Élections générales espagnoles de 1996

élection politique espagnole

Élections générales espagnoles de 1996
350 sièges du Congrès des députés
(Majorité absolue : 176 sièges)
208 sièges (sur 257) du Sénat
Type d’électionÉlection législative
Corps électoral et résultats
Population40 231 253
Inscrits32 531 833
Votants25 172 058
77,38 % en augmentation 0,9
Votes exprimés25 046 276
Votes nuls127 872
PP – José María Aznar
Voix9 716 006
38,79 %
en augmentation 3,4
Députés élus156en augmentation 14
Sénateurs élus112en augmentation 19
PSOE – Felipe González
Voix9 425 678
37,63 %
en diminution 1,2
Députés élus141en diminution 18
Sénateurs élus81en diminution 14
IU – Julio Anguita
Voix2 639 774
10,54 %
en augmentation 1
Députés élus21en augmentation 3
Sénateurs élus0en stagnation
CiU – Joaquim Molins
Voix1 151 633
4,60 %
en diminution 0,3
Députés élus16en diminution 1
Sénateurs élus8en diminution 2
Congrès des députés
Diagramme
Sénat
Diagramme2
Président du gouvernement
SortantÉlu
Felipe González
PSOE
José María Aznar
PP
infoelectoral.mir.es

Les élections générales espagnoles de 1996 (en espagnol : Elecciones generales de España de 1996, désignées sous le numéronyme 3-M) se tiennent de manière anticipée le dimanche , afin d'élire les 350 députés et 208 des 257 sénateurs de la VIe législature des Cortes Generales.

Après 14 ans au pouvoir, le président du gouvernement socialiste Felipe González est contraint de convoquer les élections avec un an et demi d'avance, ayant perdu l'appui extérieur des nationalistes catalans de Jordi Pujol, qui a fait voter à l'automne le rejet du projet de loi de finances. Depuis sa victoire à la majorité relative de 1993, la stabilité de son gouvernement était en effet tributaire du soutien sans participation des partis nationalistes périphériques basque et catalan.

Le Parti populaire, déjà vainqueur des élections européennes de 1994, puis municipales et régionales de 1995, s'impose avec la majorité relative, mais son avance sur le Parti socialiste est plus faible qu'attendu. Comme Felipe González avant lui, le chef de file du PP José María Aznar est donc dépendant de l'appui des nationalistes de Convergence et Union et du Parti nationaliste basque. Il parvient à conclure un pacte avec eux ainsi qu'avec la Coalition canarienne, lui permettant d'être investi président du gouvernement deux mois après le scrutin et de provoquer la première alternance depuis 1982.

Contexte

Victoire minoritaire du PSOE

Lors des élections générales anticipées du 6 juin 1993, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) du président du gouvernement Felipe González, au pouvoir depuis 1982, s'impose pour la quatrième fois consécutive. Avec 159 députés sur 350 au Congrès des députés, il perd cependant la majorité absolue dont il disposait. Le Parti populaire (PP) de José María Aznar obtient 141 sièges, soit 34 de plus qu'au scrutin précédent, et le Centre démocratique et social (CDS) perd l'ensemble de ses 14 élus[1].

Juste avant l'ouverture de la séance d'installation de la Ve législature, le , le Parti socialiste, Convergence et Union (CiU) et le Parti nationaliste basque (EAJ/PNV) concluent un accord pour la répartition des postes au sein des bureaux des chambres des Cortes Generales, ce qui assure les réélections des socialistes Félix Pons au Congrès des députés et Juan José Laborda au Sénat[2]. Lors de leurs entretiens avec le roi Juan Carlos Ier, préalables à la désignation d'un candidat à l'investiture, les représentants des deux partis nationalistes indiquent leur soutien à Felipe González[3].

