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Manicamp

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Manicamp
Manicamp
Mairie et monument aux morts.
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionHauts-de-France
DépartementAisne
ArrondissementLaon
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère
Maire
Mandat
Luc Degonville
2020-2026
Code postal02300
Code commune02456
Démographie
GentiléManicampois(es)
Population
municipale
300 hab. (2021 en diminution de 5,06 % par rapport à 2015)
Densité29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 34′ 21″ nord, 3° 10′ 15″ est
Altitude38 m
Min. 38 m
Max. 69 m
Superficie10,24 km2
Unité urbaineCommune rurale
Aire d'attractionChauny
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Vic-sur-Aisne
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Manicamp
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Manicamp
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Voir sur la carte topographique de l'Aisne
Manicamp
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Manicamp

Manicamp est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Géographiemodifier le code

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes.

Situationmodifier le code

Manicamp se situe à 3 kilomètres à l'est de la frontière administrative entre les départements de l'Aisne et de l'Oise.

Plus communément, le village de Manicamp est à 8 kilomètres au sud de Chauny et à 7 kilomètres au nord de Blérancourt.

Accèsmodifier le code

La route départementale 6 qui passe par le bourg rejoint les communes voisines de Bichancourt au nord-est et Bourguignon-sous-Coucy au sud, puis sans être passée par le bourg, la commune de Besmé. La route départementale 922 quant à elle rejoint Quierzy à l'ouest.

Communes limitrophesmodifier le code

Sa situation par rapport aux communes voisines peut se résumer au tableau ci-dessous :

Rose des ventsMarest-DampcourtAbbécourtBichancourtRose des vents
QuierzyN
O    Manicamp    E
S
Bourguignon-sous-CoucyBesméSaint-Paul-aux-Bois

Relief et géomorphologiemodifier le code

La commune est relativement plate avec un minimum de 38 mètres d'altitude sur le nord de la commune et un maximum de 69 mètres au sud.

Plaine alluvionnaire au niveau de l'Ailette.

Hydrographiemodifier le code

Le village est traversé par l'Ailette, une petite rivière, dont la confluence avec l'Oise se trouve au nord du territoire communal. Perpendiculairement à ce cours d'eau se déverse le ruisseau du Ponceau, aussi appelé « Le Ru », bien qu'il soit désigné comme ruisseau sur les cartes d'état-major, et non comme ruisselet.Le canal latéral à l'Oise, qui poursuit le canal de Saint-Quentin, passe au nord de Manicamp.

La commune est de plus parsemée de nombreux étangs publics et privés.

Climatmodifier le code

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 688 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Chauny à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanismemodifier le code

Typologiemodifier le code

Manicamp est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chauny, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des solsmodifier le code

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,4 %), forêts (33,3 %), terres arables (15,7 %), zones urbanisées (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymiemodifier le code

Le nom de la localité est attesté sous les formes Menencamp en 1135 (retrouvé dans un acte de Simon de Vermandois, évêque de Noyon : « apud Menencamp, ortum »), Mainechamp en 1252[13], Meninchamp en 1312, Manicamps en 1436 ou encore Magnicamp en 1575.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -champ, sous sa forme picarde -camp (cf. ligne Joret). Les formes anciennes hésitent entre l'adjectif roman maine « grand »[14] (issu du gallo-roman MAGNU) et un anthroponyme, mal identifié *Menen.

Histoiremodifier le code

De la difficulté des recherches documentairesmodifier le code

La Révolution de 1789 et surtout la Première Guerre mondiale ont rendu la recherche documentaire sur l'histoire de Manicamp difficile. Le village a en effet été entièrement rasé en 1917, détruisant ainsi une partie des archives. Les archives départementales de l'Aisne ont également connu de nombreuses disparitions lors du premier conflit mondial.

Des copies et interprétations de vieux documents sur Manicamp ont été réalisées par M. l'abbé Carlet, décédé en 1886. Ses notes ont été rassemblées et ont fait l'objet de nombreuses éditions, notamment par la Société archéologique et historique de Noyon. C'est grâce à ces notes qu'une grande partie de l'histoire de Manicamp est aujourd'hui connue.

