Superordinateur

ordinateur particulièrement puissant pour son époque

Un superordinateur ou supercalculateur est un ordinateur conçu pour atteindre les plus hautes performances possibles avec les techniques connues lors de sa conception, en particulier en ce qui concerne la vitesse de calcul. Pour des raisons de performance, c'est presque toujours un ordinateur central, dont les tâches sont fournies en traitement par lots.

Le supercalculateur IBM Blue Gene/P de l'Argonne National Laboratory fonctionne avec 250 000 processeurs utilisant un système de refroidissement standard par air, groupé dans 72 racks/cabinets et interconnectés par un réseau de fibre optique à haute vitesse[1] (2007).
Le superordinateur Columbia du centre de recherche Ames Research Center de la NASA, composé de 10 240 processeurs Intel Itanium 2, regroupés en 20 nœuds de 512 processeurs, et exécutant un système d'exploitation Linux (2006).

La science des superordinateurs est appelée « calcul haute performance » (en anglais : high-performance computing ou HPC). Cette discipline se divise en deux : la partie matérielle (conception électronique de l'outil de calcul) et la partie logicielle (adaptation logicielle du calcul à l'outil). Ces deux parties font appel à des champs de connaissances différents.

Historique

Superordinateur CDC 6600 avec sa console. Lancé en 1964.

Les premiers superordinateurs (ou supercalculateurs) apparaissent dans les années 1960.En 1961, IBM développe l'IBM Stretch ou IBM 7030, dont une unité est exploitée en France en 1963.

À cette époque, et jusque dans les années 1970, le plus important constructeur mondial de superordinateurs est la société Control Data Corporation (CDC), avec son concepteur Seymour Cray. Par la suite, Cray Research, fondée par Seymour Cray après son départ de CDC, prend l’avantage sur ses autres concurrents, jusqu’aux alentours de l'année 1990. Dans les années 1980, à l’image de ce qui s’était produit sur le marché des micro-ordinateurs des années 1970, de nombreuses petites sociétés se lancèrent sur ce marché, mais la plupart disparaissent dans le « crash » du marché des superordinateurs, au milieu des années 1990.

Ce que désigne le terme superordinateur varie avec le temps, car les ordinateurs les plus puissants du monde à un moment donné tendent à être égalés, puis dépassés, par des machines d’utilisation courante plusieurs années après. Les premiers superordinateurs CDC étaient de simples ordinateurs mono-processeurs (mais possédant parfois jusqu’à dix processeurs périphériques pour les entrées-sorties) environ dix fois plus rapides que la concurrence. Dans les années 1970, la plupart des superordinateurs adoptent un processeur vectoriel, qui effectue le décodage d’une instruction une seule fois pour l’appliquer à toute une série d’opérandes.

Un supercalculateur Cray-2, inventé par Seymour Cray et lancé à partir de 1985.

C’est seulement vers la fin des années 1980 que la technique des systèmes massivement parallèles est adoptée, avec l’utilisation dans un même superordinateur de milliers de processeurs. De nos jours, certains de ces superordinateurs parallèles utilisent des microprocesseurs de type « RISC », conçus pour des ordinateurs de série, comme les PowerPC ou les PA-RISC. D’autres supercalculateurs utilisent des processeurs de moindre coût, de type « CISC », microprogrammés en RISC dans la puce électronique (AMD ou Intel) : le rendement en est un peu moins élevé, mais le canal d’accès à la mémoire — souvent un goulet d’étranglement — est bien moins sollicité.

Au XXIe siècle, les superordinateurs sont le plus souvent conçus comme des modèles uniques par des constructeurs informatiques « traditionnels » comme International Business Machines (IBM), Hewlett-Packard (HP), ou Bull, qu’ils aient derrière eux une longue tradition en la matière (IBM) ou qu’ils aient racheté dans les années 1990 des entreprises spécialisées, alors en difficulté, pour acquérir de l’expérience dans ce domaine.

Utilisation

Total de la puissance de calcul des 500 meilleurs supercalculateurs mondiaux, de 1993 à 2008 (selon le classement TOP500).

