Vicariat apostolique d'Océanie centrale

Le vicariat apostolique d'Océanie centrale est un vicariat apostolique érigé le . C'est l'une des subdivisions du vicariat apostolique d'Océanie occidentale[1]. Son siège est à Tonga et il couvre une zone allant de Nouvelle-Calédonie aux Samoa en passant par Wallis-et-Futuna. Il est confié aux pères maristes, plus particulièrement à Pierre Bataillon[2].

Vicariat apostolique d'Océanie centrale
Informations générales
PaysTonga, Samoa, Tokelau, Wallis, Futuna, Nouvelle-Calédonie
Congrégation en chargePères maristes
Création du vicariat apostolique
Précédé parVicariat apostolique d'Océanie occidentale
Suivi par
  • vicariat apostolique de Nouvelle-Calédonie (1847)
  • Vicariat apostolique de l'archipel des navigateurs (1850)
  • Préfecture apostolique des Fidji (1863)
  • Vicariat apostolique de Wallis-et-Futuna (1935)
  • vicariat apostolique des Tonga (1937), vicariat apostolique des Tonga et de Niue (1957), diocèse des Tonga (1966)

Historique

L'évangélisation de l'Océanie débute au XIXe siècle. Soucieux d'envoyer des missionnaires répandre la foi catholique face aux protestants, la papauté mandate trois congrégations françaises : la congrégation des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie (Picpus), la Société de Marie de Lyon et les Missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus d’Issoudun[2]. Les pères maristes reçoivent le vicariat apostolique d'Océanie occidentale, créé en 1835[2].

Pierre Bataillon évangélise Wallis à partir de 1837 et se voit confier le vicariat d'Océanie centrale.

L'évêque Jean-Baptiste Pompallier dépose Pierre Bataillon à Wallis et Pierre Chanel à Futuna en 1837, puis s'installe en Nouvelle-Zélande. Après l'assassinat de Pierre Chanel sur fond de conflits politiques, Pompallier arrive à Futuna, ce qui accélère la conversion de l'île. À Wallis, Pierre Bataillon il met en place une véritable théocratie missionnaire[3].

En raison de la distance qui sépare les différents archipels (près de 5 000 km), et des difficultés d'administrer une zone aussi vaste, le vicariat est scindé en deux : Pompallier se voit confier le vicariat de Nouvelle-Zélande tandis que Pierre Bataillon reçoit le vicariat apostolique d'Océanie centrale en 1842 avec les îles restantes[2].

Au fil du temps, plusieurs territoires ont été retirés de ce vicariat. Le , le vicariat apostolique de Nouvelle-Calédonie est érigé[1]. le , le vicariat apostolique de l'archipel des navigateurs est érigé (futur vicariat apostolique des Samoa et Tokelau)[4]. Le , la préfecture apostolique des Fidji est érigée. Enfin, le , le vicariat apostolique de Wallis-et-Futuna est érigé[1].

Ne concernant plus que le territoire des Tonga, le vicariat est renommé le en vicariat apostolique des Tonga. En 1957, Niue y est adjointe et il devient le vicariat apostolique des Tonga et de Niue[1].

Le , il est élevé au rang de diocèse des Tonga[1].

Liste des vicaires apostoliques et évêques

Nomépiscopat
Vicariat apostolique d'Océanie centrale[5],[6]
Pierre Bataillon1843-1877
Aloys Elloy1877-1878
Jean-Amand Lamaze1879-1906
Armand Olier1906-1911
Joseph Félix Blanc1912-1937
Vicariat apostolique des Tonga
Joseph Félix Blanc1937-1953
John Hubert Macey Rodgers1953-1957
Vicariat apostolique des Tonga et de Niue
John Hubert Macey Rodgers1957-1966
Diocèse des Tonga
John Hubert Macey Rodgers1966-1972
Patelisio Punou-Ki-Hihifo Finau1972-1993
Soane Lilo Foliaki1993-2008
Soane Patita Paini Mafi2008-

Références

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