Moyen Âgemodifier le code

Le prieuré de Notre-Dame-en-Favesmodifier le code

Au Moyen Âge, il existait, non loin du village de Manicamp, un prieuré de l'Ordre de Cluny dénommé Notre-Dame-en-Faves dont il est fait mention en 1247 dans un acte du sous-prieur du prieuré de Lihons-en-Santerre dont il dépendait. Il était situé dans le bois de Fèves selon toute vraisemblance. En 1410, il est encore fait mention de ce prieuré dans un acte du chapitre général[15].

Époque modernemodifier le code

Le prieuré est recensé dans le pouillé de 1572. Il est identifié avec le lieu-dit la Chapelle-en-Fèves qui figure sur la carte de Cassini. Un bail à ferme confirme son existence en 1789[15].

En 1777, Thomas Blaikie réalise un jardin pour M. de Lauraguais[16].

Époque contemporainemodifier le code

Un village de tisserands et de fileuses

Manicamp était un village de tisserands et de fileuses jusqu’à la première moitié du 19ème siècle. Au début du 19ème siècle presque 60% des hommes étaient tisserands et 75% des femmes étaient fileuses. Ils tissaient surtout le chanvre produit localement[17].

L'incendie de 1808modifier le code

Dans la journée du , un enfant jette une braise sur un tas de fumier. Le feu saisit le tas et se propage sur les bâtiments du village, recouverts pour la plupart d'un toit de chaume. Le chaume étant un très bon isolant mais aussi un très bon combustible, le feu détruit 486 bâtiments de toutes sortes ainsi que 126 maisons. Les pertes furent à l'époque estimées à 600 000 francs. Les archives départementales de l'Aisne conservaient un dossier sur ce désastre. Malheureusement, il disparut pendant l'occupation allemande de 1914-1918[16].

L'arrivée d'un service postal et du télégraphemodifier le code

Le premier , Manicamp est dotée d'un bureau télégraphique relié à Chauny.Le , la commune possède son propre bureau de poste, rattaché à Quierzy.

L'immeuble des postes et du télégraphe est malheureusement détruit pendant la Première Guerre mondiale, comme nous le verrons plus bas. Ce n'est que le que ces services de communications rouvrent, dans un immeuble tout neuf.

Au début du XXIe siècle, Manicamp ne dispose plus de centre de télécommunications. Le bâtiment subsiste toujours, mais le bureau de poste le plus proche est à Sinceny[16].

Le chemin de fermodifier le code

La Première Guerre mondialemodifier le code

L'Aisne a été le lieu de combats intensifs durant la Première Guerre mondiale. Manicamp était non loin de la ligne de front. La période 1914-1918 a été chaotique pour le village.

Premiers coups de feu

Du 29 au , c'est-à-dire à peine un mois après la déclaration des hostilités, a lieu la bataille de Guise. Des coups de canon sont entendus à Manicamp, mais sans plus.Le , deux espions allemands circulent dans Manicamp et se renseignent, notamment sur les points stratégiques (Oise, etc.). Les ponts sur l'Oise et sur le canal sont dynamités par les Français pour empêcher l'avancée ennemie.Le lendemain, les Français franchissent l'Ailette et les Allemands entrent dans Manicamp.Après la bataille de la Marne, qui se termine par la victoire française, l'occupant fait mouvement.

Le village occupé

La situation se renverse. Le , les Allemands entrent dans Manicamp et s'y installent. Les habitants sont contraints de cacher leurs aliments et de ne plus sortir. Une kommandantur s'installe. Les jeunes Manicampois susceptibles d'être appelés aux côtés de l'armée française sont envoyés à Chauny et faits prisonniers.À partir de , les hommes de 18 à 60 ans sont appelés à des corvées : entretien des routes, moissons, etc. Ils doivent répondre à deux appels journaliers.L'année 1916 est celle du pillage de Manicamp par l'occupant. Vin, laine, caoutchouc, etc. Les Allemands emportent également toutes les pièces de métal qu'ils peuvent trouver dans le but de contribuer à l'effort de guerre : poignées de portes en laiton, cuivre, étain, etc. Ils emportent également les cloches de l'église.En , un hiver rude s'installe. L'ennemi emporte tous les matelas du village.

