Utilisateur:Capbat/Opérations en Birmanie 1944

Campagne de Birmanie 1944
Description de cette image, également commentée ci-après
Des avions de transports C47 larguent des ravitaillement aux troupes Alliés qui affrontent les troupes japonaise; un évènement commun durant les combats en Inde et en Birmanie en 1944
Informations générales
Date Janvier 1944 à novembre 1944
Lieu Birmanie
Manipur état Inde
Yunnan province Chine
Issue Victoire Alliés
Belligérants
Royaume-Uni
Empire de l'Inde
Rép. de Chine
États-Unis
Empire du Japon
Inde Libre
Commandants
Louis Mountbatten
William Slim
Chiang Kai-Shek
Joseph Stilwell
Masakazu Kawabe
Renya Mutaguchi
Subhas C. Bose
Pertes
29,324 (Commonwealth britannique) 71,289 (Japon)

Guerre sino-japonaise (1937-1945),
Seconde Guerre mondiale

Les combats de la campagne de Birmanie en 1944 sont les plus sévères du théâtre du Sud-Est Asiatique pendant la deuxième guerre mondiale. Ils ont lieux aux frontières entre la Birmanie et l'Inde et entre la Birmanie et la Chine, ils impliquent le Commonwealth britannique, les forces chinoises et américaines vis-à-vis les forces de l'empire du Japon et de l'armé nationale indienne. Les forces du Commonwealth britannique parviennent surtout du Royaume Unis, de l'Inde et de l'Afrique.

Les Alliés ont surmontés leurs difficultés organisationnelles et logistiques, qui ont préalablement nuit à leurs efforts initiaux, il sont fins prêts à envahir la Birmanie occupée par le Japon, depuis plusieurs points d'entrées largement séparés. Les japonais retardent cet invasion en élaborant leur propre offensive sur l'Inde, une offensive qui a une porté beaucoup plus grande que prévue au départ. A la fin de 1944 les Alliés font de gains significatifs surtout à l'extrême nord-est de la Birmanie, l'attaque des japonais sur l'Inde est un désastre, comptant un très grand nombre de victimes. Ce qui a pour effet de rendre la défensive de la Birmanie par les japonais extrêmement difficile, aux attaques répétés des Alliés, l'année suivante.

Les plans

Plans Alliés

En août 1943 les Alliés créent le Commandement du l'Asie du Sud-Est (SEAC) un nouveau commandement consolidé pour la région du théâtre du sud-est asiatique. Son commandant est Louis Mountbatten. Ce qui amène un nouveau sens à l'objectif et en novembre le SEAC prend la responsabilité de la Birmanie, la XIVième armée britannique est prête à prendre l'offensive. Ce revirement exceptionnel de l'efficacité de la XIVième armée est généralement attribué au commandement du lieutenant général William Slim. Il met en place l'utilisation de médications contre la malaria, l'emphase est également mis sur la santé des troupes, il établit aussi une formation spéciale, pour les combat en milieu tropicaux, il reconstruit le respect de soi chez les troupes, en gagnant des victoires faciles et développe l'infrastructure militaire locale.[1]

Les efforts de Slim sont grandement aidés par l'amélioration des lignes de ravitaillements des Alliés. En octobre 1944 la capacité des lignes ferroviaires du Nord-Est de l'Inde passent de 600 tonnes par jours au début de la guerre à 4,400 tonnes par jours. La supériorité de la force aérienne royale (RAF) est établie, ce qui permet au Alliés d'élaborer de nouvelles tactiques, se reposant sur le ravitaillement aérien des troupes.

Le SEAC doit prendre en compte différentes possibilités de plans offensifs adverses. L'amiral Mountbatten, ayant un expérience d'officier naval, il a déjà servit aux Quartiers Généraux des Opérations Combinés, favorise un débarquement amphibie. Le premier de ceux-ci devant avoir lieu aux îles Andaman (Opération "Pgistick"), mais les barges de débarquement assignés à l'opération sont rappeler en Europe pour le débarquement de Normandie.

En 1943, une attaque britannique sur la province côtière de Arakan avait été sévèrement rebutée. Ayant été complètement réorganisé le XVième corps indien, se prépare à renouveler leur offensive. Encore une fois une opération limitée destinée à supporter cet attaque à dû être abandonnée dû au manque de barges de débarquement et ainsi qu'a d'autres considérations maritimes.

Colonne Chindits pendant l'opération Longcloth.

