Chaque année, Timeform publie des classifications, attribuant aux chevaux un rating (une « cote »), suivant de nombreux critères. Le rating est censé quantifier la qualité du cheval - plus le rating est élevé, plus le cheval est considéré comme talentueux. Il faut noter aussi que les femelles, portant moins de poids que les mâles en courses, voient leur rating systématiquement pondéré.
Le vainqueur d'une course de groupe 1 peut prétendre obtenir un rating d'au minimum 115, mais rares sont ceux qui atteignent 130. En général, les ratings correspondent aux valeurs suivantes :
140 et plus : Cheval exceptionnel ;
135-140 : Champion ;
130-135 : Grand vainqueur de Groupe 1 ;
125-129 : Vainqueur de groupe 1 moyen ;
115-120 : Vainqueur de groupe 2 ;
110-115 : Vainqueur de groupe 3 ;
100-105 : Vainqueur de listed race ;
Cette classification est par nature sujette à caution. Il arrive que des chevaux soient sous-évalués ou au contraire sur-évalués. On notera ainsi que Nijinsky a reçu un rating de 138 seulement, un score bien en deçà de la valeur réelle de ce cheval que l'on considère souvent, avec Sea Bird et Frankel, comme le meilleur cheval européen du XXe siècle. À l'inverse, on peut estimer que le score de 144 obtenu par Tudor Minstrel est exagéré, de même que les 142 de Abernant et Windy City, deux prodiges à 2 ans. Ou encore s'étonner du rating de championnes récentes telles que Miesque, Zarkava, Goldikova, toutes trois plafonnant à 133, des vainqueurs d'ArcTrêve (134), Enable (134), Lammtarra (134) ou Dalakhani (133), des cracks américains Curlin (134) et Zenyatta (seulement 131), du Japonais Deep Impact (134) ou encore de la phénoménale australienne Winx (134). Il faut remarquer toutefois que Timeform a longtemps évalué en priorité les chevaux anglais, et qu'il se fonde sur les performances une à une et non sur la carrière du cheval (cela explique par exemple le rating exceptionnel de Harbinger, au motif qu'il a remporté les King George par 11 longueurs, pour sa seule sortie au niveau groupe 1, victoire sans lendemain puisque le cheval s'est blessé après cette course).
On notera bien sûr l'absence des plus grands noms des courses américaines : la notation des chevaux américains date seulement du début des années 2000, certains étant notés rétrospectivement. De même pour les courses australiennes, pour lesquels Timeform a délivré certains ratings rétrospectifs. Et il est bien entendu qu'il est plus que délicat de comparer des chevaux de différentes époques, de différents pays (on peut estimer ainsi que le niveau des meilleures courses australiennes est nettement inférieur à celui des meilleures courses européennes et américaines). Aux États-Unis, un autre système de valeur a été mis au point en 1975 par le journaliste Andrew Beyer : le Beyer Speed Figure, établi essentiellement sur les chronos. Il faut lui ajouter environ 12 à 14 points pour trouver une équivalence avec le rating de Timeform.
Timeform n'a pas le monopole des ratings. Chaque année, la IFHA, International Federation of Horseracing Authorities, réunit un comité de handicapeurs internationaux pour établir un classement officiel.
Cox Plate (x3), Spring Champion Stakes, Rosehill Guineas, AJC Derby, Tancred Stakes, Sydney Cup, Queensland Derby, George Main Stakes (x2), Caulfield Stakes (x2), Western Mail Classic
Hollywood Gold Cup, Pacific Classic Stakes, Pimlico Special Handicap, Gran Premio Nacional (Derby d'Argentine), Gran Premio Polla de Potrancas (2000 Guinées argentine)