Humbert II de Viennois

dernier dauphin de Viennois, comte de Vienne

Humbert II
Illustration.
Humbert II de Viennois
Titre
Dauphin de Viennois

(15 ans, 11 mois et 18 jours)
PrédécesseurGuigues VIII
SuccesseurCharles Ier
Baron de Faucigny
(co-seigneur), 1349 (seul)
(12 ans)
PrédécesseurHugues Dauphin
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissanceLa Tour-du-Pin
Date de décès
Lieu de décèsClermont (Auvergne)
PèreJean II de Viennois
MèreBéatrice de Hongrie
ConjointMarie des Baux
EnfantsAndré de Viennois
FamilleFamille de La Tour du Pin

Humbert II de Viennois

Humbert II de la Tour-du-Pin, né en 1312, mort le , fut le dernier dauphin de Viennois, comte de Vienne, d'Albon et seigneur de la Tour de 1333 à 1349. Sévèrement jugé par ses contemporains, il est décrit comme un incapable et un dépensier. N'ayant pas l'ardeur guerrière de son frère Guigues VIII de Viennois, auquel il succède, il se range plutôt dans le camp des pacifiques[1]. Malgré tout, il fut un remarquable administrateur, organisa le Dauphiné selon des modes innovants pour l'époque (Conseil delphinal et cour des comptes, université, statut delphinal pour ses états…). Il est également le rédacteur et le signataire de la Charte des Escartons qui donna à la région briançonnaise une autonomie comparable à celle des premiers cantons suisses qui, à cause de la centralisation grandissante du pouvoir royal français, ne déboucha pas sur la création d'une entité similaire.

Biographie

Il est fils de Jean II, dauphin de Viennois, et de Béatrice de Hongrie[N 1],[2].

Jeunesse

Ayant reçu le Faucigny en héritage de son oncle Hugues, il entreprend à 18 ans un tour d'Europe pour apprendre le métier de prince et passe notamment plusieurs mois chez son oncle maternel Carobert, en Hongrie, puis chez son grand-oncle Robert d'Anjou, à la cour de Naples. Il épouse en Marie des Baux (vers 1319-), fille de Bertrand des Baux de Berre († 1351), comte d'Andria et de Béatrice d'Anjou (1295 † 1321), nièce de Robert d'Anjou et membre de la famille des seigneurs des Baux, une puissante maison du comté de Provence[2]. En 1333, le couple a un fils, prénommé André, mais celui-ci meurt en 1335[3]. Le généalogiste André Favyn suggère un premier mariage antérieur d'Humbert avec une infante de Majorque, bien qu'aucun document ne soit connu pour vérifier ce fait[4]. Cependant, cette même année, Humbert, âgé de vingt ans, est précipitamment appelé à remplacer son frère Guigues, mort au cours de l'assaut d'un château près de Voiron[5].

Dès 1334, il est cité en sus du titre de dauphin de Viennois, comme ses prédécesseurs, de comte de Vienne, d'Albon et seigneur de la Tour[6].

Ayant pour référence les cours de Hongrie et de Naples, Humbert entretient alors une cour fastueuse dans son château de Beauvoir-en-Royans, ce qui est mal perçu par ses contemporains et s'équilibre mal avec la richesse réelle du dauphin[2]. À la différence de ses prédécesseurs, Humbert ne mène plus cette vie itinérante d'un château delphinal à l'autre et préfère rester à Beauvoir.

Humbert II est le créateur du Conseil delphinal en 1337, puis de la cour des comptes à partir de 1340. Il fonde également l'université de Grenoble le avec l'accord du pape Benoît XII[7]. En 1337, il se rendent en pèlerinage à la grotte de la Sainte-Baume accompagné de Pétrarque[8],[9].

L’affaire du Dauphiné

Après la perte de son fils unique André, en , Humbert II en proie à des accès de découragement projette régulièrement de céder son héritage. Dès 1337 il propose de vendre ses États à Robert de Naples, mais celui-ci ne veut pas payer le prix demandé[10],[11]. Malgré tout, comme tout prince de cette époque, Humbert II eut plusieurs enfants adultérins (un fils : Amédée de Viennois dont descendance , et deux filles : Catherine mariée au bâtard de Lucinge, et Marie, religieuse), mais ceux-ci ne purent lui succéder à la dignité delphinale.

Humbert nomme le , Agoult des Baux, oncle de son épouse, administrateur de ses finances privées. En , le Dauphin, confronté au problème de ses caisses vides, lui donne ordre de poursuivre les Juifs, les Lombards et les Toscans dans ses États. Accusés d’usure et de contrats usuriers, ils sont taxés de fortes amendes[N 2]. Le pape Benoît XII envoie aussitôt sur place Johannes de Badis, son Grand Inquisiteur de Provence, pour rechercher les juifs convertis et relaps du Dauphiné[N 3].

