262^e régiment d'infanterie

• Août 1914 : 262^e régiment d'infanterie
• Février 1918 : dissout, devient un régiment de soutien de l'artillerie spéciale

Le 5 août 1914, le régiment est commandé par le Lieutenant-colonel Henri Camille Thierry de Maugras^[1]. Il est blessé et porté disparu le 27 août à Sailly-Saillisel (Somme)^{[N 1]}. Le 8 septembre 1914, le commandant de Saint-Georges reçoit le commandement du régiment puis est remplacé le jour même par le lieutenant-colonel Charles Moissenet^[2]. Ce dernier est tué le 15 septembre 1914 à Bitry (Oise)^{[N 2]}. Le 7 novembre 1914, le lieutenant-colonel Arcène Boblet prend le commandement du régiment^[3].

Le lieutenant-colonel Boblet quitte le régiment en mai 1916^[4] et le lieutenant-colonel Gizard prend le commandement le 3 juin^[5]. Affecté à un État-major le 10 août, il est remplacé le 16 par le lieutenant-colonel Ernlin^[6].

• 122^e brigade de la 61^e division d'infanterie d'août 1914^[1] à mars 1917.
• 81^e division d'infanterie d'avril 1917 à janvier 1918.

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En août 1914, le 262^e RI est mobilisé à Lorient, à partir du 62^e RI^[7]. À la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.

• La 61^e division est pendant le mois d'août affectée à la défense du gouvernement militaire de Paris^[8].

• Le régiment est engagé pour la première fois aux combats de Sailly-Saillisel (Somme) le 27 et 28 août^[9]

• Bataille de l'Ourcq (secteur de Nanteuil-le-Haudouin) 7 au 9 septembre^[2]

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À partir d'octobre 1914, le régiment rejoint les tranchées du secteur de Tracy-le-Mont / Moulin-sous-Touvent (Oise)^[3]. Il reste en position en soutien sur le secteur de l'Aisne^[10] et occupe en juin les tranchées de la ferme de Quennevières (Moulin-sous-Touvent) conquises par la 62^e DI, les 2^e et 3^e zouaves et le 148^e RI^[11].

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• Bataille de la Somme^[11]

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• secteur de l'Aisne^[12]

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Il est dissout le 16 février 1918 pour devenir un régiment d'accompagnement des chars d'assaut^[13]. Le régiment, unique au sein de l'Armée, est composé de trois bataillons indépendants, à quatre compagnies. Tous les hommes sont équipés du fusil. À chaque groupe de chars lourds Schneider ou Saint-Chamond est affectée une compagnie^[14], divisée en groupes de trois fantassins chargés d'accompagner chaque char et en sections d'accompagnement affectées à chaque batterie de quatre chars^[15]. Les poolus du 262^e participent à la contre-offensive générale lancée le 18 juillet pendant la bataille de la Marne^[16], ainsi qu'aux combats de Tahure le 25 septembre.

Le drapeau du régiment porte les inscriptions La Somme 1916 et Tardenois 1918^[17].

Il est cité à l'ordre de la 81^e division d'infanterie le 1^er janvier 1918^[18] et est donc décoré de la croix de guerre 1914-1918.

Arraôk, En avant !^[19]

• Le photographe Henri Terrier (1887-1918) a servi comme lieutenant à la 23^e compagnie.