Clairvaux-d'Aveyron

commune française du département de l'Aveyron

Clairvaux-d'Aveyron est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie. Son nom occitan est Claravals.

Clairvaux-d'Aveyron
Clairvaux-d'Aveyron
Porte d'entrée principale des anciennes fortifications de Clairvaux, surmontée d'une tour à mâchicoulis (XIVe siècle)
Image illustrative de l’article Clairvaux-d'Aveyron
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionOccitanie
DépartementAveyron
ArrondissementRodez
IntercommunalitéCommunauté de communes Conques-Marcillac
Maire
Mandat
Jean-Marie Lacombe
2020-2026
Code postal12330
Code commune12066
Démographie
GentiléClairvallois
Population
municipale
1 150 hab. (2021 en diminution de 1,03 % par rapport à 2015)
Densité46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 25′ 42″ nord, 2° 24′ 41″ est
AltitudeMin. 319 m
Max. 734 m
Superficie25,14 km2
Élections
DépartementalesCanton du Vallon
LégislativesPremière circonscription
Localisation
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Clairvaux-d'Aveyron
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Clairvaux-d'Aveyron
Liens
Site webhttp://www.mairiedeclairvauxdaveyron.fr

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château de Panat, inscrit en 1965, et l'église Saint-Blaise, inscrite en 1997.

Géographie

Localisation

Vue des coteaux plantés de vignes de la vallée de l'Ady, avec les villages de Clairvaux (au premier plan) et Bruéjouls (au second plan).

Située à l'extrémité Sud du canton de Marcillac-Vallon, la commune de Clairvaux-d'Aveyron s'étend sur 2 514 hectares. L'INSEE l'inclut dans l'aire d'attraction de Rodez.

C'est au fond de la vallée de l'Ady que se situent les villages de Clairvaux et de Bruéjouls qui regroupent l'essentiel de la population. À l'Est, sur une hauteur en bordure du Causse comtal, le petit village de Panat est groupé au pied de son château. À l'Ouest, la chapelle Notre-Dame du Buenne, à 736 mètres d'altitude, constitue le point culminant de la commune et du canton. Au Sud, le territoire communal s'étend jusqu'à la vallée de l'Aveyron.

La commune de Clairvaux-d'Aveyron fait partie de la zone de production des vins AOC de Marcillac. Les vignes de "mansois", nom local du fer servadou, sont plantées en terrasses sur les coteaux qui jouissent de la meilleure exposition.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Belcastel, Druelle Balsac, Goutrens, Mayran, Moyrazès, Valady, Balsac et Druelle.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 051 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Salles-la-Source à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 869,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme

Histoire

Le village de Clairvaux s'est développé autour d'un monastère dont la fondation est relatée par le cartulaire de l'abbaye de Conques[7].

En 1060, un prince anglais, nommé Alboin (connu en anglais sous le nom de Ælfwine Haroldsson), fils présumé du roi Harold II d'Angleterre, traverse le Rouergue à l'occasion d'un pèlerinage vers les lieux saints. Dans la vallée de l'Ady, il est ému par les ruines d'un monastère détruit par les Arabes au VIIIe siècle. Il se recueille longuement et décide de recréer un monastère dédié à saint Pierre. Il réussit à obtenir l'adhésion de l'évêque de Rodez et des seigneurs rivaux de Panat et Cassagnes qui abandonnent tous leurs droits seigneuriaux aux religieux. Alboin choisit de confier le monastère à l'abbaye Saint-Pierre de Brantôme en Périgord, qui l'avait accueilli au cours de son pèlerinage.

En 1062, le monastère est cédé à l'abbaye de Conques, plus proche. Au XIVe siècle, il ne s'agit plus que d'un prieuré auquel est désormais rattaché le prieuré voisin de Bruéjouls. Toutefois, témoignant de l'importance passée du monastère, le prieur de Clairvaux a droit au port de la crosse et de la mître. Il bénéficie également d'un rang de préséance élevé aux États du Rouergue. Le titulaire du bénéfice ecclésiastique constitué par le prieuré de Clairvaux est également seigneur du bourg.