Le rôle politique d’Agoult des Baux s’amplifie lors des négociations de paix entre le Dauphin et Vienne, en , à la suite de la révolte des Viennois. Au cours de l’été, Humbert doit emprunter 30 000 florins au pape pour solder ses troupes ; sa dette est gagée sur ses terres et il propose au pontife de lui vendre le Dauphiné contre 452 000 florins. Les difficultés financières s'accumulant, Humbert fait procéder à l'inventaire de ses biens en 1339, par le biais d'une enquête delphinale, dans le but de vendre sa principauté au pape Benoît XII. Sans doute mis au courant des convoitises du roi de France, le pontife lui en offre 150 000, tout en décidant d’enquêter sur les revenus domaniaux du Dauphin. Entre janvier et , Jean de Cojordan, évêque d'Avignon, trésorier pontifical, et Jean d’Arpadelle[N 4], chapelain du pape, parcourent le Viennois et le Briançonnais pour une enquête papale[12]. Ils estiment les revenus annuels du Dauphin à 27 970 florins[13], ce qui donne une valeur théorique de vente pour le Dauphiné de 559 400 florins. La transaction avec le pape échoue.

La politique delphinale de la France

Le royaume de France en 1328 et ses relations avec certains des royaumes voisins ; le Dauphiné est un voisin du sud-est.
  • Possessions de Jeanne de Navarre
  • États pontificaux
  • Territoires contrôlés par Édouard III
  • Zone d'influence économique anglaise
  • Zone d'influence culturelle française

En effet, Philippe VI de Valois et son conseiller l’archevêque de Rouen, Pierre Roger, avaient senti se dessiner une opportunité. Le roi de France engagea d’abord à son service le brillant Agoult des Baux. Il fut d’abord nommé Sénéchal de Beaucaire par Philippe VI, le , puis Sénéchal de Toulouse et d’Albi, le . Puis, il fit savoir au pontife qu’il acceptait l’accession de son conseiller à la pourpre[N 5]. C’est ce que fit Benoît XII par lettre bullée, en date du . L’archevêque de Rouen arriva à Avignon le et reçut, le 12, le chapeau de cardinal.

Au cours de cette année, le Dauphin voulut à nouveau mater une « émotion » à Vienne. Il se tourna vers le pape et obtint 15 000 florins qu’il promit de rembourser sous six mois. En , il demanda un délai de paiement. En , il était toujours débiteur de 16 200 florins. Le cardinal Pierre Roger intervint auprès de Benoît XII qu’il persuada d’excommunier le mauvais payeur.

Affolé, le pieux Humbert offrit alors au pape de couvrir sa dette en donnant au Saint-Siège quelques-uns de ses fiefs. Toujours conseillé par Pierre Roger, Benoît XII fit une réponse négative à l’ambassade delphinale. Sans héritier, endetté jusqu’au cou, rejeté de l’Église, Humbert II allait être, sous peu, une proie facile pour le royaume de France.

Clément VI et le rattachement du Dauphiné à la France

Avec le nouveau pape Clément VI, ancien conseiller de Philippe VI de Valois sur le trône pontifical, le sort du Dauphiné était scellé : il serait rattaché à la France. Sur l’initiative de Clément VI, un grand pas fut franchi au cours du mois de . Le roi et son fils aîné, Jean de Normandie, vinrent rencontrer Humbert II dans la cité papale.

Le Dauphin du Viennois était aux abois. Toujours à la recherche de liquidités, il se vit proposer par le roi de France un arrangement financier qui le tirerait du besoin. S’il acceptait que le Dauphiné fût dévolu au second fils du roi après sa mort, ses dettes seraient réglées et il jouirait d’une rente annuelle[N 6]. Humbert sollicita un temps de réflexion.

Depuis quelques mois, il avait pris contact avec son oncle, Robert d’Anjou, pensant que le comte de Provence serait intéressé par l’achat de ses États qui jouxtaient les siens[14]. Malheureusement, ce dernier venait de rendre son dernier soupir à Naples[N 7]. Le Dauphin tenta alors de trouver un palliatif. Le , il vendit leur indépendance à cinquante-deux paroisses des Alpes qui se regroupèrent pour former la « République des Escartons »[N 8]. Mais sous la pression pontificale - il n'y aurait pas de levée d'excommunication si Humbert II n'obtempérait pas - le Dauphin signa un accord avec la France le [11].

Clément VI fait céder le Dauphin Humbert II

Clément VI, toujours attentif à la question dauphinoise, écrivit à Philippe VI, le , pour lui proposer que le fils aîné du roi de France portât le titre de Dauphin[N 9]. Le pape envisagea ensuite de lever l’excommunication d'Humbert II, qui avait remboursé jusqu’au dernier florin à la Révérende Chambre Apostolique, mais il y mit une condition. Il devait lui céder le fief de Visan[N 10]. L’accord passé, le , Clément VI reçut Humbert dans son palais de Villeneuve-lès-Avignon. Le Dauphin du Viennois rendit hommage et le pape leva les sentences.