Le , Felipe González est donc réélu président du gouvernement par 181 voix pour et 165 voix contre[4], le Parti nationaliste basque votant favorablement à un tel scrutin pour la première fois depuis 1977[5]. Le chef de l'exécutif présente le son quatrième exécutif[6], que le PNV a refusé d'intégrer en prenant le ministère de l'Industrie[7].

Succès de la droite aux élections européennes et locales

Lors des élections européennes du 12 juin 1994, le Parti populaire arrive en tête avec environ 40 % des suffrages exprimés, contre 30 % pour le Parti socialiste. Ce résultat marque la première victoire de l'opposition libérale-conservatrice sur la social-démocratie au pouvoir, affectée pour sa part par un contexte de forte tension sociale et la multiplication des affaires politico-financières. Au soir du scrutin, l'entourage de Felipe González s'entretient avec les dirigeants de Convergence et Union et du Parti nationaliste basque, qui écartent une remise en cause de leur soutien sans participation[8].

Les élections régionales et municipales du sont de nouveau marquées par le succès du Parti populaire. Devançant d'un point et environ quatre millions de voix le Parti socialiste, le PP remporte la majorité absolue dans 32 des 50 capitales de province et dans cinq communautés autonomes. Il accède aux gouvernements de la communauté de Madrid, de La Rioja et de la région de Murcie et arrive en tête dans la Communauté valencienne, en Aragon et dans les Asturies, tout en conservant le pouvoir avec une majorité absolue aux îles Baléares et en Castille-et-León. Il prend les mairies de Saragosse, Valladolid, Vigo, Alicante, Las Palmas de Grande Canarie, vire en tête à Séville, Cadix ou encore Malaga, et garde les municipalités de Madrid et Valence. Le PSOE ne conserve que quelques réduits, comme la Castille-La Manche, Barcelone ou La Corogne, et perd sa majorité absolue en Estrémadure[9].

Rupture avec les nationalistes catalans

Le , le comité de liaison de Convergence et Union décide de mettre un terme à sa posture de soutien sans participation, appelle le président du gouvernement à convoquer des élections générales au premier trimestre de l'année 1996, une fois achevée la présidence espagnole de l'Union européenne, et refuse de se positionner quant au vote du projet de loi de finances pour 1996[10]. La direction de Convergence et Union indique le suivant son intention de proposer au Congrès le rejet du projet de budget de l'État, ce qu'elle considère équivaloir à une motion de censure[11]. Felipe González indique une semaine plus tard qu'il a alors l'intention de prononcer la dissolution des Cortes Generales dans un proche avenir, afin de que des élections générales anticipées se tiennent en [12].

Les nationalistes catalans déposent officiellement le leur motion de renvoi au gouvernement du projet de loi de finances pour 1996, assumant totalement que leur seul motif est de faire échouer l'exécutif afin que ce dernier convoque de nouvelles élections législatives et sénatoriales[13]. Lors de la séance du , le Congrès adopte la motion par 183 voix pour, 158 voix contre et une seule abstention, seul le Parti socialiste s'opposant à la proposition de Convergence et Union[14]. Proclamé candidat à la présidence du gouvernement par le comité fédéral du PSOE le [15], Felipe González indique six jours plus tard que les élections générales anticipées se tiendront le [16]. Le décret de dissolution du Congrès des députés et du Sénat est publié au Bulletin officiel de l'État (BOE) le suivant[17].

Mode de scrutin

Pour le Congrès des députés

Le palais des Cortès, siège du Congrès des députés.

Le Congrès des députés est composé de 350 sièges pourvus au scrutin proportionnel plurinominal à listes fermées dans 52 circonscriptions correspondant aux 50 provinces du pays ainsi qu'aux villes autonomes de Ceuta et de Melilla. Le nombre de députés qui leur est alloué est variable en fonction de leur population, avec néanmoins un minimum de deux sièges par province, à l'exception des villes autonomes qui n'ont chacune en tout qu'un seul siège et pour laquelle les élections se tiennent donc de facto au scrutin uninominal majoritaire à un tour[18].

