Fernando Grande-Marlaska

Fernando Grande-Marlaska
Illustration.
Fernando Grande-Marlaska en .
Fonctions
Ministre espagnol de l'Intérieur
En fonction depuis le
(5 ans, 10 mois et 21 jours)
Président du gouvernementPedro Sánchez
GouvernementSánchez I, II et III
PrédécesseurJuan Ignacio Zoido
Député aux Cortes Generales

(3 mois et 19 jours)
Élection
CirconscriptionCadix
LégislatureXVe
Groupe politiqueSocialiste
SuccesseurIsabel Moreno

(9 mois)
Élection
Réélection
CirconscriptionCadix
LégislatureXIIIe et XIVe
Groupe politiqueSocialiste
SuccesseurGemma Araujo
Biographie
Nom de naissanceFernando Grande-Marlaska Gómez
Date de naissance (61 ans)
Lieu de naissanceBilbao (Espagne)
NationalitéEspagnole
Parti politiqueIndépendant
Diplômé deUniversité de Deusto
ProfessionJuge

Fernando Grande-Marlaska
Ministres de l'Intérieur d'Espagne

Fernando Grande-Marlaska Gómez, né le à Bilbao, est un magistrat et homme politique espagnol.

En , il est choisi par Pedro Sánchez pour occuper le poste de ministre de l'Intérieur dans son nouveau gouvernement.

Biographie

Origines et formation

Né à Bilbao, il est le fils d'Avelino Grande, policier municipal[1]. Il devient juge en 1987, et jusqu'en 1989 il occupe ses fonctions au tribunal de première instance de Santoña, en Cantabrie, où il instruit l'affaire de l'assassinat des marquis d'Urquijo par Rafael Escobedo. En 1990, il est muté comme juge d'instruction no 2 de Bilbao, fonctions qu'il occupe pendant neuf ans. Il est ensuite promu comme président de la sixième chambre pénale de l'Audience provinciale de Biscaye.

En 2003 il s'installe à Madrid comme juge d'instruction no 36.

En 2004, il est nommé substitut du juge Baltasar Garzón comme cinquième juge central d'instruction, poste auquel il se fait connaître au niveau national, étant déjà connu comme instructeur dans sa ville, qu'il décide de quitter à cause des menaces de l'organisation terroriste ETA.

Magistrat de l'Audience nationale

Il est jusqu'au juge du cinquième tribunal central d'instruction — qui enquête sur les crimes et délits relevant de l'Audience nationale — en remplacement provisoire de Baltasar Garzón

Il se fait alors remarquer pour l'instruction des affaires contre l'organisation terroriste ETA, en empêchant des manifestations de la gauche abertzale, convoquées par Arnaldo Otegi et par l'intervention policière contre l'organisation Fórum Filatélico. Au retour de Garzón à son poste, il reste adjoint à la chambre pénale de l'Audience nationale.

Il échoue à se faire élire en membre du Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ) comme candidat indépendant.

Il devient l'année suivante juge du troisième tribunal central d'instruction, en remplacement de Teresa Palacios. Le , il est nommé président de la chambre pénale de l'Audience nationale, succédant à Javier Gómez Bermúdez[2]. Il est nommé le membre du Conseil général du pouvoir judiciaire par le Sénat, sur proposition du Parti Populaire[3].

Ministre de l'Intérieur

En 2018 il est choisi par le président du gouvernement Pedro Sánchez pour devenir ministre de l'Intérieur.

Vie privée

Il a participé à de nombreuses campagnes, notamment une en faveur de l'usage du préservatif parmi la communauté LGBT[4]. La revue Zero, adressée majoritairement à un public homosexuel, dans son numéro 84, informa que le juriste s'était marié avec son compagnon.

Menaces

En , une enquête du juge Baltasar Garzón permet de découvrir qu'un commando de l'organisation terroriste ETA avait planifié un attentat contre Grande-Marlaska[5].

Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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