La commune est drainée par l'Aveyron, le Lézert, le Lenne, le Ruisseau de Congorbes, le Ruisseau de Vayre, le Trégou, le ruisseau de Couffignal, le ruisseau de Malrieu, le ruisseau de Gourdelles, le ruisseau de la Fage, le ruisseau des Etang, le ruisseau des Hivernoirs et par divers petits cours d'eau[5].
L'Aveyron, d'une longueur totale de 290,6 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et se jette dans le Tarn à Lafrançaise, après avoir arrosé 60 communes[6].
Le Lézert, d'une longueur totale de 39 km, prend sa source dans la commune de Baraqueville et se jette dans le Viaur à Mirandol-Bourgnounac, après avoir arrosé 12 communes[7].
Le Lenne, d'une longueur totale de 10,4 km, prend sa source dans la commune de Baraqueville et se jette dans l'Aveyron à Druelle Balsac, après avoir arrosé 3 communes[8].
Le Ruisseau de Congorbes, d'une longueur totale de 11,3 km, prend sa source dans la commune de Baraqueville et se jette dans le Viaur à Centrès, après avoir arrosé 5 communes[9].
Le Ruisseau de Vayre, d'une longueur totale de 14,6 km, prend sa source dans la commune de Baraqueville et se jette dans le Lézert à Naucelle, après avoir arrosé 5 communes[10].
Créé en 1995 par la commune, le plan d'eau du val de Lenne comprend une base nautique ouverte à la baignade à certaines périodes de l'année[11].
La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[13],[14]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[15],[16].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 008 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Colombiès à 11 km à vol d'oiseau[19], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 989,2 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Baraqueville comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3],[23], la « Rivière Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, 5 dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[24], et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[23] :
la « Vallée de l'Aveyron » (14 644 ha), qui s'étend sur 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, 5 dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[25];
la « Vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), qui s'étend sur 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, 10 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne[26].
Baraqueville est une commune rurale[Note 5],[27]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[28].Elle appartient à l'unité urbaine de Baraqueville, une unité urbaine monocommunale[I 3] de 3 163 habitants en 2021, constituant une ville isolée[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 6],[I 7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,7 %), prairies (14,1 %), forêts (13 %), terres arables (11,8 %), zones urbanisées (5,6 %), mines, décharges et chantiers (3,7 %)[29].
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté de communes Pays Ségali, dont la commune est membre[30].
La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[31]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[32].
Le territoire de la commune de Baraqueville est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible).Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[33],[34].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[33], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[36]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[37].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune de Baraqueville est classée à risque moyen à élevé[39].
Officiellement, Baraqueville est née le , de la fusion entre les anciennes communes de Carcenac-Peyralès et de Vors. Le 4 août de la même année, on voit apparaître pour la première fois le nouveau canton de Baraqueville-Sauveterre.
Avant 1810 : Rien, ou presque. De l'époque romaine, on retient la fontaine de Vors (709 m d'altitude) qui alimente Rodez en eau par un ingénieux système d'aqueduc de 30 km de longueur, souterrain d'abord, aérien ensuite. À vol d'oiseau, la distance n'est que de 12 km. En fait, l'aqueduc est très sinueux, compte tenu du relief. On retient aussi que la voie romaine empruntait déjà la crête dorsale du Ségala. Les chars et les cavaliers faisaient étape au Lac - La Mothe - et au Pont de Tanus.
Du milieu du XVIIIe siècle, on retient l'étape de Carcenac-Peyralès, située sur la route royale no 5 qui relie Toulouse à Lyon. En fait cette route était peu fréquentée et présentait probablement un intérêt stratégique. Carcenac-Peyralès se trouvait également sur la route royale no 3 qui reliait Montauban à Montpellier, via Millau.
1810 : construction de la Baraque de Fraysse. Les routes no 3 et no 5 conçues par Lescalopier furent construites sans enthousiasme par les riverains, car elles étaient exigées sous forme de corvée. Les Ségalis furent lents au travail, car, légèrement xénophobes, ils n'éprouvaient pas le besoin de communiquer avec l'extérieur. Mais enfin, les routes royales furent construites. En fait, elles furent utilisées par les cavaliers (les motos de l'époque), les tilburies (les automobiles), les chars à bœufs (les camions) et les diligences (les cars). Au cours de leur trajet, ces gens avaient besoin de se reposer, de se restaurer, et de changer de monture. C'est pour répondre à ce besoin que le sieur Fraysse décida de construire sa « baraque » à l'emplacement de l'hôtel-restaurant Palous actuel.L'expansion de la Baraque de Fraysse fut très lente puisqu'en 1866, il n'y avait que 15 habitants (alors que Moyrazès en comptait 2 300).