La raison d'être de la présence américaine sur ce théâtre des opérations est de maintenir la ligne de ravitaillement vers la république de Chine sous la gouverne de Chiang Kai-shek. Ils ont établient une route de ravitaillement aérienne, connus sous le le nom de (The Hump) la Bosse, survolant l'Himalaya. Les troupes chinoises qui avaient dû se retirer vers l'Inde en 1942, sont ré-équipés et formés par une mission américaine sous les commandement du lieutenant général Joseph Stilwell. Une des missions de Stilwell est la construction de la route de Birmanie, afin de joindre l'Inde à la Chine par voix terrestres, bien que certains dirigeants britanniques étaient sceptiques sur la raison d'être de cette route ainsi que sur les efforts consentis à sa construction. Au début 1944, la route est construite jusqu'au montagnes de Patkai, et Stilwell se préparent à poursuivre la construcition jusqu'à Kamaing et Myitkyina.

Chiang Kai-shek consent à élaborer une offensive en Birmanie depuis la province chinoise de Yunnan. Lorsque le débarquement aux Îles de Andamen est annulé, il prétend à un brie de confiance, et annule l'offensive venant du Yunnan, il revient sur cette décision un peu plus tard.

À la suite de l'opération "Longcloth" en 1943, le major général britannique Orde Charles Wingate qui avait obtenus l'accord pour une force de pénétration longue portée, connus sous le noms de Chindits. Slim s'était opposé à celle-ci, croyant qu'elle puiserait beaucoup trop, aux ressources et à la main d'œuvre de ses effectifs, sous la pression de Winston Churchill, les plans de Wingate ont prépondérance. Les Chindits, maintenant connus sous l'appellation de la IIIième division d'infanterie indienne, ont maintenant la responsabilité d'assister Stilwell, à l'encombrement des lignes japonaises de ravitaillement au front nordique.

Le plan originale de Wingate est de capturer un terrain d'aviation ennemie à Indaw, et de l'occupé par une division d'infanterie, il deviendrais la base pour de futurs raids des Chindit. Cette deuxième partie ne seras mise en place.[2]

Les plans Alliés pour 1944 sont réduit à: une offensive de Stilweel et des troupes chinoises vers Ledo; l'opération Chindit en support de Stilwell; une nouvelle attaque terrestre à Arakan; et une offensive, imprécise au delà de la rivière Chindwin vers Imphal en support aux autres opérations.

Plans Japonais

Fichier:Subhas Bose.jpg
Subhas Chandra Bose.

Au même moment ou les Alliés établissent le SEAC, les japonais mutent le commandant en Birmanie, le lieutenant générale Shojiro Iida, et créent un nouveau quartier général, l'armée régionale de Birmanie, sous le commandement du lieutenant général Masakazu Kawabe, la XVième armé au nord-est et la XXVIIIième au sud-ouest lui sont subordonnées.

Par hasard ou volontairement, le nouveau commandant de la XVième armé, le lieutenant général Renya Mutaguchi, a joué un rôle majeur dans les récentes victoires japonaises. Il tient à monter un offensive contre l'Inde. L'armée régionale de Birmanie s'oppose à ce plan, mais Mutaguchi persiste et réussi à convaincre les officiers du groupe de l'armée expéditionnaire méridionale, basé à Singapour, le quartier général de toutes les forces déployés dans le sud de l'Asie. Finalement le quartier générale de Tokyo approuve les plans de Mutaguchi. Ni Kawabe our le feld maréchal Hisaichi Terauchi, commandant l'armée expéditionnaire méridionale, n'ont l'opportunité d'imposer leur veto au plan, il n'ont aucun contrôle sur les opérations, une fois celle-ci enclenchées.

Les japonais sont influencés, jusqu'à un certain point par Subhas Chandra Bose, le commandant de l'armée national indienne. Cette armée est principalement composé de soldats indiens, capturés en Malaisie ou à Singapour, et des fermiers tamouls vivant en Malaisie. À l'initiative de Bose, une contingent important se joint à la "marche vers Delhi". Mutaguchi et Bose soulignent les avantages et les possibles gains qu'apporteraient une attaque victorieuse sur l'Inde. C'est avec inquiétude de la part de certains supérieurs de Mutaguchi ainsi que certain de ses subordonnés que l'opération U-Go est lancée.[3]

Le front du nord

Les opérations de Stilwell au nord de la Birmanie

Les forces de Stilwell, le commandement de combat région nord, est principalement constitué de deux divisions chinoises équipés de matériels américains, des blindés légers de type Stuart M3 et d'une brigade de pénétration longue portée américaine, connus sous le nom de "Merrill's Marauders" tiré du nom de leur commandant. Trois divisions chinoises sont plus tard aéroportées de Yunnan pour consolider les forces de Stilwell à Ledo.

