Utilisateur:Berdea/Biathlon handisport

Biathlon handisport
Picto
Fédération internationaleComité international paralympique (IPC)
Sport paralympique depuis1992
Image illustrative de l’article Berdea/Biathlon handisport
Podium du biathlon femmes assis aux Jeux de 2010, l'Ukrainienne Olena Iurkovska, médaillée d'or.

Le biathlon handisport (ou para-biathlon) est un sport paralympique dérivé du biathlon pratiqué par des handicapés[1],[2],[3].

Au niveau international, c'est directement le Comité international paralympique (IPC), par l'intermédiaire de son comité World Para Nordic Skiing (WPNS) qui est la fédération de référence[4].
En France, la Fédération française de ski (FFS) a reçu délégation le du ministère des Sports pour organiser la pratique du biathlon[5].

Historique du sport

Ce sport apparaît en 1992[2], lors des Jeux paralympiques d'hiver de 1992 à Albertville.



Le biathlon handisport est introduit aux Jeux de 1988 à Innsbruck pour les skieurs en position debout. Il est ouvert aux skieurs déficients visuels aux Jeux de 1992 à Tignes, enfin les Jeux de 1994 de Lillehammer sont ouverts aux skieurs assis et aux femmes. Jusqu'aux Jeux de 2022 inclus, les athlètes s'affrontent sur un parcours de 7,5 km

Ce parcours est divisé en trois étapes de 2,5 km. Entre les deux étapes, les athlètes doivent atteindre deux cibles situées à une distance de 10 mètres. Chaque échec est pénalisé par une augmentation du temps global du parcours. Le système de pourcentage est une formule de temps ajusté, qui est utilisée pour déterminer la place globale de chaque concurrent par rapport à tous les autres coureurs. Cette formule attribue un pourcentage à chaque concurrent en fonction de la classe de course de chaque athlète. Le temps réel de l'athlète est multiplié par ce pourcentage pour déterminer son temps d'arrivée ajusté. Le succès du biathlon handisport repose sur la capacité à alterner les compétences d'endurance physique et de précision de tir pendant la compétition. Les athlètes ayant une déficience visuelle concourent avec un guide et sont assistés par des signaux acoustiques qui, selon l'intensité du signal, indiquent quand l'athlète est sur la cible. Les athlètes souffrant d'un handicap physique peuvent concourir debout ou en utilisant un ski assis.

Classification

Oleksandra Kononova et Shoko Ota, respectivement 6e et 7e en biathlon poursuite femmes debout des Jeux de 2010.

Les catégories en ski nordique (ou ski de fond) et en ski alpin sont les mêmes, si ce n'est qu'il n'y a pas de catégorie LW1 en ski nordique. Les skieurs n'ayant pas l'usage d'au moins une jambe ne peuvent donc pas concourir aux épreuves debout, et doivent concourir dans les catégories pour athlètes assis. Tout comme en ski alpin, les athlètes aveugles ou malvoyants sont accompagnés par un guide valide[6].

Classification en biathlon handisport
CatégorieObservations
Handicap visuel, présence d'un guide
B1Skieur aveugle et sans perception de la lumière.
B2Skieur avec une vision très basse des deux yeux, du fait de son acuité visuelle < 2/60 (LogMAR[7] 1,5-2,6 inclus), ou du fait de son champ visuel < 10° de diamètre.
Description de la FFH : acuité visuelle ne dépassant pas 1/30e après correction ou champ visuel ne dépassant pas 5°.
B3Skieur avec une vision basse des deux yeux, mais plus de vision qu'un joueur B2. La vision est affectée du fait de l'acuité visuelle < 6/60 (LogMAR 1-1.4 inclus), ou du fait du champ visuel < 40° de diamètre.
Description de la FFH : acuité visuelle ne dépassant pas 1/10e après correction ou champ visuel ne dépassant pas 20°.
Skieur debout, avec divers handicaps physiques
LW2Le skieur présente une déficience significative d'une jambe. Il peut skier avec une prothèse de jambe si nécessaire.
Technique : 2 skis, 2 bâtons de ski.
LW3Handicap similaire à la catégorie 1 mais moins sévère Le skieur a une déficience des deux jambes. Il génère la plupart de la puissance vers l'avant par le haut du corps et les jambes.
Technique : 2 skis, 2 bâtons de ski.
LW4Le skieur souffre d'une légère déficience affectant une jambe.
Technique : 2 skis, 2 bâtons de ski.
LW5 - LW7Le skieur souffre d'une déficience des deux bras (comme une amputation) et n'utilise pas de prothèse. Il utilise des mécanismes de déclenchement adaptés.
Technique : 2 skis, pas de bâton de ski.
LW6Le skieur a une déficience significative d'un bras. Il peut avoir de l'aide pour se préparer à tirer.
Technique : 2 skis, 1 bâton de ski.
LW8Le skieur a une légère déficience du bras qui affecte la capacité de préhension. Il peut avoir de l'aide pour se préparer à tirer.
Technique : 2 skis, 1 bâton de ski.
LW9Le skieur souffre de handicaps au niveau des bras et des jambes.
Technique : 2 skis, 1 ou 2 bâtons de ski.
Skieur assis en monoski
LW10Le skieur assis présente une déficience importante au niveau du torse et des jambes. Il a besoin de sangles et de supports pour maintenir la position assise et utilise les bras pour générer de la puissance.
LW11Le skieur assis souffre d'une déficience des jambes, mais a un bon contrôle des muscles de l'estomac et du dos. Il peut générer de la puissance à l'aide du torse et des bras permettant une plus grande portée du bâton de ski.
LW12Le skieur assis souffre de déficiences au niveau des jambes. Il un excellent contrôle du ski assis et de la visée pendant le tir.

Compétitions

Notes et références

Voir aussi

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Bibliographie

Documents
Articles

Articles connexes

Liens externes

(en) « Para Nordic Skiing », sur paralympic.org, IPC (consulté le )
« Biathlon », sur ffs.fr, FFS (consulté le )
« Ski nordique », sur handisport.org, FFH (consulté le )
ski-handisport.org, site du ski alpin, du ski nordique (ski de fond et biathlon) et du snowboard handisport de la FFH
« Présentation du ski nordique », sur ski-handisport.org, FFH (consulté le )
« Para biathlon », sur france-paralympique.fr, CPSF (consulté le )
« Ski nordique », sur handisport.be, LHF (consulté le )

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