Somme (département)

département français

Somme
Blason de Somme
Somme (département)
Administration
PaysDrapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
Amiens
Sous-préfecturesAbbeville
Montdidier
Péronne
Président du
conseil départemental
Stéphane Haussoulier (LR)
PréfetÉtienne Stoskopf[1]
Code Insee80
Code ISO 3166-2FR-80
Démographie
GentiléSamariens
Population566 252 hab. (2021)
Densité92 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 53′ nord, 2° 25′ est
Superficie6 170 km2
Subdivisions
Arrondissements4
Circonscriptions législatives5
Cantons23
Intercommunalités14
Communes772
Liens
Site websomme.fr

La Somme (/sɔm/[Note 1]) est un département français situé dans la région Hauts-de-France. Son nom provient de la Somme, la principale rivière à traverser son territoire. Formant auparavant, avec l'Aisne et l'Oise, l'ancienne région Picardie, il constitue donc depuis 2016, avec quatre autres départements (l'Aisne, le Nord, l'Oise et le Pas-de-Calais), la région Hauts-de-France.

L'Insee et la Poste lui attribuent le code 80. La préfecture et plus grande ville de ce département est Amiens. Les autres villes principales sont Abbeville, Albert et Péronne. Avec ses 566 252 habitants en 2021, il est le 44e département le plus peuplé du pays.

Gentilé

Depuis le , les habitants de la Somme s'appellent les Samariens, en référence au fleuve qui donna son nom au département, la Somme, dont le nom gaulois était Samara.

Ce gentilé était auparavant largement utilisé mais n'est devenu officiel qu'après un sondage réalisé par le conseil départemental de la Somme sur le site Internet « donnonsnousunnom.fr »[2], à l'issue duquel il a obtenu la majorité et a été adopté.

Avant cette opération, les habitants de la Somme n'avaient tout simplement pas de gentilé reconnu.

Blasonnement :
« Écartelé : au premier et au quatrième d'azur aux trois fleurs de lys d'or, au deuxième et au troisième de gueules aux trois lionceaux d'or ; à la burelle d'argent brochant sur la partition. »

Géographie

Arrondissements et cantons.

Le département de la Somme appartient à la région Hauts-de-France. Avant 2016, il faisait partie de la région Picardie. La Somme est limitrophe des départements du Pas-de-Calais, du Nord, de l'Aisne, de l'Oise et de la Seine-Maritime. Le territoire de la Somme est constitué par un plateau crayeux couvert de limon parcouru d’est en ouest par le fleuve qui lui a donné son nom et dont l’estuaire (baie de Somme) s'ouvre sur la Manche. Le fleuve côtier est le plus long du Nord de la France et compte 192 kilomètres pour un bassin versant de 5 842 km2 et un débit de l'ordre de 32 m3/s. Son cours terminal est canalisé entre Abbeville et Saint-Valery-sur-Somme.

Les extrêmes du département :

Climat

Le climat picard est tempéré, soumis aux flux d'ouest de la façade maritime. Les précipitations moyennes annuelles sont comprises entre 600 et 800 mm. La façade maritime, plus exposée, reçoit entre 800 et 1 200 mm par an, mais enregistre des températures les plus clémentes l'hiver (moyenne en janvier d'environ °C) et environ 40 jours de gel contre 70 dans la partie plus continentale. Les températures estivales présentent une moyenne en juillet de 17 °C environ et les temps pluvieux et frais alternent avec des météorologies chaudes et sèches.

Géologie

Le département fait partie du bassin parisien avec une ouverture sur la Manche.

Dans le bassin parisien

Les premiers dépôts du Bassin parisien sont d’âge permien mais ils n'affleurent pas en Picardie. Au Permien, un ensemble de petits bassins recueillent les produits dus à l’érosion de la chaîne hercynienne (cf. Massifs armoricain et central). Au Trias, une transgression marine permet les dépôts dans un bassin centré sur la région du Rhin et des Vosges et un bassin anglo-français centré sur la Manche. Leur réunion lors de la grande transgression marine du Jurassique inférieur constitue le bassin de Paris. Les calcaires du Jurassique supérieur de Picardie (-157 à - 145 Ma) sont les plus anciens affleurements (cf. boutonnière du pays de Bray). La régression marine de la fin du Jurassique supérieur laisse des sédiments calcaires de milieu marin peu profond. Après discordance, des sables grossiers et des argiles se déposent en milieu littoral à continental. Ils appartiennent au faciès wealdien du Crétacé inférieur.

