Fromentières (Mayenne)

commune française du département de la Mayenne

Fromentières est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 832 habitants[Note 1].

Fromentières
Fromentières (Mayenne)
La mairie.
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionPays de la Loire
DépartementMayenne
ArrondissementChâteau-Gontier
IntercommunalitéCommunauté de communes du Pays de Château-Gontier
Maire
Mandat
Christian Livenais
2020-2026
Code postal53200
Code commune53101
Démographie
GentiléFromentinais
Population
municipale
832 hab. (2021 en augmentation de 0,12 % par rapport à 2015)
Densité38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 51′ 52″ nord, 0° 39′ 55″ ouest
AltitudeMin. 27 m
Max. 96 m
Superficie22,06 km2
TypeCommune rurale
Aire d'attractionChâteau-Gontier-sur-Mayenne
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Château-Gontier-sur-Mayenne-1
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
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Fromentières

La commune fait partie de la province historique de l'Anjou (Haut-Anjou).

Géographie

La commune est située dans le Sud-Mayenne. Située à 51 mètres d'altitude et voisine des communes de Longuefuye et de Château-Gontier, Fromentières s'étale sur une superficie de 22,1 km2.

Communes limitrophes

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 716 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Villiers-Charlemagne à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 767,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

Typologie

Fromentières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Château-Gontier-sur-Mayenne dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,9 %), prairies (28,8 %), zones agricoles hétérogènes (17 %), zones urbanisées (1,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Pluriel de l'oil ( terre ) fromentière, « ( terre ) qui produit du froment »[14].

Le gentilé est Fromentinais[15].

Histoire

L'église Saint-Pierre est mentionnée en 1103[16]. C'est l'évêque Hildebert qui la consacre de 1103 à 1125. La seigneurie relevait de Ruillé et était distincte de celle de la Quanterie (nom moderne La Cour).

La commune faisait partie de la sénéchaussée angevine de Château-Gontier dépendante de la sénéchaussée principale d'Angers depuis le Moyen Âge jusqu'à la Révolution française.

Selon l'abbé Angot, on sait que Fromentières, qui tire son nom d'une autre richesse de son sol fertile (le blé) était, déjà au moins depuis 1400 et jusqu'au XVIIe siècle un des grands crûs du Bas-Maine très recherché par les Lavallois. La référence serait moindre en comparaison aux vins d'Anjou, région à laquelle Fromentières appartenait.

Fromentières abrita la Compagnie des Chouans de Fromentières. Elle eut pour chefs successifs[17] Auguste Gareau dit Petit-Auguste, François Lezay dit Sabre-tout, Frédéric Mercier, frère de Mercier-Vendée. D'après Jacques Duchemin Descépeaux[18], la Compagnie de Fromentières était et resta principalement composée de paysans. La Compagnie était prisée pour sa conduite exemplaire. Ce dernier précise que dès l'origine[19], elle avait élu pour chef Mathurin Carreau, dit le Petit-Auguste. Fils de laboureurs, étudiant pour devenir prêtre avant la révolution, il refusa de s'enrôler dans les troupes de la République et se cacha jusqu'au moment du passage de l'Armée vendéenne. Il revint à Fromentières après la défaite. Ce fut sous ses ordres que vinrent servir comme simples soldats, Messieurs de Charnacé, deux jeunes gens de noble famille. On voulut les nommer officiers, mais ils le refusèrent, alléguant leur inexpérience de la guerre et croyant que cet exemple serait utile à la cause.

