Typhoon Club

film sorti en 1985

Typhoon Club (台風クラブ, Taifū kurabu?) est un film japonais réalisé par Shinji Sōmai, sorti en 1985.

Typhoon Club

Titre original台風クラブ
Taifū kurabu
RéalisationShinji Sōmai
ScénarioYūji Katō
Acteurs principaux

Yūki Kudō
Yuichi Mikami
Tomokazu Miura
Toshiyuki Matsunaga

Sociétés de productionDirector's Company (en)
Pays de productionDrapeau du Japon Japon
Genreaction, romance
Durée115 minutes
Sortie1985

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le film bénéficie d'une sortie française en 1988 sous le titre Typhoon.

Synopsis

Dans une petite ville de campagne, l'approche d'un typhon est ignorée par des adolescents qui remettent en perspective leurs actions passées et créent de nouvelles dynamiques de groupe alors qu'ils restent dans leur lycée en dépit de l'ordre d'évacuation.

Fiche technique

Distribution

  • Yuichi Mikami : Kyoichi Mikami
  • Yūki Kudō : Rie Takami
  • Tomokazu Miura : professeur Umemiya
  • Toshiyuki Matsunaga : Akira Yamada
  • Shigeru Benibayashi : Ken Shimizu
  • Saburō Date : Okabe
  • Tomiko Ishii : Katsue Yagisawa
  • Kaori Kobayashi : Junko Yagisawa
  • Yuka Ōnishi : Michiko Omachi
  • Toshinori Omi : Kobayashi
  • Minori Terada : Hideo

Sortie Française et réception

Typhoon Club est présenté en 1986 au Festival des 3 Continents à Nantes où il remporte le prix de la mise en scène[5]. Selon la revue Positif, le film est également présenté à Cannes la même année[6],[7]. Hubert Niogret ainsi que Jean-Pierre Berthomé manifestent au sein de la revue un grand intérêt pour le film[6], selon Hubert Niogret, le film « a une vitalité que bien des films pourraient lui envier, ainsi qu'un sens de la surprise et du contrepied, qui contribuent pour beaucoup au plaisir du spectateur »[7].

Le film sort en France le sous le titre Typhoon. Le nom du réalisateur est également orthographié « Shinzi Somai » et non pas Shinji Sōmai. Il est distribué par Les Films du Sémaphore[4].

La sortie du film est considérée comme discrète et le film comme une curiosité par Le Monde. Pour le quotidien, l'intérêt du film est surtout sa nouveauté et les renseignements qu'il apporte sur le Japon contemporain et son cinéma[8]. Les Cahiers du cinéma apprécient aussi le sujet sociologique du film, mais Vincent Ostria souligne aussi une « inquiétante étrangeté » et décrit le film comme très semblable dans son dispositif à celui d'un film d'horreur hollywoodien, mais « beaucoup plus fort puisqu’il ne montre pas d’agressions sanguinolentes, mais des implosions mentales. La vraie horreur est intérieure, jamais physique »[9].Le film est de nouveau présenté en France à l'occasion du Festival d'automne en partenariat avec les Cahiers du cinéma en 1997[10], puis en 1998 au cinéma Le Champolion à l'occasion d'une carte blanche à Benoît Jacquot où le film est décrit comme « remarquable mais peu remarqué »[11].

Notes et références

Liens externes

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