Clément VI put entrer en possession de son fief de Visan à la fin du mois d’octobre au moment où, sur son initiative, arrivaient à Avignon les émissaires de France et d’Angleterre pour discuter d’une nouvelle trêve sous l’égide du cardinal Jean Raymond de Comminges[N 11].

Les croisades pontificales

Grand sceau de Humbert II de Viennois

Début 1345, Humbert se proposa pour commander la croisade projetée pour secourir la citadelle de Smyrne, conquise par une précédente expédition le mais qui était depuis assiégée par les Turcs. Le pape, avec une certaine réserve, accepta de le nommer, le , capitaine général du Siège apostolique, commandant l’armée chrétienne. Le dauphin, après avoir vidé les caisses de son trésor, embarqua à Marseille le , en compagnie de Jean Ier Le Meingre, dit Boucicaut, qui s’était déjà illustré à Smyrne. Ce « prince médiocre » – l’expression est d’Y. Renouard – allait mener une expédition sans envergure. Après avoir confié le gouvernement du Dauphiné à Henri de Villars, archevêque de Lyon, il partit en compagnie de son épouse Marie des Baux, âgée de vingt-six ans, et de sa mère, Béatrix de Hongrie. Très soucieux de leur santé, le dauphin passa son premier hiver à Rhodes. Il battit le les Turcs qui assiégeaient Smyrne. Il fit ensuite engager des pourparlers avec eux après cette petite victoire. Les négociations duraient encore en 1347, année où décéda la dauphine, au cours du mois de mars. Effondré de chagrin, Humbert II retourna en Dauphiné en . Il était ruiné.

Annexion du Dauphiné à la France

En , le roi de France Philippe VI achète pour 120 000 écus la ville de Montpellier à Jacques III de Majorque. Puis, il repense au Dauphiné. Pour s'assurer que le Dauphiné, devenant fief du fils aîné du roi de France, ne soit pas assimilé à n'importe quel autre domaine du souverain, Humbert signe le le traité de Romans avec le royaume de France. Ce traité instaure le « Statut delphinal », ce qui exempte les Dauphinois de nombreux taxes et impôts. La défense de cette constitution particulière sera l'objet principal des discussions du parlement provincial dans les siècles qui suivront.

Le , les conseillers du roi Guillaume Flote, Pierre de La Forest et Firmin de Coquerel, évêque de Noyon, après plusieurs semaines passées à Tain-l'Hermitage, obtiennent l’accord d'Humbert II pour la cession. Le suivant, le dauphin du Viennois aliène enfin ses droits viagers en faveur de Charles, fils de Jean de Normandie et aîné des petits-fils de Philippe VI, qui est donc le premier à porter le titre de dauphin de France. Humbert cède ses domaines contre 200 000 florins et une rente annuelle de 24 000 livres payable à Pâques ou à la Trinité. La cérémonie du transport (qui est le nom donné à la cession pour sauver les apparences) se déroule à Lyon, au couvent des dominicains de la place Confort. Au cours de celle-ci, Humbert « se dévêt » de sa suzeraineté pour en « saisir et investir » Charles. Il lui remet l’épée du dauphin au manche incrusté du bois de la Vraie Croix, la bannière de saint Georges éclaboussée du sang du dragon, le sceptre et l’anneau delphinaux. Le nouveau dauphin jure, entre les mains de Jean de Chissé, évêque de Grenoble, de respecter les franchises du Dauphiné, en particulier les statuts solennels promulgués par Humbert II.

Fin de vie

Humbert II
Frère prêcheur

Plaque à l'emplacement de l'ancien Couvent des Jacobins de la rue Saint-Jacques (aujourd'hui le no  14 de la rue Soufflot à Paris 5e), où est inhumé Humbert II.
Biographie
Naissance
La Tour-du-Pin
Ordre religieuxOrdre des Prêcheurs
Décès
Clermont (Auvergne)
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Archevêque émérite de Reims
Patriarche d'Alexandrie
Évêque de Paris
Archevêque-duc de Reims

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org
Relevé de la tombe d'Humbert II au couvent des Jacobins de Paris.