Les superordinateurs sont utilisés pour toutes les tâches qui nécessitent une très forte puissance de calcul[2], comme les prévisions météorologiques, l’étude du climat (à ce sujet, voir les programmes financés par le G8-HORCs), la modélisation d'objets chimiques (calcul de structures et de propriétés, modélisation moléculaireetc.), les simulations physiques (simulations aérodynamiques, calculs de résistance des matériaux, simulation d'explosion d'arme nucléaire, étude de la fusion nucléaireetc.), la cryptanalyse ou les simulations en finance et en assurance (calcul stochastique).

Les institutions de recherche civiles et militaires comptent parmi les plus gros utilisateurs de superordinateurs.

En France, on trouve ces machines dans les centres nationaux de calculs universitaires, tels que l'Institut du développement et des ressources en informatique scientifique (IDRIS), le Centre informatique national de l'enseignement supérieur (CINES), mais aussi au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), dans certaines grandes entreprises, comme Total, EDF, Météo-France[3] ou encore à la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE) pour ses besoins en cryptanalyse.

Conception

Composants et architecture

Le superordinateur FSL JET du Forecast Systems Laboratory (en) de la National Oceanic and Atmospheric Administration (2000).

Les superordinateurs tirent leur supériorité sur les ordinateurs conventionnels à la fois grâce à :

Une lame IBM BladeCenter (en) HS20.

Ils sont presque toujours conçus spécifiquement pour un certain type de tâches (le plus souvent des calculs numériques scientifiques : calcul matriciel ou vectoriel) et ne cherchent pas de performance particulière dans d'autres domaines.

L’architecture mémorielle des supercalculateurs est étudiée pour fournir en continu les données à chaque processeur afin d’exploiter au maximum sa puissance de calcul. Les performances supérieures de la mémoire (meilleurs composants et meilleure architecture) expliquent pour une large part l’avantage des superordinateurs sur les ordinateurs classiques.

Leur système d’entrée/sortie (bus) est conçu pour fournir une large bande passante, la latence étant moins importante puisque ce type d’ordinateur n’est pas conçu pour traiter des transactions.

Comme pour tout système parallèle, la loi d’Amdahl s’applique, les concepteurs de superordinateurs consacrant une partie de leurs efforts à éliminer les parties non parallélisables du logiciel et à développer des améliorations matérielles pour supprimer les goulots d'étranglement restants.

Principaux obstacles techniques

Supercalculateur IBM Blue Gene/Q de l'Argonne National Laboratory ().

D'une part, les superordinateurs ont souvent besoin de plusieurs mégawatts de puissance électrique. Cette alimentation doit aussi être de qualité. En conséquence, ils produisent une grande quantité de chaleur et doivent donc être refroidis pour fonctionner normalement. Le refroidissement (par exemple à air) de ces ordinateurs pose souvent un problème important de climatisation.

D'autre part, les données ne peuvent circuler plus vite que la vitesse de la lumière entre deux parties d'un ordinateur. Lorsque la taille d’un superordinateur dépasse plusieurs mètres, le temps de latence entre certains composants se compte en dizaines de nanosecondes. Les éléments sont donc disposés pour limiter la longueur des câbles qui relient les composants. Sur le Cray-1 ou le Cray-II, par exemple, ils étaient disposés en cercle.

De nos jours, ces ordinateurs sont capables de traiter et de communiquer de très importants volumes de données en très peu de temps. La conception doit assurer que ces données puissent être lues, transférées et stockées rapidement. Dans le cas contraire, la puissance de calcul des processeurs serait sous-exploitée (goulot d’étranglement).

