Josefa Ruiz García
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance | |
Surnom | Josefa Ruiz-García |
Nationalité | |
Activité | |
Famille | demi-frère et demi-sœurs : Manuel Garcia junior Maria Malibran Pauline Garcia-Viardot demi-nièce : Louise Héritte-Viardot |
Père | |
Parentèle | Manuel Garcia junior (frère consanguin) Maria Malibran (sœur consanguine) Pauline Viardot (sœur consanguine) |
Tessiture | |
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Maître | |
Genre artistique |
Josefa García Aguirre, plus connue comme Josefa Ruiz-García (Madrid, - Madrid, ), est une mezzo-soprano et soprano espagnole.
Elle est la fille aînée du fameux ténor et compositeur Manuel García avec sa première épouse, l'actrice, cantatrice et danseuse Manuela Aguirre Pacheco (1777 - 1836), qui se produisait sous le nom de scène Manuela Morales. Elle avait été précédée de deux frères, morts en bas âge, et d'une sœur[1]. Elle est destinée dès son plus jeune âge à suivre la carrière artistique de ses parents, son père lui servant de mentor[2].
Peu après sa naissance, son père devient amoureux de Joaquina Briones (1780-1864), actrice et cantatrice elle aussi. Devant cette situation difficile, Manuela retourne à Cadix, abandonnant son mari et sa fille.
Elle commence sur scène à 29 ans à Bologne, le , dans Tancredi de Rossini[3], face à sa demi-sœur Maria Malibran, ce qui sera encore le cas dans Norma, L'esule di Roma ou La sonnambula. Selon son père, elle était dotée d'une voix exceptionnelle, supérieure à celle de sa sœur, qui en revanche avait plus de sens dramatique[2].
En 1839, son époux le violoniste et chef d'orchestre Rafael Ruiz la pousse à faire des tournées américaines. De fait, elle s'installe à Santiago de Cuba jusqu'en 1840. De retour en Espagne, elle se met à la politique et prend fait et cause pour la bourgeoisie moyenne absolutiste, ce qui l'écarte de la scène des théâtres[2].
Elle meurt en 1850.