Une série sédimentaire crétacée

L'essentiel du substrat géologique de la Somme est d'âge crétacé composé par :

  • le Coniacien supérieur (entre 15 et 45 m) : une craie blanche, parfois en plaquettes avec quelques niveaux de silex et la présence de dendrites de manganèse et une rare macrofaune ;
  • le Coniacien moyen (entre 15 et 35 m) : une craie blanche pauvre en macrofaune, parfois jaunâtre à la base, avec de rares silex noirs, localement à chailles gris jaunâtre très silicifiées ;
  • le Turonien terminal-Coniacien inférieur (30 à 40 m) : une craie blanchâtre à jaunâtre (altérée) contenant de nombreux silex à patine rosée et riches en fossiles (inocérames, échinides, brachiopodes) ;
  • le Turonien supérieur.

De part et d'autre de la Manche, les mêmes falaises (Ault-Onival, Boulonnais, Douvres) sont issues de la même continuité géologique de dépôts de craie du Bassin parisien. La Manche est une mer épicontinentale.

Le Quaternaire

Les limons des plateaux, anciens et récents, constituent la couverture géologique supérieure du département. Il s'agit d'une formation superficielle homogène constituée par un limon lœssique (éolien), beige ou brun-rouge, d'âge quaternaire sur une épaisseur de quelques mètres. Ces limons tapissent les plateaux crayeux alors que les fonds de vallées et de vallons sont généralement occupés par des tourbes et des tufs calcaires.

Le Quaternaire a été le théâtre d'alternance de périodes glaciaires et interglaciaires (sans qu'il y ait de glaciers sur les plateaux et les plaines du Nord et de la Picardie) qui ont façonné les larges modelés des versants et des fonds de vallées. Les dépôts des terrasses alluviales ont été occupés dès 400 - 350 000 ans par les premiers hommes (voir Cagny, Étricourt-Manancourt) et ont donné naissance à la Préhistoire.

Les lœss constituent la base de la fertilité des sols actuels ; cette qualité de formation superficielle associée à une topographie peu contrastée ont permis l'installation en Picardie des populations danubiennes au Néolithique.

Les milieux naturels

Les espaces naturels

La politique départementale est désormais sensible à la protection des paysages traditionnels dont certains milieux sont issus (pâturage en fond de vallons humides ou sur coteaux calcaires — larris —, fosses de tourbage et étangs). Les espaces « naturels » sont reconnus importants pour la préservation de la biodiversité et la richesse des habitats du département (cordons de galets et de dunes, milieux estuariens, falaises mortes et vives, marais, prairies humides, bois et larris), la protection des ressources en eau et des paysages (fonction récréative). Une cinquantaine de sites sont préservés et mis en valeur depuis 1980 (5 000 ha), par une politique de gestion des espaces naturels sensibles en partenariat avec l'Europe, l'État, la Région, le Conservatoire du Littoral, l'Agence de l'Eau, le SMACOPI (Syndicat mixte baie de Somme - Grand littoral Picard), le Conservatoire des sites naturels de Picardie, les collectivités et les usagers (Société Linéenne de Picardie, Picardie Nature, GEMEL : Groupe d'Études des Milieux Estuariens et Littoraux). Ils sont principalement en Picardie maritime, dans la vallée de la Somme, dans le Nord et le Sud amiénois et en haute Somme.

La baie de Somme

Les dunes du Marquenterre

Les dunes du Marquenterre (qui se prolongent dans le département du Pas-de-Calais) représentent un cordon dunaire large de plusieurs kilomètres, coupé par les estuaires de la Somme et de l’Authie.

Les mollières

Les larris

Les larris correspondent au terme picard pour les paysages de pelouses des coteaux calcaires. Les versants des vallées orientés au sud ou à l'ouest ont développé lorsque les sols sont maigres (rendzines) et que le calcaire affleure, une végétation de pelouses calcicoles. Autrefois, les moutons entretenaient une végétation herbacée ; avec la modification des pratiques culturales, les larris sont abandonnés et s'embroussaillent selon une dynamique naturelle de conquête de la végétation ligneuse qui entraîne la perte d'une biodiversité particulière de ces milieux ouverts[3].

