Élections communales et provinciales belges de 2024

En Wallonie, le gouvernement mené par Elio Di Rupo a décidé de confier au Conseil des Élections locales, nouvellement créé, la charge de valider les élections^[1]. Il se compose des cinq gouverneurs de province, avec voix délibérative ainsi que de trois experts avec voix consultative. Les dossiers soumis à ce Conseil seront instruits par le Service public de Wallonie.

En Région flamande, le conseiller de la majorité ayant obtenu le plus grand nombre de voix de préférence deviendra bourgmestre, comme c’est déjà le cas en Région wallonne^[2].

À Bastogne et Bertogne, les électeurs voteront pour les mêmes listes afin de former le conseil communal de la nouvelle commune fusionnée^[3].

Les élections locales de 2024 s'inscrivent dans un contexte particulier. En effet, elles suivent de quelques mois les élections fédérales, régionales et européennes dans le cadre d'une « super-année électorale ». La campagne pour ces élections locales commencera très rapidement après les autres élections. Il est possible que ces élections locales impactent les formations des gouvernements au niveau régional et fédéral^{[réf. nécessaire]}.

Le Code de la démocratie locale et de la décentralisation fixe les modalités électorales en Région wallonne. À part dans les 9 communes germanophones, le vote aura lieu exclusivement sur des bulletins en papier.

Dans les communes à facilités linguistiques de Fourons, Comines-Warneton et de la périphérie de Bruxelles, les échevins et les membres des CPAS sont élus directement.

Fin septembre 2019, le gouvernement flamand supprime le vote obligatoire aux élections communales et provinciales, tout en le maintenant pour les autres scrutins. Le scrutin direct est également introduit pour l'élection des bourgmestres, sur le modèle wallon^[4],[5].

En Wallonie, une limitation des dépenses électorales sur les réseaux sociaux est prévue pour les listes et les candidats à hauteur de 50% du montant total qui peut être dépensé.