Historique des records

DateSuperordinateurConstructeurType de processeurs ; fréquenceNombre de processeursPuissance réelleEmplacement
Z1Konrad ZuseFLOPS Allemagne
Chez Konrad Zuse
Z2Konrad ZuseFLOPS Allemagne
Chez Konrad Zuse
Z3Konrad Zuse5,33 Hz20 FLOPS Allemagne
Deutsche Versuchsanstalt für Luftfahrt
Heath Robinson (en)TRE200 FLOPS Royaume-Uni
Bletchley Park
Colossus Mark ITREkiloFLOPS Royaume-Uni
Bletchley Park
Colossus Mark IITREkFLOPS Royaume-Uni
Bletchley Park
ENIAC100 kHz50 kFLOPS États-Unis
Aberdeen Proving Ground
1956TX-0MIT Lincoln Laboratory18 bits3 60083 kFLOPS États-Unis
Massachusetts Institute of Technology
1958TX-2MIT Lincoln Laboratory5 MHz, 36 bits22 00083 kFLOPS États-Unis
Massachusetts Institute of Technology
1958SAGE (en)IBM400 kFLOPS États-Unis
United States Air Force
UNIVAC LARC (en)IBM2500 kFLOPS États-Unis
Lawrence Livermore National Laboratory et David Taylor Model Basin
IBM 7030IBM100 MHz, 16K mots de 64 bits1,2 mégaFLOPS États-Unis
Los Alamos National Laboratory
1964CDC 6600CDC10 MHzMFLOPS États-Unis
Lawrence Livermore National Laboratory
1969CDC 7600 (en)CDC36,4 MHz36,4 MFLOPS États-Unis
Lawrence Livermore National Laboratory
1974Star-100CDC16 bits100 MFLOPS États-Unis
Lawrence Livermore National Laboratory
1975ILLIAC IV (en)Burroughs4 × 13 MHz, 64 bits256150 MFLOPS États-Unis
Ames Research Center (NASA)
1976Cray-1Cray83 MHz, 64 bits2166 MFLOPS États-Unis
Los Alamos National Laboratory
1981Cyber-205 (en)CDC32 / 64 bits400 MFLOPSPlusieurs endroits dans le monde
1982Cray X-MPCrayCray Vector, 2 × 105 MHz2400 MFLOPSPlusieurs endroits dans le monde[5]
1984Cray X-MP/48CrayCray Vector, 4 × 117 MHz4800 MFLOPSPlusieurs endroits dans le monde[5]
1984M-13gigaFLOPS Union soviétique
Scientific Research Institute of Computer Complexes
1985Cray-2CrayCray Vector, 4 × 283 MHz41,7 GFLOPS États-Unis
Lawrence Livermore National Laboratory
1989ETA10-G/8 (en)ETA Systems (en)10,3 GFLOPS États-Unis
Université de l’État de Floride
1993CM-5 (en)Thinking Machines CorporationSPARC1 02459,7 GFLOPS États-Unis
Los Alamos National Laboratory
1993Numerical Wind Tunnel (en)FujitsuFujitsu VPP500140124,5 GFLOPS Japon
National Aerospace Lab
1994XP/S140IntelIntel Paragon3 680143,4 GFLOPS États-Unis
Sandia National Labs
1994Numerical Wind Tunnel (en)FujitsuFujitsu VPP500140170,4 GFLOPS Japon
National Aerospace Lab
1996SR2201HitachiHitachi SR22011 024220,4 GFLOPS Japon
Université de Tokyo
1996CP-PACSHitachiHitachi SR2xxx CP-PACS2 048368,2 GFLOPS Japon
Center for Computational Physics
1997ASCI RedIntelIntel Paragon ASCI-Red7 2641,07 téraFLOPS États-Unis
Sandia National Laboratories
1997ASCI RedIntelIntel Paragon ASCI-Red9 1521,34 TFLOPS États-Unis
Sandia National Laboratories