Le village évacué et libéré

Le , 180 Manicampois de moins de soixante ans sont évacués vers Hirson. Les notables du village sont évacués huit jours plus tard. Le , les Manicampois de plus de soixante ans sont évacués dans un moulin à Appilly.L'armée française entre dans Manicamp le et assiste à un terrible spectacle. Les militaires découvrent un village pillé et totalement incendié. Aucun bâtiment ne subsiste ; il ne reste que des ruines. Les digues du canal et de l'Oise avaient été également éventrées par les Allemands pour couvrir leur retraite.C'est ainsi que disparaissent de nombreuses pièces d'archive.L'Ailette fut la zone de stationnement de troupes françaises, et plusieurs unités différentes se succédèrent dans la commune, pour relever leurs compagnons.

Toutefois, le , lors de la dernière grande attaque allemande du printemps 1918, les Manicampois, revenus moins d'un an plus tôt dans leur village, doivent évacuer d'urgence vers Crèvecœur. Ils ne rentreront qu'en 1919, quelques mois après la signature de l'Armistice.

Le 246e régiment d'infanterie (55e DI) de Paul Tuffrau tient alors l'Oise et l'Ailette à Manicamp jusqu'à la fin . L'homme de lettres mentionne ces combats dans son journal[18].

Manicamp est définitivement libérée le par le Ier bataillon Baudelle du 166e régiment d'infanterie : le village est pris vers 7 h avec une trentaine de prisonniers (JMO 166e RI)[16].

Entre-deux-guerresmodifier le code

1919
Un nouveau départ pour Manicamp

Nous venons de voir que le village a été totalement rasé en 1917 à cause des conflits de la Première Guerre mondiale.

Abris, baraquements provisoires
Un « métro » aujourd'hui.
Entrée de Manicamp.

Les habitants rentrent en 1919 et doivent occuper des abris provisoires, faits à la sauvette avec les matériaux trouvés sur place.Certains de ces abris subsistent encore aujourd'hui (photo ci-contre). Il s'agit ici d'un « métro », sorte de petit couloir constitué d'une tôle autour de laquelle des pierres et débris des ruines ont été empilés. On ne tient pas debout dans un « métro », mais les Manicampois devaient surtout s'abriter des intempéries le plus rapidement possible.

Peu après, des baraques en bois puis en briques sont construites. À partir de 1920, le village se reconstruit. Le matériau principal est la brique, différente de la pierre de taille (calcaire) utilisée avant les destructions. Beaucoup de maisons du village datent de cette époque et sont encore habitées aujourd'hui[16].

La Seconde Guerre mondialemodifier le code

En 1940, tandis qu'une nouvelle fois le village est évacué, d'importants combats vont s'y dérouler.

1940
Nouveaux combats sur l'Ailette

En 1940, la commune est un haut lieu de la bataille de l'Ailette.

En mai-, Manicamp est sur la « ligne Weygand » et tenue par la 23e division d'infanterie puis la 87e division d'infanterie d'Afrique, dont le 18e régiment de tirailleurs algériens constituait, avec le 17e RTA et le 9e zouaves, l'infanterie.

Début juin, le IIIe bataillon (capitaine Vigne) du 18e RTA prend en charge le secteur Manicamp - pont de Bichancourt, où il sera presque entièrement anéanti le au cours de la défense du village, après avoir tenu tête aux Allemands pendant 19 jours sur l'Ailette[16].

Politique et administrationmodifier le code

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
17961799Gervais Agent municipal, maire
18071823M. de Lauraguais Duc de Brancas, chevalier de la Légion d'honneur,
1826mai 1848Louis Honoré Demajaux-Gervais  
avant 1877après 1879Demajaux[19]  
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001mars 2014Patrick Orvane[20],DVGDémissionnaire au 31 décembre 2012[21] mais réélu.
mars 2014[22]En cours
(au 23 mai 2020)
Luc DegonvilleSEProfesseur des écoles
Réélu pour le mandat 2020-2026[23],[24]

Environnementmodifier le code

Les déchèteries les plus proches sont sur les communes de Chauny et de Noyon.

Population et sociétémodifier le code

Démographiemodifier le code

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].

En 2021, la commune comptait 300 habitants[Note 3], en diminution de 5,06 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
9509811 0521 0491 0801 0991 1051 1061 104
185618611866187218761881188618911896
1 010970964804793699701661632
190119061911192119261931193619461954
585584583302375407385348345
196219681975198219901999200620072012
371336317313333344319315318
20172021-------
307300-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

La population du village diminue depuis le XIXe siècle, et après de légères remontées aux recensements de 1962 et 1999 la baisse continue. Le département de l'Aisne dans son ensemble est en recul démographique depuis la fin des années 1970. Même si le Sud du département bénéficie du desserrement urbain de l'agglomération rémoise et de l'influence de la région parisienne[29], Manicamp en est trop éloignée pour en bénéficier. La commune a compté plus de 1 000 habitants avant la Révolution et possédait 17 ponts à cette période.

