Fosse Sainte-Marie des mines d'Azincourt

La fosse Sainte-Marie de la Compagnie des mines d'Azincourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Aniche. Les travaux commencent en 1841 au sud-est de la fosse Saint-Édouard. Cette fosse extrait relativement peu, elle est surtout utilisée pour assurer l'aérage des fosses Saint-Édouard et Saint-Auguste. Elle est abandonnée en même temps que cette première fosse, un lavoir à charbon est installé dans ses bâtiments et les déchets sont déversés dans le puits. La Compagnie des mines d'Aniche a ouvert à la fin des années 1850 une fosse du même nom à Auberchicourt.

Fosse Sainte-Marie
La tête de puits matérialisée Sainte-Marie dans son environnement, en 2011.
La tête de puits matérialisée Sainte-Marie dans son environnement, en 2011.
Puits Sainte-Marie
Coordonnées 50,323492, 3,264811[BRGM 1]
Début du fonçage1841
Profondeur260 mètres
Étages des accrochages176 et 240 mètres
Arrêt1882
Remblaiement ou serrement1882
Administration
PaysFrance
RégionHauts-de-France
DépartementNord
CommuneAniche
Caractéristiques
CompagnieCompagnie des mines d'Azincourt
RessourcesHouille
ConcessionAzincourt

Géolocalisation sur la carte : Nord
(Voir situation sur carte : Nord)
Fosse Sainte-Marie
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fosse Sainte-Marie

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Sainte-Marie, qui est située dans un espace vert.

La fosse

Fonçage

La fosse Sainte Marie a été ouverte en 1841[1], à Aniche[A 1], à 290 mètres environ au sud-sud-est[note 1] de la fosse Saint-Édouard. Elle est entrée dans le terrain houiller à 143 mètres du sol[F 1], ou à 132 mètres[Y 1] et n'a été approfondie que jusqu'au niveau de 240 mètres[F 2]. Le diamètre du puits est de quatre mètres. C'est le premier puits ouvert par la Compagnie des mines d'Azincourt depuis sa création par fusion de quatre sociétés, la fosse Saint-Édouard ayant été ouverte en 1838 par la Compagnie d'Azincourt[A 1].

Exploitation

La fosse Sainte-Marie n'a pour ainsi dire pas servi à l'extraction, un ventilateur a juste été installé pour aérer les travaux de Saint-Édouard puis de Saint-Auguste[A 1]. Une bowette poussée au sud de cette fosse, à la profondeur de 176 mètres, a rencontré le calcaire à 312 mètres du puits[F 2]. Ce calcaire a une inclinaison de 53° au sud et paraît être en stratification concordante avec le terrain houiller. On n'a pas remarqué de faille ou d'accident à la séparation des deux terrains. C'est un premier point où l'on a atteint le calcaire carbonifère qui forme la limite sud du bassin.

La Compagnie des mines d'Aniche commence en 1856 les travaux d'une fosse Sainte-Marie à Auberchicourt, à 3 127 mètres au nord-ouest[note 1], et qui commence à extraire en 1863[A 2].

La fosse Sainte-Marie a été abandonnée en même temps que celle de la fosse Saint-Édouard, en 1882[1], à la suite de l'éboulement du puits de cette dernière[Y 1],[A 1]. Un lavoir à charbon a été installé dans ses bâtiments, et ses déchets servent à combler le puits cuvelé en briques[F 2], profond de 260 mètres[Y 1]. Cette fosse a eu deux étages de recette aux profondeurs de 176 et 240 mètres[Y 1]. Dès lors, la fosse Saint-Roch est la seule fosse extractive de la compagnie[A 3].

Reconversion

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Sainte-Marie. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[2]. Le puits est situé dans un espace vert.

Notes et références

Notes
Références
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
Références à Albert Olry, Bassin houiller de Valenciennes, partie comprise dans le département du Nord, Imprimerie Quantin. Paris,
Référence aux dossiers concernant la renonciation à la concession d'Azincourt par Charbonnages de France

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 58, 67-68. 
  • Albert Olry, Bassin houiller de Valenciennes, partie comprise dans le département du Nord : Études des gîtes minéraux de la France, Imprimerie Quantin. Paris, , 414 p. (lire en ligne), p. 351-352. 
  • Charbonnages de France, Renonciation à la concession d'Azincourt. 
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