Sylvie Charrière

personnalité politique française

Sylvie Charrière, née le à Montreuil, est commissaire à la lutte contre la pauvreté auprès du préfet de la région des Hauts-de-France[1].

Sylvie Charrière
Illustration.
Sylvie Charrière dans le jardin des Quatre colonnes du palais Bourbon en 2017.
Fonctions
Députée française

(5 ans)
Élection18 juin 2017
Circonscription8e de la Seine-Saint-Denis
LégislatureXVe (Cinquième République)
Groupe politiqueLREM
PrédécesseurÉlisabeth Pochon
SuccesseurFatiha Keloua-Hachi
Biographie
Date de naissance (63 ans)
Lieu de naissanceMontreuil (Seine-Saint-Denis, France)
NationalitéFrançaise
Parti politiqueLREM
ProfessionFonctionnaire de catégorie A

De 2017 à 2022, elle est membre de La République en marche ! et députée de la huitième circonscription de Seine-Saint-Denis.

Biographie

Née à Montreuil le 15 mai 1961 et fille de petits commerçants, Sylvie Charrière est une ancienne sportive de haut niveau. En 1978, elle devient championne du monde scolaire javelot[2].

Elle poursuit son parcours par l'obtention d'une licence STAPS et devient, en 1982, professeure d’éducation physique et sportive au collège de Sévigné de Gagny[3].

À partir de 2006, elle enseigne pendant deux ans à l’Université de Paris-Est-Marne-la-Vallée et, de 2008 à 2012, devient principale adjointe de collège.

Elle explique avoir fait le choix, en 2012, de travailler dans un collège classé REP+ à Clichy-sous-Bois, en tant que directrice du collège Romain Rolland — poste qu'elle occupera jusqu'en 2017[4].

Elle obtient, en parallèle, un master Gestion des organisations scolaires en 2012[5].

Le 4 novembre 2022, elle est nommée commissaire à la lutte contre la pauvreté auprès du préfet de la région des Hauts-de-France[1].

Parcours politique

Débuts

Sylvie Charrière est élue députée de la huitième circonscription de la Seine-Saint-Denis lors des élections législatives de 2017 sous les couleurs de La République en marche[6],[7], avec 56,45 % des voix au second tour[8]. Elle succède à Élisabeth Pochon.

Députée de la 8ème circonscription de Seine-Saint-Denis

Sylvie Charrière rejoint la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation[9],[10].

Spécialiste des questions d'éducation, elle préside, de 2019 à 2022, le Comité National d'Orientation et d'Évaluation des Cités éducatives (CNOE) à la suite de sa nomination par le ministre de l'Éducation Nationale, Jean-Michel Blanquer, et le Ministre de la ville et du logement, Julien Denormandie. Le CNOE vise à accompagner l'organisation d'alliances éducatives au sein de certains territoires[11].

En 2018, elle est nommée rapporteure pour avis dans le cadre du projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel[12].

En 2019, le Premier ministre, Edouard Philippe, charge Sylvie Charrière d'un rapport sur la formation obligatoire des jeunes âgés de 16 à 18 ans[13].

En 2020, elle est nommée responsable de texte de la proposition de loi visant à créer la fonction de directeur d'école. Dans le cadre de cette fonction, elle était chargée de prendre la parole, au nom du groupe La République en marche !, pour donner des positions de votes et proposer des amendements. La proposition de loi a été adoptée le 13 décembre 2021[14],[15].

En novembre 2021, avec Frédéric Reiss, la Commission des Affaires culturelles et de l'Éducation lui confie une « mission flash relative à la mise en œuvre des réformes législatives de l’orientation ». Cette mission parlementaire vise à faire un point d'étape sur deux lois adoptées en 2018 : la loi avenir professionnel et la loi pour l’orientation et la réussite des étudiants, dite loi ORE[16].

Candidate à sa succession aux élections législatives des 12 et 19 juin 2022, elle obtient 21,71 % des voix au premier tour. Elle est finalement battue au second tour le 19 juin 2022 avec 46,43 % des voix contre 53,57 % à Fatiha Keloua-Hachi (PS)[17].

Engagements

Engagée sur les questions d'éducation et de jeunesse, elle rédige, en août 2020, une tribune pour défendre l'obligation de formation des jeunes âgées de 16 à 18 ans avec Christine Cloarec-Le Nabour et Fiona Lazaar[18].

En mai 2021, elle est à l'initiative d'une tribune intitulée « Un printemps pour notre jeunesse » pour appeler à uniformiser les différentes aides apportées aux jeunes de 18 à 24 ans[19].

Distinctions

Références

Liens externes