Communauté d'agglomération Val Parisis
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Communauté d'agglomération Val Parisis | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Val-d'Oise |
Forme | Communauté d'agglomération |
Siège | Beauchamp |
Communes | 15 |
Président | Yannick Boëdec (LR) |
Date de création | |
Code SIREN | 200058485 |
Démographie | |
Population | 282 028 hab. (2019) |
Densité | 3 234 hab./km2 |
Géographie | |
Superficie | 87,20 km2 |
Liens | |
Site web | valparisis.fr/ |
Fiche Banatic | Données en ligne |
Fiche INSEE | Dossier complet en ligne |
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La communauté d'agglomération Val Parisis (CAVP) est une communauté d'agglomération française créée le , située dans le département du Val-d'Oise et la région Île-de-France
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPAM) du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le préfet de la région d'Île-de-France approuve le 4 mars 2015 un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment « l'extension du périmètre de la communauté d'agglomération Le Parisis aux communes de Frépillon, Saint-Leu-la-Forêt, Le Plessis-Bouchard, Ermont et Eaubonne[1] ».
Le préfet du Val-d'Oise prend en conséquence le 14 décembre 2015 un arrêté « portant fusion des communautés d'agglomération « Le Parisis » et « Val et Forêt » (à l'exception des communes de Montlignon et Saint-Prix qui rejoingnent la Communauté d'agglomération Plaine Vallée), et extension de périmètre à la commune de Frépillon au 1er janvier 2016 ». Cette nouvelle intercommunalité regroupe donc :
et prend la dénomination de communauté d'agglomération Val Parisis[2],[3].
En 2020, Val Parisis représente[4]:
La communauté d'agglomération est composée des 15 communes suivantes :
Nom | Code Insee | Gentilé | Superficie (km2) | Population (dernière pop. légale) | Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Beauchamp (siège) | 95051 | Beauchampois | 3,02 | 9 158 (2021) | 3 032 |
Bessancourt | 95060 | Bessancourtois | 6,39 | 8 172 (2021) | 1 279 |
Cormeilles-en-Parisis | 95176 | Cormeillais | 8,48 | 26 741 (2021) | 3 153 |
Eaubonne | 95203 | Eaubonnais | 4,42 | 25 373 (2021) | 5 740 |
Ermont | 95219 | Ermontois | 4,16 | 28 987 (2021) | 6 968 |
Franconville | 95252 | Franconvillois | 6,19 | 37 520 (2021) | 6 061 |
Frépillon | 95256 | Frépillonnais | 3,35 | 3 334 (2021) | 995 |
La Frette-sur-Seine | 95257 | Frettois | 2,02 | 4 621 (2021) | 2 288 |
Herblay-sur-Seine | 95306 | Herblaysiens ou Herblaisiens | 12,74 | 31 605 (2021) | 2 481 |
Montigny-lès-Cormeilles | 95424 | Ignymontains | 4,07 | 22 603 (2021) | 5 554 |
Pierrelaye | 95488 | Pierrelaysiens | 9,21 | 9 998 (2021) | 1 086 |
Le Plessis-Bouchard | 95491 | Plessis-Buccardésiens | 2,69 | 8 393 (2021) | 3 120 |
Saint-Leu-la-Forêt | 95563 | Saint-Loupiens | 5,24 | 15 979 (2021) | 3 049 |
Sannois | 95582 | Sannoisiens | 4,78 | 26 768 (2021) | 5 600 |
Taverny | 95607 | Tabernaciens | 10,48 | 27 025 (2021) | 2 579 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2009 | 2014 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
160 739 | 187 864 | 212 822 | 239 424 | 246 721 | 257 461 | 267 092 | 284 254 |
Le siège de l'intercommunalité est à Beauchamp, 271 chaussée Jules César[3].
La communauté d'agglomération est administrée par son Conseil communautaire, composé de 87 conseillers communautaires[6] représentant chacune des 15 communes membres, répartis sensiblement en fonction de leur population, à raison de :
- 11 sièges pour Franconville ;
- 9 pour Ermont, Herblay et Sannois ;
- 8 pour Eaubonne et Taverny ;
- 7 pour Cormeilles-en-Parisis et Montigny-lès-Cormeilles ;
- 5 pour Saint-Leu-la-Forêt ;
- 3 pour Beauchamp, Pierrelaye et Le Plessis-Bouchard ;
- 2 pour Bessancourt et la Frette-sur-Seine ;
- 1 pour Frépillon.
Au terme des élections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise, le conseil communautaire renouvelé a réélu le son président, Yannick Boëdec, maire de Cormeilles-en-Parisis[7], ainsi que ses 14 vice-présidents, qui sont[8] :
Ainsi, chaque commune est représentée au sein du bureau communautaire par le président ou l'un des vice-présidents. Le bureau pour la mandature 2020-2026 comprend également 8 autres membres[8].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
11 janvier 2016[9] | En cours (au 12 avril 2021) | M. Yannick Boëdec | LR | Maire de Cormeilles-en-Parisis (2008 → ) Conseiller départemental de Franconville (2015 → ) Président de l'ex-CA Le Parisis (2014 → 2015) Réélu pour le mandat 2020-2026[7] |
L'intercommunalité exerce les compétences qui lui ont été transférées par les communes membres, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Il s'agit de[10] :
La communauté d'agglomération est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.
Afin de financer l'exercice de ses compétences, l'intercommunalité perçoit, comme toutes les communatés d'agglomération, la fiscalité professionnelle unique[3] (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources.
Elle collecte également la taxe d'enlèvement des ordures ménagères[3] (TEOM), qui finance ce service public.
L'intercommunalité ne reverse pas de dotation de solidarité communautaire[11] (DSC) à ses communes membres[3].
Conformément aux dispositions légales, une communauté d'agglomération a pour objet d'associer « au sein d'un espace de solidarité, en vue d'élaborer et conduire ensemble un projet commun de développement urbain et d'aménagement de leur territoire[12] ».
L'intercommunalité souhaite développer son tissu économique en développant les zones d'activité, qui sont au nombre de dix-neuf lors de sa création.
Elle prévoit également d'agir pour favoriser les transports en commun, avec la création de Cité Val, un service interne à l’agglomération avec deux lignes desservant des quartiers aujourd'hui mal desservis par le réseau actuel de bus, qui sera restructuré. Le prolongement de la ligne 2 du tramway d'Île-de-France vers le Parisis est souhaité, avec trois études de tracés qui devraient être lancées en 2016 : Pont de Bezons - Argenteuil, Pont de Bezons - Cormeilles et Pont de Bezons - Sartrouville.
Un troisième axe d'actions concerne la sécurité, avec un développement de la vidéosurveillance et le développement de polices municipales ou intercommunales[9].
Par ailleurs, la nouvelle intercommunalité a lancé un diagnostic de la situation médicale sur leur territoire afin de permettre aux élus de disposer de données chiffrées sur le nombre de médecins, généralistes et spécialistes, mais aussi d’identifier les problèmes d’accès aux soins des habitants ou les freins à l’installation de médecins libéraux[13].