Peu de noms des titulaires du prieuré nous sont parvenus. On relève néanmoins celui de l'abbé Pierre Tournier[8] (prieur de 1672 à 1741), issu d'une famille de parlementaires toulousains, lui-même conseiller clerc au Parlement de Toulouse et titulaire d'autres bénéfices ecclésiastiques (chantre de l'église Saint-Géraud d'Aurillac, prieur de Sieurac dans le Tarn).

La présence du monastère, puis du prieuré, a favorisé le développement du bourg de Clairvaux qui bénéficie d'une charte d'affranchissement en 1390. Celle-ci l'autorise à se doter d'une administration municipale. Les consuls engagent alors la fortification du village qui est cependant envahi par les Anglais durant la Guerre de Cent Ans.

Différentes enquêtes conduites aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles évoquent toutes Clairvaux comme un bourg prospère d'une relative importance. Le patrimoine bâti du vieux village en témoigne encore aujourd'hui.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

À la création du département de l'Aveyron en 1790, Clairvaux devient chef-lieu de canton, mais ne le reste que jusqu'au début du XIXe siècle.

En 1860, Clairvaux absorbe les communes de Bruéjouls, Panat, Ruffepeyre et Balsac (qui redevient une commune autonome en 1866).

Un décret du 26 février 1958 change officiellement le nom de la commune en Clairvaux-d'Aveyron[9].

La commune fait aujourd'hui partie du canton de Marcillac-Vallon, de l'arrondissement de Rodez et de la 1re circonscription législative de l'Aveyron (Rodez - Nord Aveyron). Elle est membre de la communauté de communes Causse et vallon de Marcillac.

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19531983Hippolyte Trouillet Docteur en pharmacie
19831995Jacques Salès Cadre retraité
19952008Joël Russery Cadre d'entreprise
2008En coursJean-Marie Lacombe[10],[11]DVDAgriculteur sur moyenne exploitation, Président de la Communauté de communes
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

La commune de Clairvaux-d'Aveyron a compté jusqu'à 2 500 habitants dans les années 1850. La population a ensuite fortement décru jusqu'au milieu des années 1960.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].

En 2021, la commune comptait 1 150 habitants[Note 1], en diminution de 1,03 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
4674252 4112 2002 2662 0702 3182 5592 523
185618611866187218761881188618911896
2 4002 4501 9251 8071 9401 7961 8531 8261 788
190119061911192119261931193619461954
1 7181 5931 6391 4701 5021 4191 3951 2621 031
196219681975198219901999200620072012
9378348579239111 0391 1161 1271 161
20172021-------
1 1441 150-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 435 ménages fiscaux[Note 2], regroupant 995 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 440 [I 1] (20 640  dans le département[I 2]).

Emploi

Taux de chômage
Division200820132018
Commune[I 3]3,1 %4,2 %3,1 %
Département[I 4]5,4 %7,1 %7,1 %
France entière[I 5]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 655 personnes, parmi lesquelles on compte 82,5 % d'actifs (79,5 % ayant un emploi et 3,1 % de chômeurs) et 17,5 % d'inactifs[Note 3],[I 3]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 6]. Elle compte 357 emplois en 2018, contre 280 en 2013 et 294 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 531, soit un indicateur de concentration d'emploi de 67,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,1 %[I 7].

Sur ces 531 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 177 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 8]. Pour se rendre au travail, 80,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 11,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 9].

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

61 établissements[Note 4] sont implantés à Clairvaux-d'Aveyron au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 5],[I 10].

Secteur d'activitéCommuneDépartement
Nombre%%
Ensemble61100 %(100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
914,8 %(17,7 %)
Construction914,8 %(13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
1118 %(27,5 %)
Information et communication11,6 %(1,5 %)
Activités financières et d'assurance11,6 %(3,4 %)
Activités immobilières23,3 %(4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
1524,6 %(12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
46,6 %(12,7 %)
Autres activités de services914,8 %(7,8 %)

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,6 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 61 entreprises implantées à Clairvaux-d'Aveyron), contre 12,4 % au niveau départemental[I 11].

