Gong Jin'ou

premier hymne national de la Chine

Le Gong Jin'ou (鞏金甌), littéralement « La Coupe d'or massif », fut le premier hymne national de la Chine. Il fut créé durant les derniers jours de la dynastie Qing ; il ne resta officiel que pendant une très courte période, peu avant que le gouvernement de cette dynastie ne soit renversé et que la république de Chine ne soit proclamée.

Gong Jin'ou
Image illustrative de l’article Gong Jin'ou
Partition en Gongchepu

Hymne deDrapeau de la République populaire de Chine Chine sous la dynastie Qing
ParolesYan Fu
MusiqueBo Tong
Adopté en4 octobre 1911
Utilisé jusqu'en12 février 1912
Remplacé parSong of five races under one union (en)
Fichier audio
Gong Jin'ou
noicon

Les paroles sont composées par Yan Fu (嚴復), un écrivain et haut dignitaire de la flotte des Qing et la musique est l'œuvre de Bo Tong (溥侗), un officier de la garde impériale. Le maître des cérémonies Guo Cengxin (郭曾炘) apporta quelques modifications dans le texte et dans la partition.

Le Gong Jin'ou fut adopté par l'empereur Xuantong le (date correspondant au 13e jour, du 8e mois, de la 3e année de son règne). Mais 6 jours après commençait la révolte de Wuchang qui devait mettre fin à la dynastie Mandchoue, avec la proclamation de la république de Chine, le , suivie de l'abdication de l'empereur, le .

Le Gong Jin'ou redevint brièvement - du premier au douze - l'hymne national de la Chine lorsque le général Zhang Xun tenta un coup d'État infructueux pour rétablir les Qing.

Sous le régime communiste, le Gong Jin'ou fut interdit jusqu'en 1978.

Paroles

Chinois

鞏金甌,
承天幬,
民物欣鳧藻,
喜同袍,
清時幸遭。
真熙皞,
帝國蒼穹保。
天高高,
海滔滔。

Pinyin


Gǒng jīn'ōu
Chéng tiānchóu,
Mínwù xīn fúzǎo,
Xǐ tóngbāo,
Qīng shí xìngzāo.
Zhēn xī hào,
Dìguó cāngqióng bǎo.
Tiān gāogāo,
Hǎi tāotāo.

Français


Consolide notre empire doré
Sous l'égide du Fils du Ciel.
Tous les peuples cesseront d'être malheureux,
Unis dans le bonheur et la félicité,
Nous vivons dans la prospérité[1]
Puissent notre empire adorné de lumière
et ses vastes frontières être toujours préservés.
Le firmament s'étend à l'infini,
La mer est traversée de turbulences.

Notes et références

Liens externes

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