Après décompte des voix, les sièges sont répartis selon la méthode d'Hondt dans chacune des circonscriptions. Ne peuvent prétendre à la répartition des sièges que les listes ayant franchi le seuil électoral de 3 % des suffrages exprimés. Dans la pratique, ce seuil se révèle plus élevé dans les circonscriptions ayant peu de sièges à pourvoir. Il est ainsi en réalité de 25 % dans les provinces ne comptant que trois sièges. Le vote blanc est reconnu et comptabilisé comme suffrage exprimé, ce qui élève légèrement le seuil réel par rapport à un système classique où ils ne sont pas reconnus[18].

Répartition des sièges à pourvoir par circonscription[19]
CirconscriptionsDéputés
Madrid34
Barcelone ( 1)31
Valence16
Séville ( 1)13
Alicante ( 1)11
Málaga10
Asturies, Biscaye, Cadix, La Corogne et Murcie9
Pontevedra8
Îles Baléares, Cordoue, Grenade, Las Palmas, Santa Cruz de Tenerife et Saragosse7
Badajoz, Guipuscoa, Jaén, Tarragone6
Almería, Cáceres, Cantabrie, Castellón, Ciudad Real, Gérone, Huelva, León, Navarre, Tolède et Valladolid5
Álava, Albacete, Burgos, Lérida, Lugo ( 1), Ourense, La Rioja et Salamanque4
Ávila, Cuenca, Guadalajara, Huesca, Palencia, Ségovie, Soria, Teruel et Zamora3
Ceuta et Melilla1

Pour le Sénat

Le palais du Sénat, siège du Sénat.

Le Sénat est composé de 257 sénateurs dont 208 élus au scrutin direct, les 49 restants étant élus par les parlements des 17 communautés autonomes.

Les sénateurs élus par la population le sont au scrutin majoritaire plurinominal dans 59 circonscriptions plurinominales correspondant aux provinces du pays et à Ceuta et Melilla, à l'exception des deux communautés autonomes archipélagiques. Les principales îles des archipels des Baléares et des Canaries sont en effet dotées de leurs propres circonscriptions. Il y a ainsi quatre sénateurs pour chacune des 47 provinces de la péninsule, trois sénateurs pour les îles de Grande Canarie, Majorque et Tenerife, deux sénateurs respectivement pour Ceuta et Melilla, et un sénateur pour les îles de Minorque, Fuerteventura, La Gomera, Ibiza-Formentera, El Hierro, Lanzarote, et La Palma.

Les assemblées législatives des communautés autonomes désignent aussi des sénateurs, à raison d'un de droit par communauté, plus un siège supplémentaire par tranche d'un million d'habitants. Le nombre est de ce fait variable en fonction de l'évolution démographique. Il était de 49 en . Ces élections indirectes ont lieu pour chaque assemblée communautaire peu après leurs renouvellements, et ne coïncident donc pas nécessairement avec les élections au scrutin populaire.

Campagnes

Principales forces politiques

Force politiqueChef de fileIdéologieRésultats en 1993
Parti socialiste ouvrier espagnol
(es) Partido Socialista Obrero Español
PSOEFelipe González
Président du gouvernement
Centre gauche
Social-démocratie, progressisme
38,8 % des voix
159 députés
96 sénateurs
Parti populaire
(es) Partido Popular
PPJosé María Aznar
Député de Madrid
Centre droit à droite
Libéral-conservatisme, démocratie chrétienne
35,4 % des voix[a]
142 députés
93 sénateurs
Izquierda Unida
Gauche unie
IUJulio Anguita
Député de Madrid
Gauche à gauche radicale
Communisme, socialisme démocratique, républicanisme
9,6 % des voix
18 députés
0 sénateur
Convergence et Union
(ca) Convergència i Unió
CiUJoaquim Molins
Député de Barcelone
Centre droit
Catalanisme, libéral-conservatisme, démocratie chrétienne
4,9 % des voix
17 députés
10 sénateurs
Parti nationaliste basque
(es) Partido Nacionalista Vasco
(eu) Euzko Alderdi Jeltzalea
EAJ/PNVIñaki Anasagasti
Député de Biscaye
Centre droit
Nationalisme basque, démocratie chrétienne, régionalisme
1,2 % des voix
5 députés
3 sénateurs

Sondages

Le graphique ci-dessous est une synthèse des résultats des sondages réalisés depuis les élections du 6 juin 1993.