Entreprises

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[16] :

  • Lentou, activités des sociétés holding (1 057 k€) ;
  • SARL Higonnet Benoit, travaux d'installation électrique dans tous locaux (120 k€) ;
  • Roualdes, autres services personnels n.c.a. (65 k€) ;
  • J&N Jardi-Brico, services d'aménagement paysager (7 k€).

Outre la viticulture, liée à l'AOC Marcillac, les activités agricoles touchent également à l'élevage bovin, ovin ou avicole.

Depuis les années 1970, un établissement et service d'aide par le travail (ESAT) est installé dans le village de Clairvaux. Il accueille plus de 70 travailleurs handicapés. Ses activités se répartissent en trois pôles : tôlerie, câblage et conditionnement.

Une maison de retraite de près de 80 lits est installée dans les bâtiments de l'ancien couvent Saint-Joseph-de-Clairvaux, bâtis au XIXe siècle et rénovés au début des années 1990. Elle emploie 35 personnes.

Des commerces de proximité (cafés, restaurants, boulangerie, épicerie, dépôt de presse, bureau de tabac, salon de coiffure, cave à vins) et des artisans de différents corps de métiers complètent le paysage économique de la commune.

Agriculture

La commune est dans le Rougier de Marcillac, une petite région agricole située dans le nord-ouest du département de l'Aveyronet correspondant au haut bassin du Dourdou de Conques[17]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 6] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 2].

1988200020102020
Exploitations92515744
SAU[Note 7] (ha)1 4671 2091 4141 468

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 92 lors du recensement agricole de 1988[Note 8] à 51 en 2000 puis à 57 en 2010[19] et enfin à 44 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 52 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[20],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 467 ha en 1988 à 1 468 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 33 ha[19].

Culture locale et patrimoine

Patrimoine religieux

Église paroissiale Saint-Blaise de Clairvaux-d'Aveyron

 Inscrit MH (1997)[21]

Édifice roman construit au XIe siècle pour servir d'église au monastère fondé en 1060, il a été partiellement rebâti au XVIIIe siècle, à la suite de l'effondrement du clocher, en réutilisant les matériaux d'origine qui ont été remarquablement appareillés.

Lors de sa reconstruction, l'église est réduite de trois travées et perd son transept. Elle se compose désormais d'une nef centrale voûtée d'arêtes d'une hauteur de 12 m et de deux bas-côtés voûtés en plein cintre. Le chœur et les absidioles sont voûtés en cul de four. La nef est séparée des bas-côtés par des arcades en plein cintre ou en anse de panier qui reposent sur des piliers carrés garni de demi-colonnes. Les chapiteaux, sculptés dans le grès rouge, sont décorés de figures humaines, de feuilles d'acanthe, d'aigles, etc. Ils rappellent ainsi fortement ceux de l'abbatiale Sainte-Foy de Conques qui a vraisemblablement servi de modèle. Il en est de même pour la corniche à décor de billettes que l'on trouve dans le chœur de l'église.

L'édifice renferme deux retables  Inscrit MH (1989)[21] en bois doré du XVIIe siècle placés dans les absidioles : l'un représente une mise au tombeau, l'autre une vierge à l'enfant, entourée de médaillons représentant les mystères du Rosaire.

Patrimoine civil

Vestiges des fortifications du village de Clairvaux

De l'enceinte construite au XIVe siècle, il reste la porte d'entrée principale, surmontée d'une tour à mâchicoulis, ainsi que deux portes secondaires.

À l'intérieur du vieux village, les ruelles étriquées sont bordées d'anciennes demeures comportant des éléments architecturaux intéressants : des encorbellements, des pigeonniers, des tourelles d'escalier ainsi que des fenêtres à meneaux.

Village de Bruéjouls

Église de Bruéjouls.
Taste-vin (« tassou ») sur la place de Bruéjouls.

Village de vignerons où l'on trouve de jolies maisons de grès rouge, typiques du Vallon de Marcillac.