1999ASCI RedIntelIntel Paragon ASCI-Red9 4722,12 TFLOPS États-Unis
Sandia National Laboratories
1999ASCI RedIntelIntel Paragon ASCI-Red9 6322,38 TFLOPS États-Unis
Sandia National Laboratories
2000ASCI White (en)IBMIBM POWER3 375 MHz8 1924,94 TFLOPS États-Unis
Lawrence Livermore National Laboratory
2001ASCI White (en)IBMIBM POWER3 375 MHz8 1927,23 TFLOPS États-Unis
Lawrence Livermore National Laboratory
2002Earth SimulatorNECNEC SX6 1 000 MHz5 12035,86 TFLOPS Japon
Yokohama Institute for Earth Sciences
Blue Gene/LIBMPowerPC 440 (en) 700 MHz16 38436,01 TFLOPS États-Unis
Lawrence Livermore National Laboratory
ColumbiaSGIIntel Itanium 2 1 500 MHz8 19242,7 TFLOPS États-Unis
Ames Research Center (NASA)
ColumbiaSGIIntel Itanium 2 1 500 MHz10 16051,87 TFLOPS États-Unis
Ames Research Center (NASA)
Blue Gene/LIBMPowerPC 440 (en) 700 MHz32 76870,7 TFLOPS États-Unis
Lawrence Livermore National Laboratory
Blue Gene/LIBMPowerPC 440 (en) 700 MHz65 536135,5 TFLOPS États-Unis
Lawrence Livermore National Laboratory
Blue Gene/LIBMPowerPC 440 (en) 700 MHz131 072280,6 TFLOPS États-Unis
Lawrence Livermore National Laboratory
2007Blue Gene/LIBMPowerPC 440 2C 700 MHz36 864478,2-596 TFLOPS États-Unis
Lawrence Livermore National Laboratory
2008RoadrunnerIBMPowerXCell 8i 3 200 MHz129 6001,042 pétaFLOPS États-Unis
DoE-Los Alamos National Laboratory, Los Alamos, Nouveau-Mexique
2009Jaguar (amélioré en Titan)CrayProcesseurs six cœurs AMD224 1621,759 PFLOPS États-Unis
Laboratoire national d’Oak Ridge
2010Tianhe-1ANUDTHybride :
Intel Xeon + GPU Nvidia Tesla M2050 + FeiTeng-1000
14 366 + 7 1662,566 PFLOPS Chine
National Supercomputing Center, Tianjin
2011K computerFujitsuSPARC64 VIIIfx 2,0 GHz, « Tofu interconnect »68 54410,510 PFLOPS[6] Japon
RIKEN, Kobe
2012SequoiaIBMBlueGene/Q, Power BQC 16C 1,60 GHz, Custom16,324 PFLOPS[7] États-Unis
Lawrence Livermore National Laboratory
2012Titan (un Jaguar amélioré)CrayHybride :
AMD Opteron + Nvidia Tesla K20
560 64017,59 PFLOPS États-Unis
Laboratoire national d’Oak Ridge
2013Tianhe-2IntelHybride :
Xeon E5-2692 + Xeon Phi
32 000 + 48 00033,86 PFLOPS Chine
National University of Defense Technology[8], Guangzhou
2016TaihuLightNRCPC / SunwaySunway SW26010 260C40 96093,01 PFLOPS Chine
National Supercomputing Center, Wuxi[9]
2018Behold SummitIBM / NvidiaHybride :
IBM POWER9 + Nvidia Tesla V100[10]
9 216 + 27 648[10]200 PFLOPS[11] États-Unis
Laboratoire national d’Oak Ridge[12]
2020FugakuFujitsu / ARMARM 2,2 Ghz[13]7 300 000418 PFLOPS Japon
RIKEN, Kobe[14]
2022FrontierCray / Hewlett Packard EnterpriseAMD Epyc 7453s "Trento" 2 Ghz + AMD Radeon Instinct MI250X[15].9 472 + 378881,1 EFLOPS États-Unis, Oak Ridge Leadership Computing Facility [16]
La part des CPU du TOP500 par famille de processeurs (juin 1993 - 2015).