1903 : construction du chemin de fer entre Carmaux et Rodez.La terre du Ségala est une terre acide. Il est donc nécessaire de lui apporter du calcaire, plus exactement : de la chaux. Avant le chemin de fer, la chaux était transportée sur les chars à bœufs. Dès que la liaison ferroviaire Carmaux-Rodez a été réalisée, la chaux pouvait arriver soit par Rodez soit par Carmaux (le Ségala est entouré de causses à l'est et à l'ouest). À partir de 1906, les foires deviennent mensuelles. Quelques artisans s'installent au bord de la route. L'administration des postes demande d'identifier le hameau. Le maire de Vors choisit « Baraqueville ».
Entre 1920 et 1931, Baraqueville flirte avec la prospérité, grâce à la pomme de terre. Qu'on en juge : de la gare de Baraqueville - Carcenac-Peyralès partent tous les jours de 30 à 40 wagons.Le krach boursier de 1929, à Wall Street, a des conséquences catastrophiques sur le monde entier en général, et sur le Ségala en particulier. La crise économique de 1931-1935 reste encore gravée dans la mémoire des anciens. C'est pourtant pendant cette période qu'est construit le silo en bordure de la route nationale 88.
Jacques Boubal (maire de Vors) et Joseph Lutran (maire de Carcenac-Peyralès) réunissent les deux communes et Jacques Boubal, devient le premier maire de la commune de Baraqueville.
Le conseil municipal de Baraqueville, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[42], pour un mandat de six ans renouvelable[43]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 23[44]. Les vingt-trois conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 53,21 %, se répartissant en vingt issus de la liste conduite par Jacques Barbezange et trois issus de celle de Thomas Jaafar[45].Jacques Barbezange, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [46].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[50].
En 2021, la commune comptait 3 163 habitants[Note 7], en augmentation de 0,7 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune de Baraqueville est équipée d'un complexe sportif comprenant 2 gymnases, une salle de danse et un dojo. Elle possède également 2 terrain de tennis extérieur et 3 stades dont un avec piste d'athlétisme et terrain de pétanque/quilles. Un quillodrome est également en projet.
Le plan d'eau du Val de Lenne (17 hectares) propose aussi du Paddle, du canoë/kayak, de la voile, etc tout au long de l'été.
Un parcours de santé et quatre randonnées sont faisables autour du lac et une quarantaine d'association sportives proposent ses services sur la commune.
Appareil d'escalade du parcours de santé sur les bords du lac.
Roger Béteille (1921-2019) né à Vors, ingénieur aéronautique initiateur du programme Airbus.
Raymond Lacombe (1929-2002), maire de Camboulazet, syndicaliste paysan français, éleveur sur une exploitation laitière de 35 hectares à Baraqueville.
Bruno Granier (1958), Professeur des Universités, spécialiste de la sédimentologie des carbonates et de micropaléontologie, il a découvert plusieurs taxons nouveaux d'algues fossiles (par ailleurs des confrères lui ont dédié des noms de genre et d'espèces). En 2002, il fonde une revue scientifique électronique[53], une publication en accès libre dont les thématiques principales sont la sédimentologie, la stratigraphie et la paléontologie.
De gueules à la bifurcation de routes au naturel figurée par un pairle d'argent abaissé en chef, accompagné en chef de deux annelets d'or entrelacés en fasce et en flancs de deux épis du même, de seigle à dextre et de blé à senestre.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
: Henri Enjalbert, Ainsi naquit Baraqueville, Baraqueville, La Commune, , 77 p., ill. ; 24 cm (BNF34641401)
: Henri Enjalbert (Directeur de publication), Roger Béteille, Jacques Bousquet, Gérard Cholvy, Jean Delmas, Michel Labrousse, Nicole Lemaitre et Pierre Loubière, Histoire du Rouergue, Toulouse, Privat, coll. « Univers de la France et des pays francophones » (no 44), , 508 p., ill. ; 24 cm (ISBN2-7089-1689-0, BNF34727041)
: Daniel Crozes, Sur les chemins du Ségala, Fédération interdépartementale des Sentiers de Pays,
(oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Denys Jaudon), La Barraca Sauvatèrra : Bossac, Cambolaset, Castanet, Colombièrs, Gramont, Manhac, Moirasés, Pradinàs / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de La Barraca-Sauvatèrra, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 271 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN2-907279-36-X, ISSN1151-8375, BNF36988794)