La compagnie interceptait par de fréquentes attaques les communications entre Laval et Château-Gontier. L'adjudant général de la garde nationale se fait protéger par un détachement de Château-Gontier le 15 août 1792. Renée Abélard et René Gourdon, Vendéens réfugiés de la paroisse de Trémentines, eurent leur domicile assigné à Fromentières, germinal an II (mars 1794). Le canton fut le premier et le plus complètement organisé pour la Deuxième Chouannerie. En 1795, l'officier municipal[17] ne peut plus tenir de registre, les chouans occupant tout le pays. En octobre 1798, les insurgés sont les maîtres et prélèvent les fermages des biens nationaux et tous les agents se retirent en ville. En 1799 Le commissaire Thoreau-Maisonneuve écrit que 400 chouans parcourent le pays, coupent les arbres de la liberté à Longuefuye, à Froidfont, à Fromentières où ils entrent tambour battant et se font servir à dîner à Saint-Germain, à Villiers, à Ruillé. En août, les parents encouragent les enfants à s'enrôler. On ne voit plus que des drapeaux blancs et des affiches royalistes. Les émigrés instruisent les recrues ; les impôts sont collectés au nom de Louis XVIII. En septembre 1799, il n'y a plus de fonctionnaire dans les communes du canton. Le culte se réorganise avec l'ancien clergé, et ce ouvertement. En novembre 1799, quatre mille brigands sont réunis à Fromentières avec quatre canons. L'armistice ne produit aucune amélioration et la compagnie se prépare à recommencer la guerre. Le 18 juillet 1800, Coquereau, juge de paix à Fromentières, récrimine à son tour le clergé qui reprend les anciens rites. Les chouans rentrés à Fromentières étaient 48 parmi lesquels Jacques Rabeau dit Rochambeau, chef, commissaire à la compatibilité ; Pierre Meignan dit Mont-à-l'Assaut, capitaine ; Marcadet dit Bondessein, sous-lieutenant ; Charles Hardouin dit Saut-le-Pas, cavalier ; Tessier fils, ordonnateur de la division.

En 1812, Morin et quelques compagnons eurent un engagement contre un détachement de chasseurs à cheval au château de Fromentières. Le 25 mai 1832, une compagnie royaliste de Fromentières et de Ruillé qui se dirigeait vers le château de Chânay se battit entre Gennes et le château des Courants avec une compagnie du 31e de ligne.

La compagnie de Fromentières se réunissait tantôt à la division de Coquereau, tantôt à celle de Taillefer, mais elle ne dépendait ni de l'une ni de l'autre. La Compagnie épaula aussi Jacques Bruneau, basé au château voisin des Courants, sur la commune de Longuefuye, dans sa quête d'organiser la Chouannerie dans la région.

En 1790, lors de la création des départements français, une partie du Haut-Anjou a formé le sud mayennais sous l'appellation de Mayenne angevine.

Politique et administration

Liste des maires
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
1792 Guillaume Aubry  
1798 Manant  
1800 Bannier Cordonnier
18131821Sylvain de Cheffontaines  
1830 Sylvain de Cheffontaines  
18321836Fouassier  
1837 Jean Barouille  
1840 Pierre de Cheffontaines  
1841 Michel Moreul  
1844 François Boisseau  
18501852Pierre de Cheffontaines  
1853 Guillaume Ragaru  
18531860Chesneau  
18601862Sinoir  
18621883Doreau  
18831884Hureau  
18841885Meignant  
1885 Alfred Bellanger  
1920 François Chesneau  
1945 François Delhommeau  
1953 Charles Martinet  
 1971Pierre Martinet  
19711989Émile Démas  
1989[20]mars 2008Eugène Buchot Agriculteur
mars 2008[21]En coursChristian Foucher[22]SEAgriculteur

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].

En 2021, la commune comptait 832 habitants[Note 4], en augmentation de 0,12 % par rapport à 2015 (Mayenne : −0,65 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Selon l'abbé Angot, en 1784, 765 habitants étaient imposés pour le sel, 66 étaient pauvres et 14 en étaient exempts.

