Manhac

commune française du département de l'Aveyron

Manhac [manjak] est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Manhac
Manhac
L'église Saint-Pierre de Naves.
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionOccitanie
DépartementAveyron
ArrondissementVillefranche-de-Rouergue
IntercommunalitéCommunauté de communes Pays Ségali
Maire
Mandat
Bernard Calmels
2020-2026
Code postal12160
Code commune12137
Démographie
GentiléManhacois(e)
Population
municipale
872 hab. (2021 en augmentation de 9,41 % par rapport à 2015)
Densité47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 15′ 20″ nord, 2° 28′ 12″ est
AltitudeMin. 459 m
Max. 793 m
Superficie18,5 km2
Unité urbaineCommune rurale
Aire d'attractionRodez
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Ceor-Ségala
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
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Manhac
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Manhac
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Manhac

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la halle-oratoire de Naves, inscrite en 2004.

Géographie

Localisation

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Calmont, Camboulazet, Baraqueville et Sainte-Juliette-sur-Viaur.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Réseaux hydrographique et routier de Manhac.

La commune est drainée par le Ruisseau de la Nauze, le ruisseau de Malrieu, le ruisseau d'Angalie, le ruisseau de Bagar et par divers petits cours d'eau[1].

Le Ruisseau de la Nauze, d'une longueur totale de 15,7 km, prend sa source dans la commune de Manhac et se jette dans le Viaur à Centrès, après avoir arrosé 5 communes[2].

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[3].

La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[4],[5]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[6],[7].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 995 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Flavin à 12 km à vol d'oiseau[10], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 902,2 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Manhac comprend une ZNIEFF de type 2[Note 1],[14], la « Vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), qui s'étend sur 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, 10 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne[15].

Urbanisme

Typologie

Manhac est une commune rurale[Note 2],[16]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols

Infrastructures et occupation des sols de la commune de Manhac.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (83,4 %), forêts (13,4 %), zones urbanisées (3,2 %)[18].

Planification

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté de communes Pays Ségali, dont la commune est membre[19].

La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[20]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[21].

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Manhac est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible).Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[22],[23].

Risques naturels

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[24].

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Manhac est classée à risque moyen à élevé[26]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[27] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[28].

Toponymie

Histoire

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Manhac est membre de la communauté de communes Pays Ségali[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Baraqueville. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[29].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Ceor-Ségala pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[30].

Élections municipales et communautaires

Élections de 2020

Le conseil municipal de Manhac, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[31] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[32]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. La totalité des quinze candidats en lice[33] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 52,14 %[34].Bernard Calmels, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [35].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[36]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Pays Ségali[37].

Liste des maires

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Mars 2001Mars 2014Christian Rey  
mars 2014En coursBernard Calmels[38],[39] Agriculteur sur petite exploitation
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].

En 2021, la commune comptait 872 habitants[Note 4], en augmentation de 9,41 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1572951 2661 136814847883878978
185618611866187218761881188618911896
8968829469749409891 0451 006928
190119061911192119261931193619461954
891890927778718706674639642
196219681975198219901999200420062009
607544505442375504549590700
201420192021------
774838872------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 302 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 802 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 130 [I 5] (20 640  dans le département[I 6]).

Emploi

Taux de chômage
Division200820132018
Commune[I 7]2,2 %4,5 %4,2 %
Département[I 8]5,4 %7,1 %7,1 %
France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 537 personnes, parmi lesquelles on compte 85,8 % d'actifs (81,6 % ayant un emploi et 4,2 % de chômeurs) et 14,2 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 10]. Elle compte 117 emplois en 2018, contre 102 en 2013 et 83 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 442, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 72,5 %[I 11].

Sur ces 442 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 65 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 91,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,2 % les transports en commun, 3,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

52 établissements[Note 7] sont implantés à Manhac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].

Secteur d'activitéCommuneDépartement
Nombre%%
Ensemble52
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
1019,2 %(17,7 %)
Construction1019,2 %(13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
1426,9 %(27,5 %)
Activités financières et d'assurance11,9 %(3,4 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
1121,2 %(12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
47,7 %(12,7 %)
Autres activités de services23,8 %(7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,9 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 52 entreprises implantées à Manhac), contre 27,5 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises

L' entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[44] :

  • SARL Mujolan, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures pour la plomberie et le chauffage (229 k€)

Agriculture

La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].

1988200020102020
Exploitations70444328
SAU[Note 10] (ha)1 5051 3021 2351 237

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 70 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 44 en 2000 puis à 43 en 2010[47] et enfin à 28 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 60 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[48],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 505 ha en 1988 à 1 237 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 22 à 44 ha[47].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église de Manhac
  • Église de Manhac.
  • Église Saint-Pierre de Naves.
  • Table d'orientation de La védélie.

Halle-oratoire de Naves

Halle-oratoire de Naves.

 Inscrit MH (2004)[49]

La Halle-oratoire du hameau de Naves date du XVIe siècle.

Personnalités liées à la commune

Bibliographie

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Denys Jaudon), La Barraca Sauvatèrra : Bossac, Cambolaset, Castanet, Colombièrs, Gramont, Manhac, Moirasés, Pradinàs / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de La Barraca-Sauvatèrra, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 271 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-36-X, ISSN 1151-8375, BNF 36988794)

Articles connexes

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Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  • Cartes

Références

Site de l'Insee

Autres sources

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