4 - : relève du front par des unités britanniques et repos vers Courcelles-sous-Thoix. À partir du , transport par V.F. dans la région de Vitry-le-François, puis mouvement vers le front.
- 1er novembre : retrait du front, repos vers Somme-Bionne.
- : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre le nord de Tahure et le nord des Mamelles. Le , front étendu à droite jusque vers La Courtine.
- : retrait du front, mouvement vers la région sud-est de Châlons-sur-Marne et à partir du vers le camp de Mailly ; instructions. À partir du , transport dans la région de Dampierre-le-Château ; repos. À partir du , mouvement vers Vaubecourt.
- : transport par camions à Verdun. À partir du , engagée dans la bataille de Verdun vers la ferme de Thiaumont et le bois d'Haudromont.
- : mouvement vers le nord et occupation d'un secteur vers Berry-au-Bac et Loivre[9].
- : retrait du front et instruction au camp de Dravegny. À partir du , repos dans la région de Château-Thierry. À partir du , transport par V.F. dans la région de Saint-Dizier ; repos. À partir du , mouvement vers Vavincourt ; repos.
- : transport à Verdun. À partir du , occupation d'un secteur dans la région Vaux-devant-Damloup[10], ferme de Dicourt (éléments en secteur depuis le ).
- : retrait du front ; le transport par V.F. dans la région de La Ferté-Gaucher et de Coulommiers ; repos et instruction. À partir du , mouvement par étapes et transport par camions vers la région de Soissons ; travaux.
- : poursuite des troupes allemandes, lors de leur retrait stratégique durant l'opération Alberich vers la ligne Hindenburg, occupation des positions conquises entre la Vesle et Laffaux.
8 - : retrait du front ; repos au sud de Soissons et à partir du vers Oulchy-le-Château.
- : occupation d'un secteur entre la ferme Hurtebise et la route de Paissy à Ailles, défense et organisation des positions conquises antérieurement :
: extension du front, à gauche, jusqu'à la ferme de la Bovelle.
- : retrait du front, mouvement vers Lassigny, puis repos dans la région de Montdidier.
- : occupation d'un secteur entre Francilly-Selency et Pontruet (en liaison avec l'armée britannique).
- : retrait du front, transport par V.F. de Montdidier à Versailles, repos dans la vallée de Chevreuse. À partir du , transport par V.F., de Versailles, dans la région de Villers-Cotterêts.
- : occupation d'un secteur vers le Panthéon et la ferme de Colombe, réduit à droite à l'ouest du Panthéon ; préparatifs d'offensive.
- : retrait du front, mouvement vers Chassemy ; repos.
12 - : retrait du front, mouvement vers Lagny ; à partir du travaux.
- : transport par camions dans la région de Nesle. Engagée dans la bataille de l'Avre, (seconde bataille de Picardie), combats à Nesle, Roye et Rollot, repli jusque dans la région est de Rollot.
: front étendu à gauche, le jusqu'à la vallée de la Lauch.
1er - : retrait du front, transport par V.F. en Champagne. Repos et instruction dans la région de Changy, puis dans celle de La Cheppe ; puis mouvement vers le front.
- : retrait du front, repos vers Trépail. À partir du , mouvement par Baconnes, vers le front, relève d'éléments américains dans la région Voncq, Attigny. À partir du 1er novembre engagée dans la bataille du Chesne, puis à partir du dans la poussée vers la Meuse.
La 22e division d'infanterie (22e DI), de série A et de type nord-est, du général Hassler, est prévue pour être engagée dans la manœuvre Dyle décidée en novembre 1939. Division du XIe corps d'armée qui dépend de la 9e armée, elle doit pour la manœuvre Dyle constituer l'aile droite de son corps d'armée sur la Meuse, entre Hastière et Vireux-Molhain, en liaison au nord avec la 18e division d'infanterie et au sud avec la 61e division d'infanterie du XLIe corps d'armée de forteresse. Elle doit pour cela parcourir 50 km depuis sa base de départ, dans la région de Maubert-Fontaine[14]. Ses moyens de déplacements sont lacunaires, ses moyens de liaisons n'existent pas et elle ne possède pas de compagnie divisionnaire antichar[14]. Bien que la portion qu'elle doit occuper sur la Meuse soit en grande partie en France, elle n'occupe pas cette partie avant l'offensive allemande en Belgique, seul un détachement dit « de Givet » tente de préparer et organiser la position à l'avance[14].