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 0921 1241 0961 0221 0221 0361 0351 1881 173
185618611866187218761881188618911896
1 1831 1341 1351 0871 1141 0541 0251 027984
190119061911192119261931193619461954
997969912807752735724742691
196219681975198219901999200420062009
671585593619623674766791814
201420192021------
838836832------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

Manifestations culturelles et festivités

Sports

Médias

Économie

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Châteaux

  • Château de Beaubigné. Logis seigneurial de la fin du XVe siècle, agrandi au début du XVIIe siècle. Restauré au XIXe siècle par l'architecte Jules Dussauze, le château est complété par l'édification de communs et la création de jardins. La terrasse, dominant la vallée de la Mayenne, traitée « à la française » avec un parterre autrefois orné de broderies de buis et un parterre ponctué de remarquables topiaires d’ifs, témoigne alors du renouveau du jardin régulier. En revanche, à l’ouest et au nord du logis se développent un parc paysager et un vaste potager pourvu d’une ancienne serre et d’une orangerie.
  • Château de la Cour, que Mathurin de Montalais, gouverneur du duché de Beaumont sous Henri IV, seigneur de Fromentières, vicomte de Guer, baron du Plessis de Ker, a fait construire en 1631. Selon l'Abbé Angot[27], l'ancien nom du domaine était La Quanterie ou Canterie (forme ancienne)[28]. Fief et seigneurie d'abord distincte de la seigneurie paroissiale, qui devint le principal manoir vers 1450. Il note qu'un pauvre se noya dans les douves en janvier 1674. La vieille chapelle du château fut construite avant 1410 et vouée à sainte Marguerite. Elle fut reconstruite en 1770 sous la forme d'une petite église avec trois autels : l'un voué à sainte Marguerite, les deux autres à la Sainte Vierge et à l'ange gardien. Une relique de la Vraie Croix fut transférée de cette chapelle à l'église paroissiale le 4 juillet 1804. La chapelle est aujourd'hui en ruine. Parmi les chapelains Jean Michel (1410), Roland de Léon (mort en 1626), Louis de La Grandière (mort en 1672), Nicolas Thévenard (mort en 1714), Pierre François du Fresne (prêtre chapelain de La Chapelle en 1752). Les seigneurs qui se sont succédé à la Quantrie, aujourd'hui appelé la Cour : Agayce dame de Forges et de Vigré, femme de Guillaume de Mauvinet, veuve dès 1388. Hue de Montalais 1399, 1407. Hugues de Montalais, seigneur de Chambellay, relevait du seigneur de Fromentières pour des biens dont Guy de Laval, du chef de sa femme, lui devait hommage, 1423, 1452. Mathurin de Montalais fut seigneur de la Quanterie et de Fromentières, 1488, mari de Jeanne de Meaulne, 1500. Jeanne de La Jaille 1502, 1503. Jean de Montalais 1503, rend aveu à Bellebranche pour la Quanterie, le Buharay, la Bretéchère, 1508, vit en 1529. Mathurin de Montalais, veuf de Renée de Goulaines, 1533. René de Montalais, chevalier de l'ordre du Roi, 1559, 1571. Sa veuve, Louise de Malestroit vit en 1577. Mathurin de Montalais, frère du précédent donne partage à ses sœurs Françoise, Louise et Renée en 1594. Il meurt au château le 3 janvier 1636 laissant avec sa femme Anne Le Voyer trois enfants (Renée 1593, René 1595 et Gabriel 1605). Tristan de Martineau meurt en 1646 et sa femme Barbe de Montalais est enterrée dans l'église près du banc seigneurial le 30 décembre 1679. Alexandre de Martineau, né en 1644 reçoit Fromentières de sa mère en 1675. Il meurt le 8 septembre 1692. Sa femme, Marguerite de Beaumanoir avait acquis le domaine obéré à son mari le 20 juin 1692. Elle en avait vendu deux métairies à Francois Dublineau un an plus tard puis en avait fait démission à ses enfants. François Dublineau se fit adjuger le tout en 1698, expulsa le propriétaire évincé, mais dut le rétrocéder à la famille en 1720. Louis-Dauphin de Martineau, mort en 1750. Louis-Dauphin-Gilbert-Urbain de Martineau 1752-1779. Augustin de Martineau a vendu la terre en 1785 à Mme Louise-Françoise d'Héliand[29] et a sa fille unique Louise Amédée Pouteau de Brive qui, prisonnière pendant la Terreur fut libérée le 4 brumaire an III. Louise Amédée Pouteau de Brive épousa le 4 prairial an XIII (24 mai 1805) Pierre Marie Sylvain de Penfentenyo, marquis de Cheffontaines (1776-1852). Ce dernier fut condamné par Louis Philippe pour révolte contre son autorité à la tête d'une compagnie de Chouans : dès 1815, il était capitaine dans la compagnie de Fromentières, sous les ordres de Louis d'Andigné. La famille de Cheffontaines occupe toujours la Cour.
  • Château d'Erbrée.
  • Château de Grand-Coulonges.

