Studios SETS
Les Studios Sets, aussi connus sous le nom de Studios de Stains, sont des studios de tournage situés en France. Ils sont installés au 21, chemin des fourches à Stains, en Seine-Saint-Denis.
Studios Sets | |
Localisation | 21, chemin des Fourches Stains France |
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Inauguration | 1982 |
Site web | https://studios-sets.com |
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Créés en 1982, les studios Sets accueillent les productions de films, courts-métrages et longs-métrages, de clips vidéos, de films publicitaires et institutionnels, de fictions TV, ainsi que les décorateurs et leurs équipes.
Historique
Les Studios Sets ont été créés en 1982 sur un site de 8 000 m2. Ils sont situés en plein cœur de la Seine-Saint-Denis, le département qui compte le plus de studios de tournage sur le sol français [1],[2],[3],[4]. Depuis plus de 40 ans, les Studios Sets offrent une expérience immersive complète et facilitent le quotidien des équipes de production. Ils font vivre la tradition du cinéma français et participent à entretenir le mythe. De Catherine Deneuve à Jean-Pierre Bacri, de Sandrine Kiberlain à Gilles Lellouche en passant par Karine Viard, Jacques Dutronc, Agnès Jaoui ou encore André Dussollier, de nombreuses stars françaises, mais également internationales ont tourné à Stains. Courts-métrages, longs-métrages, fictions, réalisation de clips musicaux et publicitaires… Les Studios Sets mettent à disposition des équipes de tournage et des artistes, des infrastructures de premier plan et un savoir-faire unique. Ils sont appréciés des productions qui peuvent travailler en autarcie et en toute tranquillité à quelques kilomètres à peine de Paris et des grands axes autoroutiers, ainsi que de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. C'est ainsi, en 2015, que Jamel Debbouze est venu tourner aux Studios de Stains son film d'animation : " Pourquoi j'ai pas mangé mon père " ou encore Kheiron, son film " Nous trois ou rien ". En ce qui concerne les clips musicaux, les projets les plus variés ont vu le jour aux Studios Sets : des clips d'Orelsan aux réalisations de Gims, en passant par le chanteur M.
Réputés autant qu'estimés, les plateaux de Stains se sont pourtant montrés discrets depuis quelques années. Repris depuis peu par une nouvelle équipe de premier rang, dont les membres sont de véritables passionnés, tous issus du secteur du décor, et géré par un tout nouveau directeur opérationnel, les Studios Sets ont l'ambition de redynamiser l'ensemble du site et d'attirer de nouvelles productions d'envergure, tout en restant les seuls derniers studios indépendants de l'hexagone.
Les Plateaux de tournage
Plateau 800A
- Superficie : 800 m2
- Hauteur sous gril : 8 m
- Cyclo 2 faces 25 x 17 x 8 m (hauteur)
- Palans sur rails
- Puissance électrique 240 kW
Plateau 800B
- Plateau insonorisé
- Superficie : 800 m2
- Hauteur sous gril : 9 m
- Cyclo 3 faces 24 x 20,5 x 13,5 x 9 m (hauteur)
- Palans sur rails
- Puissance électrique 430 kW
- Piscine profondeur 2,30 m avec hublot pour prises de vue
Plateau 500A
- Plateau insonorisé
- Agréé public
- Superficie 500 m2
- Hauteur sous gril 8 m
- Cyclo 3 faces 25 x 20 x 11,6 x 8 m (hauteur)
- Palans sur rails
- Puissance électrique 400 kW
- Extracteur de fumée
Ateliers 300 / 500B et 600
Les œuvres tournées dans les Studio Sets (liste non exhaustive)
Films
- 1996 :
- 1999 : Belle-maman de Gabriel Aghion
- 2000 : Antilles sur Seine de Pascal Légitimus
- 2001 : Absolument fabuleux de Gabriel Aghion
- 2002 :
- 2003 : Ni pour ni contre (bien au contraire) de Cédric Klapisch
- 2004 : Triple agent d'Éric Rohmer, Comme une image d'Agnès Jaoui
- 2005 : L'Empire des loups de Chris Nahon[6]
- 2006 :
- La Panthère rose de Shawn Levy (préparation du tournage principal)
- OSS 117 : Le Caire, nid d'espions de Michel Hazanavicius
- 2007 :
- 2008 : Un monde à nous de Frédéric Balekdjian
- 2009 :
- Le Vilain d'Albert Dupontel
- Citizen versus Kane de Shaun Severi (court métrage)
- 2010 : From Paris with Love de Pierre Morel
- 2013 : 9 mois ferme d'Albert Dupontel
- 2015 : Nous trois ou rien de Kheiron
- 2015 : Pourquoi j'ai pas mangé mon père de Djamel Debbouze
- 2016 : Virtual Revolution de Guy-Roger Duvert