XVIIe siècle

siècle

Millénaires :

Ier millénaireIIe millénaireIIIe millénaire


Siècles :
XVIe siècleXVIIe siècleXVIIIe siècle


Décennies :

16001610162016301640
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Années :

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Le XVIIe siècle (ou 17e siècle) commence le et finit le .

Il s'étend entre les jours juliens 2 305 813,5 et 2 342 337,5[1],[2].

En France, les historiens font commencer le XVIIe siècle avec l'assassinat du roi Henri IV en 1610 et le font terminer avec la mort de Louis XIV en 1715.

Le XVIIe siècle est marqué par la naissance de la science moderne avec Galilée, par la guerre de Trente Ans, et par la poursuite de la colonisation européenne des Amériques.

Généralités datées du XVIIe siècle

Événements

Afrique

Figurine africaine, Venise, XVIIe siècle.
  • Au cours du siècle, 2 à 2,75 millions d’Africains sont déportés vers l’Amérique[3]. 15 000 esclaves par an sont exportés vers le Brésil depuis Luanda et de Benguela en Angola pendant le XVIIe et le XVIIIe siècle. Les Français opèrent surtout sur les côtes sénégalaises et ivoiriennes, tandis que les Anglais se partagent le monopole de la traite au Bénin avec les Français et les Portugais et sur la Côte de l'Or avec les Hollandais.
  • Vers 1596-1637 : règne de Sulayman Solong (en), premier sultan du Darfour. Il fonde la dynastie Keira (en) (ou Kayra) qui s’impose au détriment des Toundjour[4].
  • Vers 1600-1850 : le commerce des Diakhanké (« les gens de Dia », sur le Niger) prospère de 1600 environ jusqu’au milieu du XIXe siècle, entre Ségou et Sikasso à l’est, le cours supérieur de la Gambie et du Sénégal à l’ouest et le Fouta-Djalon au sud. Ils transportent vers la côte des esclaves, l’or acheté au Bambouk, des tissus de coton fabriqués dans leurs propres villages, de l’ivoire et de la cire, qu’ils échangent avec les produits usuels de la traite avec les Européens. Ils participent également au commerce interafricain : ils fournissent à la Sénégambie des noix de kola, du beurre de karité, du fer et des tissus ; vers le Niger, il ramènent principalement du sel et d’autres tissus[5].
  • Vers 1600-1623 : règne du souverain tutsi Ruganzu II Ndori[6]. Il étend le royaume du Rwanda[7].
  • 1610-1790 : le Royaume d'Oyo, au sud-est du Nigeria, est à son apogée[8]. Les Yoruba sont parmi les premières victimes de la traite organisée par les Portugais par les ports de Badagry et Porto Novo. Soumis et razziés par leurs voisins aux XVIe et XVIIe siècles, ils parviennent à s’organiser et combattent victorieusement les Dahoméens à qui ils imposent tribut pendant plus d’un siècle[9] (1738-1850)[10]. Le pouvoir du royaume d'Oyo appartient à un sénat de notables (Ogboni) qui peut mettre fin aux fonctions de l’Alaafin (en) en lui prescrivant le suicide[11]. Les cités ont une large autonomie.
  • 1613-1702 : dynastie des Mouradites à Tunis[12].
  • 1635-1665 : apogée du royaume du Baguirmi sous le règne du mbang Bourkoumanda, qui s'empare du Borkou[9]. La puissance du Baguirmi, territoire musulman qui a conservé des coutumes pré-islamiques, continue de croître au cours du siècle. Les royaumes du Soudan Tchadien, (Kanem-Bornou, Baguirmi, Ouaddaï) ont des cours nombreuses. Les prétendants éventuels au trône sont éborgnés ou aveuglés. Les guerres s’accompagnent de razzias d’esclaves[13].
  • 1652 : fondation de la colonie du Cap[14].
  • Vers 1669-1674 : paroxysme de la « guerre des marabouts » au Sénégal. Un grand nombre de Peul se convertissent à l’Islam au cours du siècle. Une série de guerres saintes ébranle dynastie des Denianké au Fouta-Toro et conduit à la fondation du royaume théocratique du Boundou par le marabout Malick Sy[15].
  • 1679 : la compagnie du Sénégal créée en 1673 par des marchands Dieppois et Rouennais obtient le monopole de la traite après avoir fondé les comptoirs de Saint-Louis du Sénégal (1659) et de l’île de Gorée (1677)[16].
  • XVIIe :