L'église gothique, remaniée au XIXe siècle, renferme une très belle croix processionnelle en argent du XVIe siècle  Classé MH (1938)[22]

En 2000, pour rendre hommage aux vignerons du Vallon qui le portaient quotidiennement sur eux, le foyer rural de Bruéjouls a fait réaliser le plus grand « tassou » (taste-vin) du monde. Il est exposé sur la place de l'église.

Château de Panat

Village et château de Panat.

 Inscrit MH (1965)[23]

Berceau de la famille du même nom, le château de Panat voit son existence attestée dès le XIe siècle. Il est alors le siège d'une des principales baronnies du Rouergue médiéval et le chef-lieu d'un petit pays : le Panadès. La famille de Panat étend son influence jusqu'à Marcillac et Salles-Comtaux. Mais en 1238, le comte de Rodez contraint le vicomte de Panat de lui céder ses fiefs du Vallon contre notamment les châteaux de Coupiac et Peyrebrune. C'est désormais dans cette partie du Rouergue que se concentrent l'essentiel des intérêts des Panat, dont le souvenir est perpétué par le nom de la commune de Villefranche-de-Panat.

Tout au long du Moyen Âge, la seigneurie de Panat se voit partagée entre différents coseigneurs, jusqu'à ce qu'elle soit rachetée dans son intégralité par Charles de Buscaylet en 1617. Celui-ci devient alors seigneur de Panat, Bruéjouls et Capdenaguet. Par mariage, le château passe ensuite à une branche de la famille provençale d'Adhémar. Cette branche rouergate prend dès lors le nom d'Adhémar de Panat.

C'est de cette époque que date l'essentiel du château actuel, composé d'un corps de logis rectangulaire flanqué d'une tour ronde et auquel est adossée l'église paroissiale dédiée à saint Julien. Cet édifice religieux, aujourd'hui en ruine, était orné de fresques murales. Découvertes pendant la seconde Guerre Mondiale, elles n'ont pas pu faire l'objet de mesures de conservation et il n'en reste aujourd'hui plus de traces. Le château est resté la propriété de la famille d'Adhémar de Panat jusqu'au milieu des années 1990. Fortement délabré, le bâtiment fait depuis l'objet d'une importante campagne de restauration.

Au pied du château, le petit village de Panat est constitué de belles maisons anciennes construites en calcaire. Une église de style néo-roman a été construite à l'extérieur du village à la fin du XIXe siècle sous la direction de l'architecte Henri Pons. Elle renfermait une statue miraculeuse de Sainte-Anne en bois doré qui date du XVe siècle. La statue se trouve maintenant dans l'église de Nuces.

Personnalités liées à la commune

  • François-Louis d'Adhémar, vicomte de Panat[24]. Né au château de Panat en 1715, il accomplit une brillante carrière dans l'armée royale. Il est fait commandeur de l'ordre de Saint-Louis par le roi en 1779, nommé maréchal de camp en 1780. En 1789, la noblesse de la sénéchaussée de Rodez le désigne comme son représentant aux États généraux convoqués par Louis XVI. Après les premiers événements révolutionnaires, il quitte la France pour Coblence et devient commandant dans l'armée des émigrés. Il meurt en avril 1792, à Limbourg.

Voir aussi

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Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Gustave Desjardins (Éditeur scientifique), Cartulaire de l'abbaye de Conques en Rouergue, Paris, A. Picard, , 518 p., in-8 (BNF 34114898) - Cartulaire de l'abbaye de Conques en Rouergue sur Gallica
  • Charles Joseph Eugène Marquis de Boisgelin, Les Adhémar : généalogie. Première partie, Draguignan, Impr. de C. et A. Latil, , 336 p., 28 cm (BNF 34209592) - Les Adhémar : généalogie. sur Gallica
  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. José Monestier), Marcilhac : Balsac, Claravals, Moret, Muret, Nòuviala, Prunas, Salas-Comtals, Sent-Cristòfa, Valadin / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Marcilhac, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 392 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-52-1, ISSN 1151-8375, BNF 38803935)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  • Cartes

Références

Site de l'Insee

Autres sources

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