Enseignementmodifier le code

Manicamp se trouve dans la circonscription scolaire de Chauny, qui dépend de l'inspection académique de l'Aisne et de l'académie d'Amiens. Manicamp assure la scolarité de ses enfants et des enfants des communes voisines en école maternelle et primaire publique[30].

Le collège et le lycée de rattachement des enfants du village se situent à Chauny. Pour s'y rendre, la région met à disposition, à titre gracieux, des services de transport en commun. Les étudiants prennent un bus scolaire aux alentours de 7 h 20 et sont ramenés de la même manière vers 18 h.

Sportsmodifier le code

On trouve sur la commune l'association MASL (Manicamp Amitiés Sport et Loisirs), déclaration à la préfecture de l'Aisne le sous le titre Manicamp Amities Sports et Loisirs et avec comme objet de « réunir la population de Manicamp à travers des activités multiples et variées en matière de jeux, culture, sports, sorties, randonnées, repas, etc. ».

Santémodifier le code

Il n'y a pas de service de santé sur la commune, mais on trouve pharmacies, docteurs, dentistes, etc. à environ 5 km sur les communes voisines (Ognes, Sinceny, Chauny, Blérancourt, etc.), puis maisons de retraite à environ 10 km (Cuts, Morlincourt ou Nampcel) et hôpital à 12 km (Noyon, Chauny ou Tergnier)[31].

Cultesmodifier le code

La paroisse catholique « Saint Momble en Chaunois » regroupe 23 communes, dont Manicamp. Elle est rattachée à la zone de Chauny dans le diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin[32],[33].

Économiemodifier le code

L'activité économique de Manicamp a largement baissé depuis le démantèlement de la voie de chemin de fer.Il reste quelques exploitations agricoles, quelques petites entreprises et auto-entrepreneurs (depuis 2016) ainsi qu'un prestataire de services (dont un taxi).

Agriculturemodifier le code

Les terres au nord servent principalement pour le fourrage.

Faune et floremodifier le code

On peut observer une faune et une flore assez riches au niveau du lieu-dit les Carrières, en particulier le râle des genêts, le pulicaire vulgaire, le séneçon aquatique et l'œnanthe à feuilles de silaüs[34].

Le fromage de Manicampmodifier le code

Fromage de Manicamp.

Manicamp donne son nom à un petit fromage du style maroilles, cité dans des récits remontant à la Révolution française, qui disparaît dans les années 1950[35] avant d'être redécouvert en 1999. Il est aujourd'hui produit par la ferme de la Pâturelle à Quierzy.

Lieux et monumentsmodifier le code

Église Saint-Pierre.

Le pont sur l'Oisemodifier le code

Le pont sur l'Oise.

Le pont sur l'Oise de la RD 922 vers Abbécourt est bâti avec un élément des voies flottantes (ponton Whale) du port d’Arromanches.

En 1947, l'un de ces éléments est installé à Manicamp pour reconstruire le pont sur l'Oise, à la demande du département[36]. Ce pont, en service jusqu'en 2016, est actuellement exposé à quelques dizaines de mètres de son emplacement d'origine.

L'Oise a été la ligne frontière entre la Neustrie et l'Austrasie[37].

L'Ailettemodifier le code

L'Ailette et son canal ont été le théâtre d'importants combats en 1914-1918 et en mai- (ligne Weygand).

Personnalités liées à la communemodifier le code

Unités militaires liées à la communemodifier le code

246e régiment d'infanterie de Paul Tuffrau, qui tient l'Oise et l'Ailette en avril - .

166e régiment d'infanterie, qui libère le village le .

18e régiment de tirailleurs algériens : combats de la 87e division d'infanterie d'Afrique sur l'Ailette en mai-juin 1940.

Notes et référencesmodifier le code

Notesmodifier le code

Notes de type "Carte"modifier le code

Référencesmodifier le code

Voir aussimodifier le code

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Articles connexesmodifier le code

Liens externesmodifier le code

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