Graphique représentant les résultats des sondages depuis les élections générales de 1993.
  • PP
  • PSOE
  • IU
  • CiU
  • PNV
  • CDS

Principaux événements

Résultats

Congrès des députés

Résultats des élections au Congrès des députés
Force politiqueVoix%+/-Sièges+/-
Parti populaire (PP)9 224 69636,83  0,19146  12
Parti populaire-Parti aragonais (PP-PAR)370 9751,48  0,19[a]8  3[a]
Union du peuple navarrais-Parti populaire (UPN-PP)120 3350,48 2  1
Total Parti populaire9 716 00638,79 [a]156  14[a]
Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE)7 894 53531,52  1,84122  19
Parti des socialistes de Catalogne (PSC)1 531 1436,11  0,6919  1
Total Parti socialiste ouvrier espagnol9 425 67837,63  1,15141  18
Izquierda Unida (IU)2 639 77410,54  0,9921  3
Convergence et Union (CiU)1 151 6334,60  0,3416  1
Parti nationaliste basque (EAJ/PNV)318 9511,27  0,035
Coalition canarienne (CC)220 4180,88 4
Bloc nationaliste galicien (BNG)220 1470,88  0,342  2
Herri Batasuna (HB)181 3040,72  0,162
Gauche républicaine de Catalogne (ERC)167 6410,67  0,131
Partido Andalucista (PA)134 8000,54  0,130
Eusko Alkartasuna (EA)115 8610,46  0,091
Union valencienne (UV)91 5750,37  0,111
Les Verts européens (es) (LVE)61 6890,25Nv0
Chunta Aragonesista (CHA)49 7390,20  0,170
Autres partis[b]307 7151,230
Vote blanc243 3450,97  0,17
Suffrages exprimés25 046 27699,50
Votes nuls125 7820,50
Total25 172 058100,00350
Abstention7 359 77522,62
Inscrits/Participation32 531 83377,38

Par communauté autonome et circonscription

Sénat

Résultats des élections au Sénat
PartiÉlus+/-
Parti populaire (PP)106  16
Union du peuple navarrais (UPN)3
Parti aragonais (PAR)3  3
Total Parti populaire112  19
Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE)73  17
Parti des socialistes de Catalogne (PSC)8  2
Total Parti socialiste ouvrier espagnol81  15
Convergence et Union (CiU)8  2
Parti nationaliste basque (EAJ/PNV)4  1
Coalition canarienne (CC)1  4
Parti des indépendants de Lanzarote (es) (PIL)1  1
Indépendant1  1
Herri Batasuna (HB)0  1
Total208

Analyse

Parti vainqueur par circonscription et intensité de sa victoire.

Avec une participation en hausse de près de deux points par rapport à 1993, soit la troisième plus forte depuis 1977[20], le Parti populaire (PP) de José María Aznar s'impose devant le Parti socialiste (PSOE) de Felipe González, au pouvoir depuis quatre législatures. Cette victoire n'est cependant pas suffisante pour gouverner seul, contrairement à ce que les sondages pré-électoraux laissaient entendre[21], et la répartition finale rend le Parti populaire dépendant des forces politiques nationalistes[22].

Les résultats donnent une nette victoire aux partis de centre droit, mais les 156 députés du PP représentent à cette époque la plus courte majorité relative depuis la Transition démocratique. Dans la mesure où les partis de gauche et centre gauche réunissent 166 parlementaires, le soutien de la Coalition canarienne (CC) et de l'Union valencienne (UV), alliés régionaux du Parti populaire qui remportent 5 sièges, sont insuffisants pour provoquer l'alternance. Avec 16 députés, la clé de la stabilité réside, à nouveau, dans le positionnement de Jordi Pujol et de sa formation Convergence et Union (CiU)[23].

Le Parti populaire s'impose dans 34 circonscriptions sur 52 et dans 13 communautés autonomes sur 17. La déroute attendue du Parti socialiste est déjouée par la mobilisation de son électorat en Andalousie, en Catalogne et en Estrémadure, tandis qu'il l'emporte dans 15 circonscriptions électorales. Les trois restantes reviennent aux partis nationalistes catalan et basque. Au Sénat, le Parti populaire s'adjuge la majorité absolue des sièges à pourvoir[24].

Suites

José María Aznar forme son gouvernement le .

Le , alors que José María Aznar n'est pas encore formellement candidat à la présidence du gouvernement, le Parti populaire engrange le premier soutien dans la perspective du débat d'investiture, en raison d'un pacte avec la Coalition canarienne par lequel le futur gouvernement s'engage à améliorer la décentralisation, le régime économique et fiscal spécifique des Canaries, ainsi que l'emploi et les infrastructures sur l'archipel[25]. Le Parti populaire et Convergence et Union concluent le un accord de soutien sans participation, le « pacte du Majestic », valable pour toute la législature et qui prévoit notamment la suppression des gouverneurs civils, le transfert de la gestion des infrastructures portuaires de l'État à la généralité de Catalogne et la suppression du service militaire obligatoire[26]. Deux jours plus tard, une entente est passée entre le Parti populaire et le Parti nationaliste basque, qui organise le transfert des compétences relatives à la formation continue, la restitution du patrimoine du PNV saisi lors de la Guerre civile et la mise en œuvre intégrale du statut d'autonomie de 1979[27].

Le roi Juan Carlos Ier, après avoir consulté les forces politiques, indique le au président du Congrès des députés, Federico Trillo, qu'il propose José María Aznar comme candidat à l'investiture des parlementaires[28]. Le , Federico Trillo convoque formellement le débat et le vote d'investiture pour les et , ce qui l'oblige à obtenir l'accord du bureau puis de la conférence des porte-paroles pour tenir une session un samedi et à forcer la publication du Bulletin officiel de l'État un dimanche[29].

Le , José María Aznar obtient l'investiture du Congrès par 181 voix pour, 166 voix contre et 1 abstention, les 2 députés d'Herri Batasuna étant absents, ce qui marque la première accession du Parti populaire au pouvoir national, même s'il se réclame de l'héritage de la défunte UCD. Il bénéficie, comme prévu, du soutien du PP, de CiU, du PNV et de la CC, tandis que l'Union valencienne s'abstient et que le Parti socialiste, Izquierda Unida et trois partis nationalistes de gauche s'opposent[30]. Il est assermenté le lendemain au palais de la Zarzuela devant le roi, la reine Sophie, le président du gouvernement Felipe González, les présidents du Congrès des députés, Federico Trillo, du Sénat, Juan Ignacio Barrero, du Tribunal constitutionnel, Álvaro Rodríguez Bereijo (es), du Conseil général du pouvoir judiciaire et du Tribunal suprême, Pascual Sala, et du ministre de la Justice et de l'Intérieur, Juan Alberto Belloch, en sa qualité de grand notaire du Royaume, faisant usage de l'expression « je jure » et non « je promets » comme son prédécesseur en avait l'habitude[31].

José María Aznar dévoile, le jour-même de sa prestation de serment, la composition de son gouvernement, qui compte 14 ministres dont deux vice-présidents et quatre femmes[32]. La nouvelle équipe gouvernementale prête serment devant le roi puis entre en fonction le [33].

Notes et références

Notes

Références

Voir aussi

Articles connexes

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