Préhistoire

Jacques Boucher de Perthes.
Biface acheuléen de Menchecourt-les-Abbeville, de l'ancienne collection de Boucher de Perthes puis Édouard Lartet ayant figuré à l’Exposition universelle de 1867 (Muséum de Toulouse).
Le musée Boucher-de-Perthes à Abbeville.

Paléolithique

Le département de la Somme possède un riche patrimoine préhistorique, en particulier paléolithique. Au milieu du XIXe siècle, dans la région d'Abbeville, les travaux de Jacques Boucher de Perthes (1788-1868) mettent en lumière la présence d'hommes très anciens et contribuent à la naissance d'une discipline, la Préhistoire (en 1844, sa thèse sur la découverte d'outils d'hommes anciens accompagnés par des restes de mammouth et de rhinocéros est réfutée par l'Académie des sciences)[4]. Les premières trouvailles (cornes de cerf taillées) à la fin du Premier empire, sont celles de Laurent Traullé, présentées par Casimir Picard (Cf. des tourbes diluviennes du fond de vallée)[5],[6],[7]). Ces premiers temps de la recherche paléolithique sont aussi l'occasion de quelques faux comme le cas de la mâchoire de Moulin-Quignon (Abbeville) trompant Boucher de Perthes en 1863 ou de faux bifaces fabriqués par des ouvriers carriers. La Première Guerre mondiale marque une phase de ralentissement de cette recherche.

Il existe peu de traces du Paléolithique inférieur au Nord de la Loire cependant à la faveur de phases interglaciaires, il y a des incursions puis un peuplement continu vers 600 - 500 000 ans av. J.-C. et le développement d'une nouvelle culture, l'Acheuléen (Saint-Acheul près d'Amiens constitue le site qui a donné son nom à l'Acheuléen, cf. Gabriel de Mortillet, 1872), comme l'atteste le célèbre biface d'Homo heidelbergensis. Il y a plus 450 à 300 000 ans, des pré-néandertaliens occupent la région (cf. fouilles des quartiers Saint-Acheul et Cagny)[8],[9],[10]. Les nappes alluviales préservées du bassin versant de la Somme s'étagent en terrasses (450 000 - 300 000 ans) et ont livré quantité de données sur les premiers peuplements du Nord de la France dans les sites de Gagny-la-Garenne et Cagny-l'Epinette (vallée de l'Avre)[11]. Outre les industries lithiques, des restes de grands herbivores ont été trouvés : aurochs, cerfs, chevaux.

Depuis une quarantaine d'années, les nombreuses fouilles menées dans le bassin de la Somme et plus particulièrement à Cagny, Amiens, Caours et Étricourt-Manancourt, constituent une référence pour la préhistoire française et surtout pour l'étude des premiers peuplements en Europe du Nord-Ouest.

En 2005-2006, une équipe CNRS et de l'INRAP a fouillé un site remarquable de l'histoire d'Homo neandertalensis datant de l'interglaciaire éémien dans les tufs de Caours (dépôts constitués par la nappe de fond de la craie qui se forme pendant les périodes interglaciaires) et datés de 125 000 ans avant notre ère. La fouille livre cinq niveaux d'occupation du Paléolithique moyen et fournit des données sur le comportement de subsistance de l'homme de Néandertal en contexte tempéré, ce qui constitue une documentation unique. L'assemblage de faune diversifiée indique un milieu de forêt tempérée où persistent des prairies avec cerf élaphe dominant, daim, chevreuil, sanglier, auroch, rhinocéros de prairie et éléphant[12]. Le site de Caours apporte des données nouvelles : l'homme de Neandertal présent en Europe de l'Ouest en période de climat tempéré, une adaptation à des variations climatiques brutales qui n'ont donc pas pu être la cause de sa disparition.

À Étricourt-Manancourt, les préhistoriens et les géomorphologues travaillent sur une grande séquence de limon où se trouvent les traces des premiers néandertaliens du Nord de la France, ou de leurs ancêtres, les derniers Homo heidelbergensis. L'outillage est acheuléen.

