Le grade de major général (écrit major-général dans certaines armées, parfois général-major) est un grade ou une fonction militaire, qui se situe différemment dans la hiérarchie militaire suivant les pays. Il s'agit le plus souvent du deuxième grade de général selon l'ordre hiérarchique ascendant ; si ce n'est le cas, il est selon ce même ordre le premier des grades de généraux.
Dans certains pays d'Europe, le deuxième grade des officiers généraux (selon l'ordre hiérarchique ascendant) s'intitule « major général » ou « général-major ». La Belgique et les Pays-Bas sont les seuls pays à avoir le vocable « général-major » opposable à « lieutenant général ». Dans plusieurs pays de l'ancien bloc de l'Est (Russie, Biélorussie, Ukraine, Azerbaïdjan), le grade de major général est le premier rang des généraux, ce qui équivaut au grade de général de brigade ou brigadier général dans plusieurs autres pays. Enfin, dans plusieurs pays tels que l'Espagne, la France, l'Italie et la Pologne, le grade de général de division est équivalent à celui de major général.
Avant 1955, Generalmajor était le premier grade des officiers généraux allemands, selon l'ordre hiérarchique ascendant, au-dessus du grade d'officier supérieur d’Oberst (colonel) et en dessous du grade de Generalleutnant. Il était alors l'équivalent d'un Brigadegeneral actuel, soit un général de brigade en France.
Le major général (en abrégé majgen) est un grade de général de l'armée australienne qui a été créé par analogie au grade de major-général britannique. C'est le troisième grade de l'armée d’active australienne selon l'ordre hiérarchique descendant, et il est considéré comme équivalent à un général de division français. Il commande une division ou son équivalent.
Les insignes pour un major général sont une étoile (ou « pip ») de l'ordre du Bain, au-dessus d'un bâton et d'une épée entrecroisés surplombant le mot « AUSTRALIA », typographié en capitales d'imprimerie.
En Belgique, le général-major (en néerlandais : Generaal-majoor) est le deuxième grade des officiers généraux selon l'ordre hiérarchique ascendant, et ce dans les trois Composantes : terre, air et médicale. Pour cette dernière, c'est le dernier et plus haut grade de la Composante. Son commandement est assuré par un médecin général-major (Pierre Neirinckx depuis le ).
Il est supérieur au grade de général de brigade (en néerlandais : brigadegeneraal) dans les trois Composantes et en dessous du grade de lieutenant général (Luitenant-generaal) dans les Composantes terre et air. Il est donc bien le correspondant d'un major général européen ou d'un général de division français.
On s'adresse, suivant le règlement en vigueur, au général-major en disant « Général », mais par politesse, en français, et aussi par respect du prédicat, les militaires subalternes disent toujours « Mon » avant le grade.
On s'adresse à l'amiral de division en disant « Amiral ».
L'insigne des manchesUn lieutenant-général de l'Armée canadienne (à gauche) serre la main d'un lieutenant-général de l'Aviation royale canadienne (à droite).
Dans l'US Army (l'Armée de terre), l'US Marine Corps (le Corps des Marines) et l'US Air Force (l'Armée de l’air), en considérant l'ordre hiérarchique ascendant, le grade de major général (en anglais : major general), doté de deux étoiles, est précédé de celui de « brigadier général » (brigadier general, une étoile) et suivi de celui de « lieutenant général » (lieutenant general, trois étoiles).
Un major général américain est aussi appelé « général deux étoiles » (a two-star general) en raison de l'insigne qu'il porte.
Les généraux deux étoiles de toutes les armes peuvent également servir comme officiers d'état-major de haut rang au Pentagone, siège du ministère de la Défense américain.
Parce qu'aucun grade de brigadier général n’est utilisé au Japon, « général major » est le grade de commandant de brigade. En conséquence, le grade de général major est équivalent à celui de général de brigade, autrement dit il s'agit du premier grade d’officier général.
Autrefois, dans l'armée impériale japonaise, ce grade était appelé rikugun-shōshō (陸軍少将).
Actuellement, il est connu sous l'appellation rikushōho (陸将補) dans la force terrestre d'autodéfense japonaise, et sous l’appellation kūshōho (空将補) dans la force aérienne d'autodéfense japonaise.