Papa et fils vampires sont tous deux contraints de fuir leur château familial, réquisitionné par le régime communiste. Cherchant refuge de l'autre côté du rideau de fer, ils sont malencontreusement séparés sur le trajet : tandis que le père débarque par accident sur les côtes de Grande-Bretagne, où il devient vedette de films d'épouvante, le fils échoue sur les côtes françaises où il subit de multiples déboires en tant que travailleur immigré.
Chacun pensant l'autre perdu à tout jamais, le sort les réunit pourtant à l'occasion d'un tournage de film en France. Mais les retrouvailles tournent rapidement à l'aigre car une rivalité amoureuse entre le père et le fils vient envenimer leur relation.
Christopher Lee s'est toujours défendu d'avoir incarné ici le personnage de Dracula, d'ailleurs le film fut tourné sous le titre plus court "Père et fils" avant que les producteurs n'optent pour son intitulé définitif.
On peut discerner dans le film un hommage discret à Roman Polanski et donc à son film Le Bal des vampires. On voit au début du film un ouvrage manuscrit en gros plan intitulé "De l'existence des morts-vivants en Transylvanie par Christea Polanski"
C'est la toute dernière fois que Christopher Lee incarne un rôle de vampire au cinéma.
Contrairement à ce précédent titre où Christopher Lee avait tourné ses scènes deux fois, en anglais et en français, il a ici effectué lui-même un doublage en langue anglaise qui ne sera finalement pas utilisé dans le remontage du film (copieusement tronqué et déstructuré) pour sa sortie tardive aux États-Unis en 1979.
Si, dans son intervention à l'émission le Club de la chaine câblée Ciné Cinéfil vers la fin des années 1990, le cinéaste Édouard Molinaro n'hésita pas à qualifier Dracula Père et Fils de « film raté », l'acteur Bernard Ménez, en revanche, profita de son passage à un autre numéro de cette même émission pour affirmer en être particulièrement fier.