En 1998, les restes d'un crâne de l'homme de Cro-Magnon sont découverts à Saleux dans la vallée de la Selle. Les exploitations des gravières des plaines alluviales du bassin de la Somme et leurs fouilles ont livré de nombreux gisements du Paléolithique supérieur récent et final (Magdalénien, groupes à Federmesser, industries à pointes de Malaurie ou des Blanchères, industries à éléments mâchurés)[13]. Lors de récentes fouilles préventives réalisées dans le cadre de grands travaux d'infrastructure, une vingtaine de gisements ont été attribués au Weichsélien (entre 116 000 et 11 500 ans avant notre ère). La vallée de la Somme continue de livrer des sites préhistoriques particulièrement intéressants comme celui de Fresnoy-au-Val concernant le début du Glaciaire weichsélien. La fouille de 2002 a mis en évidence deux niveaux d'occupation présentant des particularités spécifiques des méthodes de débitage des industries préhistoriques et offre ainsi un éclairage nouveau sur les modalités d'occupation des hommes de cette période[14]. Ces gisements éclairent la gestion du territoire des Néandertaliens (Paléolithique moyen). La préhistoire picarde se tourne vers des approches ethnographiques et ethnoarchéologiques[15].

Biface de Saint-Acheul, Amiens.

Protohistoire

Au troisième millénaire, la sépulture mégalithique collective de la Chaussée-Tirancourt, constituée de grandes dalles de grès, accueille en plusieurs siècles d'utilisation près de 350 corps.

Le site de Ribemont-sur-Ancre a enrichi les connaissances sur la période gauloise et les pratiques guerrières des Celtes.

La période antique a été développée par les travaux de l'archéologie aérienne de Roger Agache et les recherches actuelles continuent de révéler la richesse du patrimoine archéologique samarien.

Histoire

Le château de Long, XVIIIe siècle, construction traditionnelle en brique et craie.

Le département a été créé à la Révolution française, le en application de la loi du , à partir d'une partie de la province de Picardie (l'Amiénois, le Marquenterre, le Ponthieu, le Santerre et le Vimeu).

Carte du département de la Somme 1790

L’actuel département, cœur historique de la Picardie, a toujours été l’objet de convoitises du fait de sa situation stratégique entre Paris et les Flandres. Ce territoire largement ouvert a été le théâtre de certaines des batailles les plus marquantes de l'histoire de la France : conquête romaine, guerre de Cent Ans, guerres de Religion, guerre franco-allemande de 1870, Première Guerre mondiale et Seconde Guerre mondiale.

La bataille de la Somme s'est déroulée en 1916.

Au la région Picardie, à laquelle appartenait le département, fusionne avec la région Nord-Pas-de-Calais pour devenir la nouvelle région administrative Hauts-de-France.

Toponymie

Le nom Somme provient du fleuve du même nom, issu lui-même du gaulois Sumena[réf. souhaitée].

Démographie

Les habitants de la Somme sont les Samariens[16] et Samariennes.

En 2021, le département comptait 566 252 habitants[Note 2], en diminution de 0,98 % par rapport à 2015 (France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179118011806182118261831183618411846
-459 453494 642508 710526 282543 924552 706559 680570 529
185118561861186618721876188118861891
570 641566 619572 646572 640557 015556 641550 837548 982546 495
189619011906191119211926193119361946
543 279537 848532 567520 161452 624473 916466 626467 479441 368
195419621968197519821990199920062011
464 153488 225512 113538 462544 570547 825555 551564 319571 211
20162021-------
572 744566 252-------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[17] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[18] puis population municipale à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Communes les plus peuplées

Liste des quinze communes les plus peuplées du département
NomCode
Insee
IntercommunalitéSuperficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Amiens80021CA Amiens Métropole49,76133 625 (2021)2 685
Abbeville80001CA de la Baie de Somme26,4222 595 (2021)855
Albert80016CC du Pays du Coquelicot13,809 781 (2021)709
Péronne80620CC de la Haute Somme14,167 291 (2021)515
Corbie80212CC du Val de Somme16,256 177 (2021)380
Montdidier80561CC du Grand Roye12,586 009 (2021)478
Doullens80253CC du Territoire Nord Picardie33,405 835 (2021)175
Longueau80489CA Amiens Métropole3,425 767 (2021)1 686
Roye80685CC du Grand Roye15,555 662 (2021)364
Villers-Bretonneux80799CC du Val de Somme14,514 640 (2021)320
Friville-Escarbotin80368CC du Vimeu8,864 486 (2021)506
Ham80410CC de l'Est de la Somme9,504 459 (2021)469
Camon80164CA Amiens Métropole12,904 414 (2021)342
Salouël80725CA Amiens Métropole4,284 099 (2021)958
Moreuil80570CC Avre Luce Noye23,434 000 (2021)171

Exode rural

Économie

Transports

Religion

Le département de la Somme dépend du diocèse d'Amiens.

