Affaire du motel Algiers
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Affaire du motel Algiers | |
Titre | Affaire du motel Algiers |
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Fait reproché | crime de haine |
Pays | États-Unis |
Ville | Détroit |
Nombre de victimes | Trois assassinats |
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L'Affaire du motel Algiers (Algiers Motel Killings en anglais) survient à Détroit, dans l'État du Michigan aux États-Unis, dans la nuit du 25 au pendant les émeutes raciales de cette ville.
Au motel Algiers, à peu près à un mile à l'ouest des premières émeutes, trois adolescents afro-américains, Aubrey Pollard (19 ans), Fred Temple (18 ans) et Carl Cooper (17 ans)[1], sont battus et tués par des policiers. Neuf autres personnes, deux femmes blanches et sept hommes noirs, sont sévèrement battues puis humiliées par des membres de la Detroit Police Department, de la police d'État du Michigan (Michigan State Police) et de l'Army National Guard du Michigan. Les homicides font suite à des signalements de la présence de snipers, d'un tireur ou d'un groupe de tireurs près du motel[2].
Dans le cas d'un homicide, aucune accusation de meurtre n'a été déposée parce que le corps a été découvert par des policiers. Deux décès ont été justifiés comme « homicide justifiable » ou « auto-défense » (justifiable homicide ou self-defense). Des accusations d'agression criminelle, de conspiration, de meurtre et de conspiration d'abus de droits civils ont été déposées contre trois policiers.
L'officier de police Ronald August, accusé d'avoir abattu Aubrey Pollard, a déclaré avoir tiré en légitime défense, l'officier de police Robert Paille qui a abattu Fred Temple déclare aussi avoir tiré en situation de légitime défense, Melvin Dismukes, un agent de sécurité, est accusé du meurtre de Carl Cooper. Les trois meurtriers présumés sont acquittés par un jury composé exclusivement de Blancs[3],[4],[5],[6],[7],[8].
Cette tragédie fait l'objet d'un film, Detroit, réalisé par Kathryn Bigelow et sorti en 2017[10],[11].