Marie-Thérèse Hermange

personnalité politique française

Marie-Thérèse Hermange, née Marie-Thérèse Jacono[1] le à Alger (Algérie), est une femme politique française.

Marie-Thérèse Hermange
Illustration.
Fonctions
Sénatrice de Paris

(7 ans et 4 jours)
Biographie
Date de naissance (76 ans)
Lieu de naissanceAlger (Algérie)
NationalitéFrançaise
Parti politiqueRPR, UMP

Biographie

Ses centres d'intérêt politiques sont portés vers les questions sociales, médicales, éthiques et religieuses. Elle a participé à la révision des lois de bioéthique en 2010, notamment sur la prise en compte du sang de cordon comme ressource thérapeutique, alors qu'il était jusque-là considéré comme un déchet.

Elle est sénatrice de Paris de 2004 à 2011. Elle est nommée membre du Haut Conseil de la population et de la famille en 2004.

Elle est également membre de la Commission locale d'information auprès du CEA de Fontenay-aux-Roses.

L'affaire du « Mediator »

L'attitude de la sénatrice est mise en cause à la suite de la révélation dans la presse d'écoutes téléphoniques dans l'affaire du Mediator et des laboratoires Servier. La sénatrice aurait fait appel à l'avis d'un expert connu pour ses liens avec le laboratoire Servier dans le but, selon ses détracteurs, de minimiser la responsabilité du laboratoire[2],[3]. Le , elle est mise en examen dans le cadre d'une enquête pour trafic d'influence dans l'affaire du Mediator[4]. Marie-Thérèse Hermange a catégoriquement démenti auprès de l'AFP[5] avoir modifié son rapport sur commande[3], tout en reconnaissant avoir rencontré le professeur Claude Griscelli, consultant pour Servier, « pour avoir une discussion avec lui ». Mais « le rapport était bouclé » et « aucun élément n'en a été modifié à la demande de Claude Griscelli », avait-elle insisté. Le groupe Servier avait lui aussi démenti avoir fait modifier ce rapport.

Le rapport sénatorial avait dénoncé les manœuvres dilatoires de l'Afssaps, qui « semble avoir redécouvert tardivement des travaux publiés pourtant dès les années 1970 » sur le Mediator[5],[6].

Marie-Thérèse Hermange et Claude Griscelli font partie des 23 prévenus du procès au pénal qui a commencé le . Malgré cette affaire, elle avait été nommée au comité d'éthique de l'Académie de médecine en 2017[7],[8]. Le 29 mars 2021, le tribunal correctionnel de Paris relaxe Marie-Thérèse Hermange[9].

Anciens mandats

Décoration

Notes et références

Liens externes

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