Historique des records en France

Le supercalculateur Jade installé par le GENCI au Centre informatique national de l'enseignement supérieur (CINES), à Montpellier, France (2010).
Le supercalculateur Occigen installé par le GENCI au CINES, à Montpellier (2015).

En , l'Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) opère un ordinateur CM-5/128 qui utilise des processeurs SuperSPARC, il est classé 25e au TOP500[17]. Trois ans plus tard, en , l'Institut du développement et des ressources en informatique scientifique (IDRIS) parvient à atteindre la 12e place mondiale avec le T3E construit par Cray[18].

À la mi-, le plus puissant des supercalculateurs français se classe 4e au TOP500, c'est le TERA basé sur des processeurs Alpha à 1 GHz (AlphaServer SC45) et développé par Hewlett-Packard[19] ; il appartenait au Commissariat à l'énergie atomique (CEA). En , le TERA-10 de Bull lui succède, il génère une puissance de calcul de 60 téraFLOPS et se placera au 5e rang mondial du TOP500[20].

En , l'IDRIS et son Blue Gene/P Solution d'IBM affiche, selon le test LINPACK, une puissance de 120 téraflops et remporte la 10e place[21].

En , la première machine française a pour nom Jade. De type « SGI Altix (en) » elle est basée au Centre informatique national de l'enseignement supérieur (CINES) de Montpellier. Ce supercalculateur se classe au 28e rang mondial avec 128 téraflops au test LINPACK. Peu après, la configuration de la machine Jade est complétée pour atteindre une performance de 237 téraflops. La machine passe en au 18e rang du TOP500[22]. C’est alors le troisième système informatique européen et le premier français, il est destiné à la recherche publique.

En , le record français est détenu par le TERA-100 de Bull. Installé au CEA à Bruyères-le-Châtel pour les besoins de la simulation militaire nucléaire française, avec une performance de 1 050 téraflops, cette machine se hisse au 6e rang mondial et gagne le 1er rang européen[23]. Elle est constituée de 17 296 processeurs Intel Xeon 7500 dotés chacun de huit cœurs et connectés par un réseau de type InfiniBand.

En , Curie, un système conçu par Bull pour le GENCI, installé sur le site du Très Grand Centre de Calcul (TGCC) à Bruyères-le-Châtel, dispose d'une puissance de 1,359 pétaflops[24]. Il sera le supercalculateur le plus puissant de France en prenant la 9e place du classement mondial[25]. Il est conçu pour délivrer 2 pétaflops.

En , les systèmes Ada et Turing construits par IBM sont installés à l'IDRIS d'Orsay. La somme de leur puissance dépasse le pétaflops. Ces deux machines sont à la disposition des chercheurs. En mars 2013, le supercalculateur Pangea[26] détenu par la société Total est inauguré, il devient le système le plus performant jamais installé en France. Sa puissance de calcul s'élève à 2,3 pétaflops. Équivalant à 27 000 ordinateurs de bureau réunis, il obtient la 11e place mondiale[27].

En , le système Occigen, conçu par Bull, Atos technologies, pour le GENCI est installé sur le site du CINES ; il est doté d'une puissance de 2,1 pétaflops. Il se situait en 26e position au classement mondial du TOP500 de [28].

En , Total annonce avoir triplé la capacité de calcul de son supercalculateur Pangea, passant à une puissance de calculs de 6,7 pétaflops en pics de performance et de 5,28 pétaflops en puissance utilisable. Cela lui permet de retrouver le 11e rang au TOP500[27] et le place ainsi en tête du secteur industriel mondial[29].

En , le GENCI met en service Adastra, un superordinateur fourni par HPE-Cray hébergé au CINES. Ses 46,10 pétaflops lui permettent de gagner le 10e rang mondial en matière de performances de calcul[30].

Systèmes d'exploitation pour superordinateurs

Transition des systèmes d'exploitation des superordinateurs d'Unix (en bleu pâle) vers Linux (en vert).

L'essor des supercalculateurs a vu Linux devenir le système d'exploitation équipant la majorité des 500 supercalculateurs les plus puissants de la planète[4],[31], Unix perdant progressivement du terrain face à Linux, mais occupant pendant un temps une place de choix sur le marché des supercalculateurs (5 %).[réf. souhaitée]

Windows ne fut exécuté que par deux des 500 supercalculateurs les plus puissants de la planète, soit 0,4 %[4], tandis que BSD n'était présent que sur une seule machine du top 500, soit 0,2 %. Enfin, les autres configurations (« Mixed », soit un ensemble de plusieurs types de systèmes d'exploitation) représentaient 4,6 %.[réf. souhaitée]

En , Linux équipe la totalité des 500 superordinateurs les plus puissants au monde[32].

Calculateur quantique

Supercalculateurs et jeux de réflexion

Notes et références

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

🔥 Top keywords: