Marc Couturier
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Longueur, largeur, hauteur et profondeur, ces quatre attributs divins sont l'objet d'autant de contemplation (d) () |
Marc Couturier est un artiste plasticien et sculpteur français né le à Mirebeau-sur-Bèze (Côte-d'Or)[1].
Autodidacte et arrivé tardivement dans le domaine de l'art (1984), Marc Couturier vit et travaille à Paris [2].
Dans les années 1990, il développe un nouveau concept artistique, celui du "redressement" : l’artiste choisit, collecte et "redresse" divers objets, matières ou surfaces, non faits de main d’homme, dans lesquels apparaissent des paysages ou des figures. Il les assemble et les détourne pour créer des œuvres entre humour et poésie[2].
Il participe à de nombreuses expositions, en France et à l'étranger.
Plusieurs de ses œuvres figurent dans des collections de musées ou dans des espaces publics, profanes ou religieux.
Selon les critiques, son art est qualifié d'aérien, minimaliste, conceptuel, poétique, symboliste, voire mystique, et ses œuvres, jugées irréelles, intemporelles, en lévitation, immatérielles, spirituelles, secrètes, mystérieuses, sacrées. Leur taille peut être intimiste ou monumentale[9].
Les matériaux qu'il travaille sont très divers : tôle d'acier, notamment sous forme de lame, bronze, métaux précieux, verre moulé ou à plat, porcelaine, bois, papier, textile. Quant à ses "redressements", leur matière dépend du hasard de la découverte.
Son tapis Acuba, réalisé en 1985 par la manufacture de la Savonnerie intégrée dans la manufacture des Gobelins, est maintenant propriété du Mobilier national.
Le Fonds national d'art contemporain (FNAC) a acquis un exemplaire de la série des barques de Saône (barques-miroirs), qui fait partie de la collection de l'Institut d'art contemporain de Villeurbanne.
La Flamme de la liberté (en) est une œuvre commandée à Marc Couturier pour matérialiser l’amitié unissant la France et le Japon. D'une hauteur de 27 mètres, elle est en bronze et aluminium doré à la feuille d'or et a été inaugurée en 2001 sur des terrains gagnés sur la baie de Tokyo, dans le quartier d'Odaiba[10],[11].
Ses œuvres sont présentes dans d'autres collections publiques et privées :
Série barque de Saône (barque-miroir) : Acquisition en 2002 par le Fonds national d'art contemporain (FNAC) ; un exemplaire fait partie de la collection de l'Institut d'art contemporain de Villeurbanne depuis 1993[9].
Dans le cadre d'un concours initié par le diocèse de Paris en partenariat avec la Commande publique de l'État, il se voit attribuer en 1994 la commande pour la réalisation, dans le chœur de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, d'un ensemble intitulé Croix et Gloire, devant surmonter la Pietà de Nicolas Coustou. La Croix est une structure sculptée en bois recouverte à la feuille d'or. La Gloire, objet-halo au-dessus de la Croix, d'une constitution analogue, suggère une forme de poisson, symbole chrétien[13]. L' œuvre a survécu à l'incendie du [14].
En 1994, il réalise les vitraux de l'église Saint-Léger d'Oisilly en Côte-d'Or, qui ont pour thème la création du monde[1],[13], et en 1995, un autel pour l'église Saint-Denys-du-Saint-Sacrement à Paris[13].
Depuis 1998, dominant le parvis de l'église Saint-Georges de Sélestat, une lame de sa conception, en fonte d'aluminium, dorée à la feuille d'or, est fixée sur le mur pignon d'une construction remontant au Moyen Âge[15].
Pour la chapelle des Cromot, au château de Vassy (Yonne) (Yonne), Marc Couturier conçoit en 2019 une croix en fer, dorée à la feuille, ainsi que des vitraux réalisés par le maître-verrier Jean-Dominique Fleury[16].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Anne Dagbert et Jean-Michel Phéline, Marc Couturier, Paris, Ereme, , 187 p. (ISBN 9782915337426, OCLC 182616130, BNF 40949273, présentation en ligne).