Culture

Les beffrois de Belgique et de France (Unesco World Heritage List, 2007).

Patrimoine mondial de l'Unesco

Sont classés au patrimoine mondial de l'Unesco :

Patrimoine industriel

L'industrie du jute et de la toile d'emballage est étroitement liée à la Somme et plus particulièrement l'Ouest amiénois, avec l’installation au XIXe siècle, de l'écossais James Carmichael à Ailly-sur-Somme puis de Saint Frères dans la vallée de la Nièvre, connu comme un empire industriel dans le monde entier et comme l'un des fleurons du paternalisme français avec la construction de cités ouvrières, crèches, écoles, coopératives, maternité à proximité des usines le long de la vallée.

Festivals

  • À Abbeville et en Baie de Somme se déroule chaque année, le Festival de l'oiseau et de la nature depuis 1991, en avril.
  • À Abbeville et en Baie de Somme se déroule depuis 2015, le Festival Orgues en octobre. Organisé par Baie de Somme 3 vallées, il propose des concerts de musique classique variés autour des orgues du département, Ciné-Concert, et des visites concertantes de découverte du patrimoine. Il a lieu les 2e et 3e semaines d'octobre.
  • À Ailly-sur-Noye, depuis 1986, (mi-août à mi-septembre), le son et lumière, le Souffle de la terre retrace 2 000 ans d'histoire de la Picardie durant une heure et demie et accueille plus de 590 000 spectateurs.
  • À Albert, le Festival international du film animalier (FIFA) se déroule chaque année depuis 1991.
  • À Amiens, le Festival international du film d'Amiens (FIFAM) se déroule chaque année en novembre depuis 1980, le Festival d'Amiens musiques de jazz et d'ailleurs la dernière semaine de mars, le Rendez-vous de la BD le premier week-end de juin, le Festival des hortillonnages d'Amiens, de mi-juin à mi-octobre, le Festival des cathédrales de Picardie et les concerts d'Un été en musique.
  • À Argoules, Balades Musicales dans l'abbaye de Valloires, le dernier dimanche de juin.
  • À Chaulnes se déroule chaque année, pendant la durée d'un week-end, un festival de musique metal, le « Killer Fest » de renommée internationale.
  • À Conty, les Médiévales ont lieu le dernier week-end de septembre.
  • À Folleville, chaque année dans le parc du château, se déroulent, fin août, Les Médiévales de Folleville, fête médiévale et populaire, accueillent pendant un week-end : boutiques, ateliers artisanaux, spectacles théâtraux et musicaux, tournois, vols de rapaces, reconstitutions de combats à l'arme blanche...
  • À Nesle, le Festival des Nuits Celtiques, se déroule chaque année depuis 2009, deux jours de parades, concerts et fest-noz.
  • À Saint-Riquier, le Festival de Saint-Riquier - Baie de Somme se déroule en juillet depuis 1984. Il propose des concerts de musique classique dans l'abbatiale de Saint-Riquier, tandis que des expositions temporaires et des concerts, les dimanches d'août et septembre, sont organisés dans l'abbaye, et Jazz sur l'herbe le dernier dimanche de juin.
  • À Saint-Valery-sur-Somme, le Festival en baie de Somme pendant l'été.
  • À Villers-Bocage, les P'tits Malins, depuis 2005, pour les petits et les grands.

Tourisme

La cathédrale Notre-Dame d'Amiens

La Somme est un département riche en sites touristiques. En général on distingue deux grandes zones : la côte picarde et Abbeville, l'Amiénois et la Haute Somme.

