L’Oberkommando der Wehrmacht (OKW ; en français, le « Haut Commandement de la Wehrmacht » ou le « Haut Commandement des Forces armées ») était l'organe de commandement suprême des forces armées allemandes de 1938 à 1945.
L'autorité effective de l'OKW sur les états-majors de ces trois armées (terre, air, mer) venait de ce que Hitler était le commandant en chef des forces armées (en allemand : Oberbefehlshaber der Wehrmacht).
Au cours de la guerre, Hitler a progressivement transféré certaines compétences de l'OKH à l'OKW, plus docile à son égard. Dès 1940, la Norvège a ainsi été le premier théâtre d'opérations sous la responsabilité directe de l'OKW. En outre, à partir de , à la suite des difficultés rencontrées au cours de la bataille de Moscou, Hitler a démis de ses fonctions le commandant en chef de l’OKH (le GeneralfeldmarschallWalther von Brauchitsch) et en a assuré le commandement direct. Il disposait ainsi d’un OKW docile et d’une gestion directe de l'OKH. Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’OKW supervisait les opérations militaires sur tous les fronts à l'exception du front de l’Est, seul resté sous la responsabilité de l'OKH. L'OKW avait ainsi perdu son rôle stratégique de commandement suprême pour devenir un commandement opérationnel parallèle aux états-majors des trois armées.
L'OKW émettait un rapport quotidien d'information, appelé le Wehrmachtbericht.
Le général Walter Warlimont, adjoint de Jodl, a laissé un récit de son expérience à l'OKW de 1939 à 1944 traduit en français sous le titre Cinq ans au Grand Quartier général de Hitler[2].
Les unités combattantes de la Waffen-SS, quant à elles, ne faisaient pas partie de la Wehrmacht mais la conduite de leurs opérations était assurée par l'OKW, en coordination avec celles de la Wehrmacht.