Dès le lendemain, Humbert entre dans l'ordre des Prêcheurs où il prend l'habit de saint Dominique et se retire au couvent de Montaux. Il est ordonné prêtre par Clément VI, le , à Notre-Dame des Doms d’Avignon. Il reçoit les trois ordres majeurs, lors des trois messes de Noël, en présence du roi Jean et du dauphin Charles. Nommé patriarche d’Alexandrie le , il est chargé de l’administration perpétuelle du diocèse de Reims à partir du . Puis le patriarche se met à rêver de gloire ecclésiastique. En 1355, il décide d’entreprendre le voyage jusqu’à Avignon pour obtenir d'Innocent VI le titre et la fonction d’évêque de Paris. Il n’achève pas son périple puisqu’il meurt le dans le couvent des Jacobins de Clermont d’Auvergne, à l'âge de 43 ans. Il est inhumé au couvent des Jacobins à Paris.


Seigneuries delphinales

Humbert II de Viennois au Palais du parlement du Dauphiné à Grenoble.

Benoît XII et Clément VI entreprirent de confisquer Visan au Dauphin Humbert II. Le premier pontife l'excommunia pour dettes et le second n'accepta de lever la sentence que le en se faisant rétrocéder Visan, qui contrôlait les communications entre le Comtat Venaissin et Valréas. Furieux, les Visanais refusèrent de prêter hommage tant que leurs privilèges n'auraient pas été avalisés. Ce que fit Clément VI le [15]. Le passage de Visan sous le contrôle pontifical fit fermer l'Hôtel des Monnaies delphinal. Celui-ci frappait des florins d'or, des vingtains et des douzains blancs, ainsi que des redortats et des deniers noirs[16].

Saint-Marcellin-lès-Vaison et Saint-Romain-en-Viennois furent des enclaves delphinales en Comtat Venaissin.

Chabottes, situé dans le Champsaur dépendait à la fois du dauphin et du seigneur de Montorcier.

Notes et références

Notes

Références

Voir aussi

Bibliographie

Chroniques contemporaines
  • J. Froissart, Chroniques, texte et notes de Kervyn de Lettenhove, Bruxelles (t. IV à VIII), 1868.
  • J. Froissart, Chroniques, texte et notes de Siméon Lucé, Paris (t. IV à VIII), 1873 - 1874
  • J. Le Bel, Chronique de Jean le Bel (1326-1361), texte et notes de J. Viard et E. Deprez, t. I et II, vol. 1, 1326-, vol. 2, -1361, Société de l’Histoire de France, Paris, 1904-1905
Études générales
  • É. Baluze, Vitae paparum Avenionensium, sive collectio actorum veterum, vol. I et II. Paris, 1693.
  • Guillaume Mollat, Les papes d’Avignon (1305 – 1378), Limoges. 1949
  • Y. Renouard, La papauté à Avignon, Paris. 1954
  • B. Guillemain, La cour pontificale d’Avignon, (1309 – 1376). Étude d’une société, Paris. 1962
  • D. Paladilhe, Les papes en Avignon, Paris. 1975
  • B. Guillemain, Les papes d’Avignon (1309 – 1376), Paris. 1998
  • A. Lemonde, Le temps des libertés en Dauphiné. L'intégration d'une principauté à la Couronne de France (1349-1407), Grenoble, 2002
  • Jean Favier, Les papes d’Avignon, Fayard, Paris. 2006
Études particulières
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Avignon, 1876.
  • Paul Fournier, « Le dauphin Humbert II », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres,‎ (lire en ligne)
  • E. Muntz, L’argent et le luxe à la Cour pontificale d’Avignon, Revue des questions historiques, 1899.
  • E. Déprez, Clément VI (1342 – 1352). Lettres closes, patentes et curiales se rapportant à la France publiées et analysées d’après les registres du Vatican, Bibliothèque des écoles françaises d’Athènes et de Rome, 1er fasc. 1900
  • F. Vernet, Une bulle de Clément VI sur la fête des fous à Vienne (), Bulletin d’histoire ecclésiastique des diocèses de Valence, Gap, Grenoble et Viviers (janvier – mars). 1901
  • U. Berlière, Les suppliques de Clément VI (1342 – 1352), Institut historique belge à Rome, 1906
  • E. Déprez et G. Mollat, Clément VI (1342-1352). Lettres se rapportant à la France publiées ou analysées d’après les registres du Vatican, t. I, II et III. Paris, 1959
  • G. Mollat, Le Saint-Siège et la France sous le pontificat de Clément VI, RHFF, p. 5 – 24, 1960.
  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986. (ISBN 2903044279)
  • A. Demurger, Le pape Clément VI et l’Orient : ligue ou croisade ? dans Guerre, pouvoir, et noblesse au Moyen Âge. Mélanges en l’honneur de Philippe Contamine, Paris, 2000.
  • Laurent Jacquot, Société d'Études Historiques de Romans - Bourg de Péage, Humbert II et les Romanais, Les Cahiers de Léoncel, 2000.
  • Anne Lemonde, « Le dauphin Humbert II à l'école de la monarchie napolitaine. Du Dauphiné à Naples en passant par Bude et retour ». Dossier de la Revue Medioevo, .


Articles connexes

Liens externes

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