Moulins

  • Moulin à farine et moulin à tan de Neuville (1861). Actuellement habitation. Un moulin, situé à Neuville sur la rive gauche de la Mayenne, figure sur la carte de Jaillot (1706). Les anciens moulins de Neuville et leurs dépendances sont situés entre la rivière et un coteau abrupt. Les premiers sont alignés sur un axe ouest-est perpendiculaire au lit de la Mayenne. À l'ouest, l'ancien moulin à farine, entouré d'eau, est en rez-de-chaussée surmonté d'un comble à surcroît. Il était alimenté grâce à un cousier dont l'entrée, cintrée, au nord, et la sortie, brisée, au sud, sont entourées de claveaux de schiste. L'ancien moulin à tan est moins large mais plus élevé, il comporte un étage. Son coursier, précédé en amont d'un court canal d'alimentation couvert par une terrasse, a été en grande partie bouché. À l'aval, il est surmonté d'une étroite portion de mur en pan de bois qui correspond à l'espace qu'occupait la cage de la roue. Au nord, le bâtiment le plus important comprend un alignement de trois corps de hauteurs différentes. Le plus haut à toiture à croupe (la croupe nord est une création récente) est l'ancien logis. Son entrée se faisait sur le côté grâce à deux escaliers extérieurs. Le second contenait l'étable à chevaux et dans le comble à surcroît un fenil auquel on accédait par une gerbière, supprimée. À l'extrémité nord se trouvait la bergerie. Deux petites constructions, le fournil, détruit, que desservaient les escaliers extérieurs du logis, et le poulailler, séparaient ce bâtiment principal de l'ancienne étable à vaches. Elle conserve ses ouvertures cintrées du XIXe siècle. Au sud se trouvait une grange (qui d'après un témoignage oral aurait servi avant d'entrepôt à peaux), rendue méconnaissable par sa transformation en maison.
  • Moulin à farine puis minoterie, dit moulin de la Roche (1850, 1879), actuellement habitation. Le moulin de la Roche-de-Maine, sur la rive gauche de la Mayenne, est mentionné en 1326. En 1829, il est constitué de deux bâtiments accolés abritant chacun une roue : elles entraînent au total trois paires de meules. En 1850, le corps de bâtiment est du moulin est démoli et une construction nouvelle reliant la maison du meunier au corps ouest est réalisée. Ce dernier est alors sans doute également réédifié, ajoutant un étage. La reconstruction du barrage entraîne en 1879 celle du coursier du large et vraisemblablement une nouvelle reprise du corps ouest. La porcherie remonte aussi à la seconde moitié du XIXe siècle. L'ancienne maison du meunier peut être datée du XVIIIe siècle. La force motrice — 25 chevaux en 1917 — ne s'élève qu'à 12 chevaux en 1935, faisant fonctionner au moins quatre broyeurs à cylindres. Après 1940, le moulin n'assure plus la transformation que de céréales secondaires. La mouture est alors effectuée par une paire de meules et un unique broyeur. Le dernier meunier, Paul Lemonnier cesse son activité en 1971. Le premier étage du moulin est alors transformé en habitation. Une cheminée du XVIIIe siècle est installée dans l'ancienne maison. Le fournil, la buanderie, le poulailler, la remise et le bâtiment contenant l'étable à vaches, l'étable à chevaux et la bergerie, décrits par l'état des lieux du 19 mars 1909, ont été détruits. Un seul bâtiment de dépendance est conservé : la porcherie située à une centaine de mètres au sud.

Patrimoine culturel

Patrimoine naturel

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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Notes et références

Notes

Cartes

Références

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