Madagascar

Amérique

Asie et Pacifique

Isolationnisme au Japon pendant l’Époque d’Edo à la suite de la publication des cinq édits Sakoku qui ferment le pays aux étrangers et défendent à tous les Japonais de se rendre à l'étranger (1633-1639)[28]. La société japonaise se fige sous le contrôle de l’État : le bushi (aristocratie), ne concerne que 7 % de la population, avec en tête quelques grandes familles possédant de très grands fiefs (daimyo). À la base, les samouraï sont les « nourris » des daimyô par une solde en riz. Leur rôle héréditaire est purement militaire. L’ordre militaire est cimenté par des privilèges et un code de valeur (bushido). Les paysans (83 % de la population) vivent dans des villages ayant une certaine autonomie. Ils se répartissent en propriétaires (honhyakusho) avec leurs serviteurs héréditaires (fudaï) et en tenanciers des féodaux (shanin). Les villes rares (10 % de la population) abritent les artisans (shokunin) et les marchands (shanin)[29].


Europe

L'Europe du XVIIe siècle est le théâtre de nombreux conflits, notamment entre catholiques et protestants et entre les puissances coloniales :

  • Dans l’Empire, les conditions de vie des paysans s’améliorent au XVIe – XVIIe siècle. La corvée s’alourdit dans les territoires héréditaires des Habsbourg, sauf au Tyrol, où elle n’existe pas. Les paysans sont en plus soumis à l’impôt « rustique » dû au roi pour les besoins de la guerre. Des mesures sont prises pour les protéger : dans la partie de la terre confiée aux paysans en censive (Rustikalland) apparaît un système de baux emphytéotiques de longue durée, qui leur garantissent la jouissance de la tenure. Des grands domaines se forment ou s’accroissent, soit par l’achat de propriétés plus petites ou de bien de couronne, soit par la conquête des terres incultes. C'est la « terre domaniale » (Dominikalland), dont la partie mise en valeur par les corvées des paysans devient la réserve. Les seigneurs obligent leur tenanciers à leur céder leurs surplus en exclusivité, qui revendus sur le marché leur procure du numéraire. Ils jouissent également du monopole des alcools pour les tavernes, des brasseries et des moulins et développent souvent des industries rurales sur leurs domaines : tissage, fabriques de papier, sucreries, briqueteries. L’assolement triennal se généralise. La culture du maïs et du tabac est introduite. La viticulture se maintient jusqu’à la guerre de Trente Ans, pendant laquelle la Bavière, ennemie des Habsbourg, interdit les importations de vins autrichiens et développe la consommation de bière[59].
  • En Pologne, les jésuites construisent des églises baroques ou rococo, les nobles font bâtir des hôtels influencés par l’art italien ou français. La société polonaise de la Contre-Réforme invente une forme d’art spécifique, le baroque sarmate. Les nobles prétendent descendre des Sarmates, qui auraient dominé les Slaves et donné naissance à la szlachta. La mode du Sarmatisme envahit l’habillement, la coupe de cheveux (le crâne rasé, avec une tresse), la vie quotidienne, les rituels funèbres (portraits peints sur les cercueils). Un nouveau genre littéraire célèbre les hauts faits de ces Sarmates[60].

Personnages significatifs

Politiques

Écrivains et Dramaturges

Voir :

Philosophes

Gottfried Wilhelm Leibniz, savant polymathe, notamment philosophe et mathématicien, s'intéresse à quasiment tous les domaines de son temps.

Linguistes

Grammairiens :

Architectes

Scientifiques

Peintres

Voir aussi :

Musiciens

Voir aussi :

Religieux

Inventions, découvertes, introductions

Voir :

Astronomie

Physique

Mathématiques

Explorations

Médecine

Transports

  • 1602 : premiers rails, dans des mines de la région de Newcastle.
  • 1620 : premier sous-marin de l'époque moderne.
  • 1620 : premiers taxis.

Arts et culture

Façade du château de Vaux-le-Vicomte.

Littérature

Architecture

La dichotomie entre de ces deux termes demeure floue et est de plus en plus réfutée par les historiens de l'architecture.

Peinture

Représentants :

Musique

Notes et références

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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