En octobre 1943 la XXXVIIIième division chinoise dirige par Sun Li-jen débute une avancée de Ledo vers Shinbwiyang, pendant que les ingénieurs américains assistés de fermiers indiens, prolongent la route de Birmanie derrière eux. La XVIIIième armée impériale japonaise se dirige vers Chindwin pour les confronter, mais ils ne sont pas de taille. À chaque confrontation entre les XXIIième et XXXVIIIième division chinoises et les troupes japonaises, les forces des Marauders sont utilisés pour déborder les positions japonaises, en traversant la jungle. Une technique qui a bien servis les japonais jusqu'à date, mais qui est maintenant utilisée par les Alliés, qui apprennent l'art de la guerre, dans la jungle. Si la XXXVIIième division chinoises eut été un peu plus rapide à joindre les Marauders à Walawbum un encerclement de la XVIIIième division japonaise aurait été possible.

En plus de repoussé les japonais, les Alliés réutilise les routes construites par les japonais afin de réapprovisionner leurs XVIII{exp|ième}} division, pour accélérer la construction de la route de Birmanie.



La seconde expédition Chindit

L'opération "jeudi" (Operation Thursday) des Chindits a pour mission de supporter l'avance de Stilweel en interceptant les lignes de ravitaillement japonaises dans la région de Indaw. Le 5 février 1944 le brigadier Bernard Fergusson, et la XVIième brigade d'infanterie part de Ledo pour la Birmanie. Ils réussit à traverser un terrain très inhospitalier et pour cette raison sans doute, non surveillé par les japonais et ainsi pénètrent profondément les arrières japonais. Au début mars trois autres brigades sont aéroportés derrière les lignes japonaises par les forces de l'armée de l'air américaines, le 1er "Air Commando Group", ils y établissent des bastions sur la plus part des routes terrestres et ferroviaires, qui relient le front du nord. Durant les prochains trois mois, les Chindits ont été impliqués à plusieurs sérieux, affrontements avec l'ennemie.

Le brigadier Michael Calvert de la LXXVIIième brigade d'infanterie indienne, défend avec succès une des zones d'attérissage, du nom de code de "Broadway", il bloque une route et une voie ferroviaire à Mawlu, au nord de Indaw. Cette position du nom de code de "White City" (La ville blanche), est tenu pendant plusieurs semaines. Les voix de communications vers le front nord japonnais n'ont pas toutes été bloquées, seul, un bataillon Chindit est opérationnel sur la route de Bhamo à Myitkyina, et surtout, cette section est à l'extérieur de la couverture de support aérien.

Le 24 mars, la brigade de Fergusson essaie de capturer un terrain d'aviation à Indaw, mais ils sont repoussés, par suite, la brigade, épuisée, est retirée vers l'Inde. La même journée, Wingate, le commandant des Chindits meurt dans un accident d'avion. Le brigadier Joe Lentaigne anciennement de la CXIième brigade d'infanterie indienne, le remplace.

Le 17 mai, le controle des Chindits passe du la XIVième armée de Slim à Stilweel. Le Chindits évacuent "Broadwaay" et "White City" laissent les arrières japonnais et se dirigent vers les nouvelles bases, plus près du front occupé par Stillwell. On leurs donnent de nouvelles tâches, pour lesquelles ils ne sont pas équipés. Au même moment les japonnais remplacent leurs forces de défence arrière, la XXXIIIième armée, par la LIIIième division, contre les Chindits.

La LXXVIIième brigade de Calvert, capture Mogaung après un siège qui se termine le 27 juin, toutefois 50% de ses troupes en sont victimes. La CXIième brigade essaie de bloquer la route et le chemin de fer près de Hopin, l'opération "Blackpool", mais il doivent se retirer. À la fin de cette campagne les Chindits comptent 1,396 morts et 2,434 blessés. La moitié des survivants ont dûs, ultérieurement être hospitaliser avec une diète spéciale.

Le front de Yunnan

Une section de la 'Route de Birmanie'

Les forces chinoises sur le front de Yunnan attaquent avec près de 40,000 hommes durant la deuxième semaine d'avirl, ils traversent la rivière Salouen sur un front de 200 milles (322 km). À l'intérieure de quelques jours, une douzaine de divisions chinoises, soit 72,000 hommes, sous le commandement due général Wei Lihuang, attaquent la LVIième division japonaise. Les forces japonaises doivent maintenant composer avec deux fronts, les Alliés au Nord-Ouest et le chinois nationalistes au Nord-Est.

