous les variantes : castrum de Sobers (1145), ecclesia S. Sipriani de Subertio (1252), castri de Subertio (1293), ecclesia S. Cypriani de Subercio (1484), le chateau de Soubes (1593), etc.

Le nom Soubès dérive d'un domaine gallo-romain, avec le surnom latin Supertis, -tes, employé sans suffixe[30].

Histoire

Politique et administration

Liste des maires

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19471953Cyprien Trahine  
19531959Paul Salvagnac  
19592001Jean Lassalle  
20012008Maire-Claire Rudelle  
20082021José PozoSERetraité de la Fonction Publique
2021en coursIsabelle PérigaultSEDirectrice Générale des Services

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

En 2021, la commune comptait 943 habitants[Note 7], en augmentation de 1,95 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
698701724740816859866885892
185618611866187218761881188618911896
958945916846829825811696620
190119061911192119261931193619461954
602617611517506501444362405
196219681975198219901999200620112016
379370455565616710860898939
2021--------
943--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte 377 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 846 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 570 [I 7] (20 330  dans le département[I 8]).

Emploi

Taux de chômage
200820132018
Commune[I 9]8,5 %7,3 %8,2 %
Département[I 10]10,1 %11,9 %12 %
France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 519 personnes, parmi lesquelles on compte 75,5 % d'actifs (67,3 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs) et 24,5 % d'inactifs[Note 9],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008, il était supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lodève, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 219 emplois en 2018, contre 210 en 2013 et 174 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 355, soit un indicateur de concentration d'emploi de 61,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,6 %[I 13].

Sur ces 355 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 97 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,3 % les transports en commun, 5,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

92 établissements[Note 10] sont implantés à Soubès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 16].

Secteur d'activitéCommuneDépartement
Nombre%%
Ensemble92
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
1213 %(6,7 %)
Construction2729,3 %(14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
1920,7 %(28 %)
Information et communication33,3 %(3,3 %)
Activités immobilières11,1 %(5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
1516,3 %(17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
66,5 %(14,2 %)
Autres activités de services99,8 %(8,1 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,3 % du nombre total d'établissements de la commune (27 sur les 92 entreprises implantées à Soubès), contre 14,1 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces

Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[35] :

  • Vers Le Paysage, services d'aménagement paysager (119 k€) ;
  • Ogmios, travaux d'installation électrique dans tous locaux (106 k€).

Agriculture

1988200020102020
Exploitations4231138
SAU[Note 12] (ha)310505247149

La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (42 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 149 ha[38],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Notes, cartes et références

Notes et cartes

  • Notes :
  • Cartes :

Références

Références de l'Insee

Voir aussi

Bibliographie

Ouvrages
Articles
  • [1895] Georges Vacher de Lapouge, « Les pygmées néolithiques de Soubès (Hérault) », Bulletin de la Société scientifique et médicale de l'ouest, Rennes,‎ , p. 10-17 (ISSN 1149-3208, OCLC 896871585, SUDOC 181985942, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  • [1991] André Soutou (d), « Le prieuré Saint-Clément de Man et le Castel Viel de Soubès (Hérault) au XIe siècle », Bulletin de la société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, Lamalou-les-Bains, no 14,‎ , p. 49-54 (ISSN 0182-3876, OCLC 742782860, présentation en ligne).
  • [1992] André Soutou, « Précisions topographiques sur le Castel Viel et la Bade de Soubès », Bulletin de la société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, Lamalou-les-Bains, no 15,‎ , p. 31-35 (ISSN 0182-3876).
  • [2003] Gaston-Bernard Arnal, « Prospections archéologiques sur les fortifications médiévales de Soubès (Hérault) », Archéologie en Languedoc, Montpellier, Études héraultaises (d), no 27,‎ , p. 111-118 (ISSN 0221-4792, lire en ligne [PDF], consulté le ).

Fonds d'archives

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