À Amiens on trouve la Tour Perret, plus haut immeuble en béton à sa création en 1952, la maison de Jules Verne, le musée de l'hôtel de Berny, le musée de Picardie, des hortillonnages, le quartier Saint-Leu, le théâtre de marionnettes « Chés Cabotans d'Amiens », le parc Saint-Pierre, un parc zoologique, la place Marie-sans-chemise avec son horloge, le beffroi, et la cathédrale Notre-Dame d'Amiens, une des plus vastes d'Europe. Tous les ans au mois de décembre a lieu le plus grand marché de Noël du Nord de la France.

Les résidences secondaires

Selon le recensement général de la population du , 8,2 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

Ce tableau indique les principales communes de la Somme dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % du total des logements en 2008 :

CommunePopulation SDCNombre de logementsRés. secondaires% Rés. secondaires
Fort-Mahon-Plage1 3173 8033 06780,65 %
Quend1 3853 3732 66679,03 %
Estrébœuf27331721066,02 %
Cayeux-sur-Mer2 8863 8602 40062,20 %
Le Crotoy2 3202 6201 46756,00 %
Favières45944324455,11 %
Ault1 7822 1301 13153,08 %
Lanchères1 00865524437,25 %
Mers-les-Bains3 2893 0571 05734,59 %
Saint-Valery-sur-Somme2 7851 83951027,75 %

Sources :

Politique et administration

Personnalités

Pierre l'Ermite, statue au pied de la cathédrale d'Amiens.

Artistes (architecture, gravure, peinture, sculpture...)

Cinéastes et acteurs

Femmes et hommes de lettres

Industriels

  • James Drummond Carmichaël, développa l'industrie de la toile de jute à Ailly-sur-Somme au XIXe siècle
  • Pierre Cosserat, industriel du velours
  • Les frères Caudron, avionneurs
  • Henry Potez, avionneur
  • Christian Saint, industriel du tissage de la toile de jute
  • Albert Toulet (1833-1887), créateur de l'industrie mécanique à Albert. Maire d'Albert de 1883 à 1887
  • Josse van Robais, fondateur d'une manufacture de draps fins à Abbeville en 1665

Inventeurs

Militaires

Femmes et hommes politiques

Religieux

Scientifiques

Autres

Galerie

Notes et références

Notes

Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Dallery (Francis) (préf. Jacques Bourcart), Sur la côte d’Opale : les rivages de la Somme, autrefois, aujourd’hui, demain, Paris, Éd. Picard, coll. « Mémoires de la Société d’émulation historique et littéraire d’Abbeville » (no 9), , 308 p. (lire en ligne).
  • Darras J., Destombes M., 1994 - Somme : Vimeu, baie de Somme, Marquenterre, Abbeville et le Ponthieu, vallée de la Somme, Amiens et le plateau picard, Santerre, Vermandois. Tournai, éd. Casterman, 267 p.
  • Albert Demangeon, 1905 · La Picardie et les regions voisines. Paris, A. Colin. 4e ed.revue, 1973, Guenegaud, 497 p.
  • Fédération française de la randonnée pédestre, 1996 - La Somme : le Pays du Trait Vert ; la Haute-Somme ; les chemins de la découverte. Topo-guide. PR, 168 p.
  • Izembart H., Le Boudec B., 2004 - Le Canal de La Somme. Amiens, éd. Conseil Général de la Somme, 302 p.
  • Lestocquoy J. 1970 - Histoire de la Picardie et du Boulonnais. Paris, PUF, 126 p.
  • Malte-Brun V.-A., Somme : Géographie-Histoire-Statistique-Administration. Ed. du Bastion, 58 p.
  • Nivet Ph., Audoin-Rouzeau S., 2000 - Reconstructions en Picardie après 1918. Ed. de la Réunion des Musées Nationaux, 204 p.
  • Regrain R., 1970 - Le littoral des bas-champs au Sud de la Somme. Amiens, CRDP
  • Regrain R., 1971 - Étude géographique pour le syndicat intercommunal pour l'aménagement touristique du littoral picard.
  • Regrain R., 1993 - Amiens. Éditions Bonneton.
  • John Ruskin (1819-1900) - La Bible d'Amiens. 347 p.
  • Somme : racines et avenir. Noyon, Cap Régions Éditions, 2007, 407 p.

Articles connexes

Liens externes

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