L'offensive chinoise du Yunnan est perturbée par la mousson et le manque de support aérien, ils réussissent quand même à détruire la garnisson de Tengchung à la fin mai. Ils affrontent une résistance ardue de la part des japonais, qui ont eu un bon coup de main en ayant accès au plans et aux codes des chinois, par hasard. Les chinois capturent Lungling à la fin août. Les japonais déplacent une division complète vers Yunnan afin de contre attaquer, ils arrêtent ainsi temporairement les avancés chinoise.

Siege de Myitkyina

Pendant que l'offensive japonaise sur le front central est menée, les forces de Stillwell continuent a faire des gains. Le 19 mai deux divisions chinoises encerclent Kamaing. Deux jours plutôt les forces de Merrill avaient capturés le terrain d'aviation à Myitkyina après une marche qui traverse les montagnes Kumon Bum, cette marche a grandement affaiblie les Marauder.[4] La capture de la ville est difficile, les premiers renforcements sont des renforcements de support et de logistique, on y attends des troupes aéroportées chinoises, qui n'arrivent pas, avant que les japonais reçoivent les leurs. On perd donc l'opportunité de capturer la ville facilement.

Il en résulte un long siège, mal dirigé, qui occasionne de lourdes pertes chez les Alliés, particulièrement chez les Marauders, qui sont maintenus en place pour des raisons de prestiges américains, les chindits aussi ont de nombreuses victimes, lorsque la prolongation de leurs activités à perturber les tentatives de renforcements japonais, dépasse les plans originaux. Toutefois, à cause de la détérioration sur les autres fronts, les japonais ne peuvent plus reprendre l'initiative sur le front du nord.

Le siège occasionne également de lourdes pertes du côté japonais. Après la capture de l'aérodrome, les japonais essaient de retarder les Alliés afin que la mousson puisse leurs venir en aide. Le 10 juin le Major Général, Genzo Mizukami, à qui l'on a confié le commandement de la garnison, reçoit l'ordre de 'défendre Myitkyina jusqu'à la mort'. Les japonais se cramponnent et rebutent plusieurs attaques chinoises. À la fin juillet, cette résistance apparaît inutile. Mizukami évacue les survivants de la garnison, il ne peut obéir aux ordres, il s'enlève la vie, à l'intérieur du périmètre de défense. Myitkyina est finalement capturée le 3 août.[5]

La capture de Myitkyina, marque la fin de la phase initiale de la campagne de Stilwell. C'est la plus importante saisie de territoire ennemie durant la campagne de Birmanie. L'aérodrome de Myitkyina, devient un lien vital sur la route au dessus de 'la bosse' (Hump).

Le front du sud 1943/44

À Arakan, le XVième corps indien sous le commandement du lieutenant général Philip Christison renouvelle leur avancé sur la péninsule de Mayu. Des chaînes de collines escarpés divisent l'avancée en trois attaques; par la Vième division d'infanterie indienne sur la côte, la VIIième division d'infanterie indienne par la rivière Kalapanzin, et par la LXXXIième division d'Afrique de l'ouest sur le fleuve Kaladan. La Vième division indienne capture le petit port de Maungdaw le 9 janvier, 1944. Les troupes se préparent ensuite à capturer deux tunnels ferroviaire reliant Maungdaw à la vallée du Kalapanzin. Les japonais, toutefois, attaquent en premier. Une puissante force de la LVième division de l'armée impériale japonaise infiltre les lignes Alliés et attaque la VIIième division par l'arrière, outrepassant même les quartiers généraux de la division.

Contrairement à des expériences similaires antérieures, les forces Alliés tiennent bon, et du ravitaillement leur est, aéroporté. À la bataille de 'Admin Box' du 5 au 23 février, les japonais concentrent leurs XVième corps de la région administrative, constitué principalement de troupe de service, à l'attaque, ils ne peuvent toutefois faire face aux chars blindés des Alliés. Des troupes de la Vième division indienne traverse la passe de Ngakyedauk et appoorte de l'aide aux Alliés. Bien que les pertes soient égales de part et d'autre le japonais subissent un cuisante défaite. Leur infiltration et leurs manœuvres d'encerclements, n'ont pas occasionnés la panique prévue, chez les Alliés, le japonais ne peuvent faire main basse sur les vivres ennemies, ils deviennent affamés.

