1815 en France

Cette page concerne l'année 1815 du calendrier grégorien.

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7 mars : arrivée de Napoléon à Grenoble. Charles de Steuben.
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 Sommaire : Haut - Janvier - Février - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Août - Septembre - Octobre - Novembre - Décembre 

Janvier

Février

Mars

Marche de Napoléon dans le Var. Gravure de 1889.
11 mars : Lettre de Napoléon à Marie Louise à son retour de l'ile d'Elbe
  • 11 mars :
    • démission de Soult à la suite d'une rumeur de complot de l'armée envers Louis XVIII[9].
    • proclamation du roi aux armées sur les mesures à prendre contre l'invasion du territoire par Bonaparte[5].
  • 12 mars : Napoléon reçoit à Lyon les autorités constituées. Proclamation du comte de Fargues, maire de Lyon, aux habitants de la ville, favorable à l'empereur[5].
  • 13 mars :
    • déclaration du Congrès de Vienne qui met Napoléon au ban de l'Europe[10].
    • à Lyon, Bonaparte publie une série de décrets préparés à l'île d'Elbe pour le rétablissement de l'empire[5].
  • 16 mars : discours de Louis XVIII aux chambres, appelant à la défense de la charte coûte que coûte[5].
Arrivée de Napoléon Bonaparte aux Tuileries, le . Caricature royaliste. Napoléon demande la paix aux Alliés, qui le mettent en retour au ban de l’Europe, renouvelant le pacte de Chaumont. Il se décide alors à prendre l’initiative de l’attaque.

Avril

Mai

Juin

16 juin : bataille de Ligny.
18 juin : bataille de Waterloo.

Juillet

Occupation : les troupes Alliées envahissent la majeure partie de la France : les Britanniques, connus pour payer ce qu’ils prennent, occupent les pays entre la Seine et la frontière belge, déjà mis à sac par les autres en 1814 ; les Prussiens ceux entre la Seine, la Loire et la Bretagne occidentale où rien n’a encore été pris. Russes, Saxons, Hessois, Wurtembergeois se répandent entre le Rhin et la Loire tandis que les Autrichiens avancent jusqu’en Ardèche et le Gard à l’appel du préfet royaliste qui craint que les excès de la Terreur blanche ne rallume les guerres de Religion. Les Prussiens se livrent à des pillages et à des exactions de tout genre. Des villages entiers sont incendiés. Le nombre de soldats étrangers cantonnés en France passe de 150 000 environ deux semaines après Waterloo à plus de 1 236 000 deux mois plus tard. Le 15 juillet, le gouvernement royaliste prend en charge leur solde et leur entretien, et un mois plus tard une contribution exceptionnelle de cent millions est levée sur les propriétaires et patentés, répartie sur les royalistes modérés et les partisans de l’empereur.
  • 1er juillet : dernière victoire des troupes impériales napoléoniennes à la bataille de Rocquencourt sur les Prussiens[13].
  • 3 juillet :
  • 8 juillet : retour du roi Louis XVIII à Paris[2].
  • 9 juillet :
  • 9 juillet - 26 septembre : Joseph-Dominique Louis dit baron Louis revient aux finances après les Cent-Jours[25]. Il doit payer la campagne de Belgique, les frais des troupes Alliées, 150 millions pour 1815. Les prélèvements des opposants réduisent la matière imposable et l’effort exigé est très dur. La Terreur blanche menace les mauvais contribuables accusés de sympathie pour l’usurpateur et contribue à la restauration du crédit de l’État. Corvetto, qui lui succède, doit payer 130 millions par an de frais d’occupation (pour 150 000 hommes), qui s’ajoutent aux 700 millions d’indemnité de guerre et aux gratifications (trois millions au maréchal prussien Blücher). Il propose la création d’une Caisse d’amortissement, soutenant le crédit par d’éventuels achats de rentes ; il échoue devant l’opposition des ultras qui veulent récupérer les anciens biens des immigrés. Un emprunt est négocié avec divers banquiers étrangers au taux de 52,50 % par le munitionnaire Ouvrard[26].
  • 12 juillet : reddition de Maubeuge[27].
  • 13 juillet : ordonnance du roi portant dissolution de la Chambre des députés, convocation des collèges électoraux et règlement provisoire pour les élections[28].
  • 15 juillet : Napoléon se rend à bord du Bellerophon, où il se rend aux Anglais[5].
  • 16 juillet :
    • le Bellérophon appareille pour l'Angleterre[5].
    • ordonnance du Roi relative à l'organisation d'une nouvelle armée[28].
  • 17 juillet : troubles à Nîmes et dans le Gard entre catholiques et protestants, accusés de bonapartisme. Plusieurs maisons sont pillées, des particuliers sont tués[5].
  • 20 juillet : ordonnance concernant l'exécution de la loi du relative à la liberté de la presse[28].
  • 24 juillet : promulgation par Louis XVIII d'une ordonnance rédigée par Fouché qui ordonne l'arrestation de plusieurs officiers ayant favorisé le retour de Napoléon[5].
  • 26 juillet : le Bellérophon mouille en rade de Plymouth, Napoléon est retenu à son bord[5].
  • 31 juillet : les Britanniques annoncent à Napoléon, toujours à bord du Bellérophon, leur intention de l'exiler à Sainte-Hélène[29].

Août

Transfert de Napoléon du Bellerophon au Northumberland,

Septembre

Octobre

Novembre

Décembre

L'Exécution du maréchal Ney, Jean-Léon Gérôme.

Notes et références

Articles connexes