Ainsi squattent-elles !
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Pays | Canada |
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Siège social | Québec, Québec |
Propriétaire | Collectif féministe libertaire |
Langue | français |
Statut | émission bimensuelle sur CKIA-FM |
Site web | ainsi-squattent-elles.org/ |
Création | |
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Disparition | 2013 |
FM | 88,3 MHz |
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Streaming | Oui |
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Ainsi squattent-elles ! est un collectif anarcha-féministe non-mixte fondé en été 2006. C'est le qu'a lieu la première émission de radio[1] sur CKIA-FM dans la ville de Québec.
En plus des émissions de radio, Ainsi squattent-elles ! participe au mouvement féministe et pro-choix.
Un mercredi sur deux à 18 heures, alliant analyses théoriques et entrevues de terrain, l’émission présente des sujets aussi divers que l'auto-santé, des lectures de poèmes, un horoscope humoristique, des chroniques sur les alternatives menstruelles, les guérillas jardinières, le gratuivorisme, les espaces autogérés, etc[1]. L’objectif est de permettre à des femmes de prendre la parole en tant que femmes, de démystifier le mouvement libertaire, de faire connaître différentes luttes sociales de même que des artistes féminines[2].
À la fois groupe informel affinitaire et assumant la gestion structurée qu’implique l’organisation d’émissions de radio régulières, le collectif est composé, à l'origine d'une douzaine de contributrices[3] dont : Evelyne Dubuc-Dumas[4], Émilie Dufour[5],[6], Hélène Nazon[7], Typhaine Leclerc[8] et Joëlle Gauvin-Racine[9].
Pour Ainsi squattent-elles !, « les ondes sont leur espace », l'objectif est de diffuser une analyse féministe libertaire, par le biais d’une radio communautaire et de prendre part à l’espace public et d’interagir avec un milieu, un quartier[3].
Elles se réclament de la « culture libertaire » définie comme « un refus de l’autorité jugée illégitime, le recours privilégié à l’action sans intermédiaire et une forme organisationnelle qui se caractérise par l’autonomie, la démocratie directe et la décentralisation du pouvoir »[1].
L’affiliation est évidente. D'après une participante : « Dès le début, c'était là-dessus que l'appel avait été fait [...] : c'est une réunion féministe libertaire. Si tu viens, tu t'identifies à ça. On ne partira pas sur les débats "c'est quoi être féministe". [...] Libertaire, ça veut aussi dire féministe radicale »[3].
En plus des émissions de radio, le collectif organise les et 2008[10], un cabaret, Sacoches et Mailloches, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes[1].
En 2007[11], 2008[12] et 2009[13], le collectif coorganise des rassemblements pro-choix lors de manifestations contre l'avortement.
Le collectif rédige des textes mis en ligne sur son site[14] et, en , contribue au lancement du livre Le mouvement masculiniste au Québec : l’antiféminisme démasqué, codirigé par Mélissa Blais et Francis Dupuis-Déri (éditions du remue-ménage)[1].