Les Alliés n'exploitent pas cette victoire et l'offensive du XVième s'amenuisent durant les semaines qui suivent, les Alliés devant concentrés leurs efforts sur le front central. Après la capture des tunnels ferroviaires, le XVième corps s'arrêtent pendant la mousson, ils perdent même un peu de terrain dans la vallée de Kalandan.

Le front de centre

À Imphal, le IVième corps indien sous le commandement du lieutenant général Geoffrey Scoones avance, deux divisions vers la rivière Chindwin. Une division demeure en réserve à Imphal. Tout indique que les japonais préparent une offensive majeure, Slim et Scoones planifie une retraite afin de forcer les japonais à se battre ayant une ligne logistique étendue au maximum. Toutefois les Alliées ont mal jugé de la date des opérations japonaises ainsi que des forces utilisées par ceux-ci, sur certains de leurs objectifs.

La force principal de la XVième armée japonaise, commandé par le lieutenant général Renya Mutaguchi est constitué de la XXXIIIième division de l'armée impériale japonaise, de la XVième division ainsi que la force Yamamoto, équivalant à une brigade, a pour mission de couper et détruire les forces avancées du IVième corps, avant de capturer Imphal. La XXXIième division de l'armée impériale, tant qu'a elle doit isoler Imphal en capturant Kohima. L'intention de Mutaguchi est d'exploiter cette victoire en capturant la ville stratégique de Dimapur, dans la vallée de la rivière Brahmapoutre. Si on y réussit, l'armée nippone serait au delà de la frontière montagneuse, et l'ensemble du nord-est de l'Inde serait ouvert à l'attaque. Des unités de l'armée nationale de l'Inde doivent y prendre part et inciter la révolte en Inde. La capture de l'ensemble ferroviaire à Dimapur, couperait également, les lignes de communications terrestres aux aérodromes et ainsi le ravitaillement de la Chine et également celles des forces du général Stilwell combattant sur le front nord.

Campagne de Imphal et de Kohima

Batailles préliminaires

Les japonais traversent la rivière Chindwin le 8 mars. Scoones ordonnent à ses troupes avancées de se retirer le 13 mars. La XXe division d'infanterie indienne se retire vers Tamu sans difficulté, mais la XVIIe division indienne elle, se fait couper la retraite par la XXXIIIe divisioin japonaise à Tedim. Du 18 au 25 mars, la XVIIe division réussit à passer outre quatre barrages routiers érigés par les japonais, grâce aux ravitaillements aériens des Dakotas C-47 de la 'RAF' et des troupes américaines ainsi que de l'aide apporter par la XXIIIe division d'infanterie indienne. Les deux divisions rejoingent la plaine de Imphal le 4 avril.

Pendant ce temp, Imphal demeure vulnérable à la XVe division japonaise. La Le brigade de parachutiste indienne, qui défend l'approche nord de la ville est malmenée à la bataille de Sangshak par un régiment de la XXXIe division japonaise qui est en route pour Kohima. Toutefois l'attaque de diversion de la LVe division japonaise sur Arakan à déjà subit la défaite et à la fin mars Slim ammene, par la voie des airs, la Ve division indienne, maintenant rompue à l'affrontement, incluant toute leur artillerie, vers le front central. Ce mouvement de troupe est complété en seulement onze jours. Deux brigades sont destinées à Imphal, l'autre, la CLXIe brigade d'infanterie britanique, se dirige vers Dimapur d'où, ils expédient un détachement vers Kohima.



Kohima

Pendant que les Alliés sont encerclés et sous le siège à Imphal, la XXXIe division japonaise constituée de 20,000 hommes sous la gouverne du lieutenant général Kotoku Sato, avancent jusqu'à la route Imphal - Dimapur. Au lieu d'isoler la petite garnison à Kohima et de poursuivre avec sa force principal vers Dimapur, Sato choisit de capture la 'côte de la station'. Les registres japonais indiquent que Sato et les commandants de Mutaguchi ont des doutes sérieux au sujet des plans de la XVe armée. En particulier que les paris logistiques sont irresponsables ils n'ont donc pas l'intention d'atteindre ces objectifs, inaccessibles.

La bataille de Kohima commence le 6 avril, lorsque les japonais isolent la garnison et essaie d'en déloger ses défenseurs. Le combat est très violent autour du terrain de tennis du commissionnaire du district. L'on réfère quelque fois à cette phase de la bataille sous le nom de la 'bataille du terrain de tennis', elle a été un fait marquant de l'attaque japonaise. Le 18 avril la CLXIe brigade indienne remplace les défenseurs, la bataille n'est toutefois pas terminée, les japonais s'accrochent et défendent les positions qu'ils viennent de capturer.



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