Olga Givernet

personnalité politique française

Olga Givernet, née le à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines)[1], est une femme politique française.

Olga Givernet
Illustration.
Olga Givernet élue députée en 2017.
Fonctions
Députée française
En fonction depuis le
(6 ans, 11 mois et 3 jours)
Élection18 juin 2017
Réélection19 juin 2022
Circonscription3e de l’Ain
LégislatureXVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politiqueLREM (2017-2022)
RE (depuis 2022)
PrédécesseurStéphanie Pernod-Beaudon
Conseillère régionale
d'Auvergne-Rhône-Alpes

(5 ans, 6 mois et 13 jours)
Élection13 décembre 2015
PrésidentLaurent Wauquiez
Conseillère municipale
de Saint-Genis-Pouilly

(3 ans, 3 mois et 18 jours)
Élection23 mars 2014
MaireHubert Bertrand
Biographie
Date de naissance (42 ans)
Lieu de naissanceSaint-Germain-en-Laye (France)
NationalitéFrançaise
Parti politiqueMoDem (2013-2015)
LREM/RE (depuis 2016)
Diplômée dePolytech' Paris-UMPC
ProfessionIngénieure

Membre de La République en marche, elle est élue députée de la 3e circonscription de l'Ain lors des élections législatives de 2017 et réélue lors de celles de 2022.

Biographie

Jeunesse et formation

Fille d'une psychologue scolaire née en Normandie et d'un entrepreneur dans le recyclage plastique originaire du Puy-en-Velay, Olga Givernet nait et grandit dans les Yvelines. Elle y poursuit également ses études secondaires.

Elle obtient un diplôme d'ingénieure en électronique et informatique à l'Université Pierre-Marie-Curie et un mastère en sciences[2].

Carrière professionnelle

En 2004, après un stage de fin d'études dans l'entreprise Renault Trucks de Saint-Priest, Olga Givernet part s'installer à Auckland avec son conjoint. Elle y travaille en tant qu'ingénieure avionique puis cheffe de projet au bureau d'études de la compagnie aérienne nationale Air New Zealand[2]. Après trois années passées en Nouvelle-Zélande, elle revient en France en 2007 et s'installe avec son mari dans le Pays de Gex. Elle travaille pour les centres de maintenance de jets privés basés à l'aéroport international de Genève[3], comme spécialiste du réaménagement intérieur.

Vie privée

Elle est mariée et mère de deux filles.

Débuts de sa carrière politique

Conseillère municipale et intercommunale

En 2013, elle adhère au MoDem[3]. En , elle est élue conseillère municipale de la ville de Saint-Genis-Pouilly sur la liste du maire sortant, Hubert Bertrand (PRG). Elle est déléguée au transfrontalier et à la qualité de vie. Elle devient également conseillère communautaire à la communauté de communes du Pays de Gex[3], membre de la commission des déchets.

Touchée par la limitation du cumul des mandats, elle démissionne de son poste de conseillère municipale de Saint-Genis-Pouilly le .

Conseillère régionale Auvergne-Rhône-Alpes

À l'automne 2015, elle se met en retrait du MoDem, à la suite de l'alliance de ce dernier avec le mouvement LR pour les élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes de [2]. Elle figure en 4e position sur la liste d'union de la gauche de l'Ain, conduite par Jean-Jack Queyranne[4],[5]. Elle est élue le et siège dans l'opposition[3]. En , elle crée le groupe La Région En Marche (LREM) avec quatre de ses collègues et en devient présidente.

Elle tente en 2020 de briguer la tête de liste aux élections régionales[6], mais Bruno Bonnell lui est préféré[7]. La liste obtient 9,82% des voix au premier tour et ne peut se maintenir au second, refusant toute alliance.

Députée de l'Ain

Olga Givernet en janvier 2019.

Parcours politique

Au printemps 2016, elle se porte candidate à l'élection législative partielle de la 3e circonscription de l’Ain provoquée par la démission du député en place Étienne Blanc. Sans étiquette, elle se présente alors comme « démocrate », se revendiquant centriste et déclarant se reconnaître dans la démarche d'Emmanuel Macron[2]. Elle a un score de 10,05 % des suffrages exprimés lors du premier tour qui se déroulait le .

Alors sans étiquette politique, elle adhère en au mouvement En Marche ! créé par Emmanuel Macron[8]. Elle est investie le par La République en marche ! comme candidate de ce parti dans la 3e circonscription de l’Ain aux élections législatives de 2017[9]. Après avoir obtenu au premier tour 45,30 % des suffrages exprimés[10], elle est élue au second tour avec 61,86 % des suffrages exprimés face à la députée sortante LR Stéphanie Pernod-Beaudon[10].

En , à l'occasion du renouvellement des postes au sein de la majorité, elle se porte candidate à la présidence du groupe LREM[11]. Alors que Gilles Le Gendre est réélu dès le premier tour, elle arrive en troisième position sur six avec 28 voix[12].

Le , elle annonce être candidate à sa réélection comme députée de la 3e circonscription de l'Ain avec l'investiture de la majorité présidentielle[13]. Au soir du premier tour, le , elle arrive en tête avec 30,0 % des suffrages exprimés devant le candidat de la NUPES, Christian Jolie également qualifié pour le second tour avec 22,4 % des suffrages exprimés, alors même que 60 % des maires de la circonscription avaient appelé à voter pour la candidate des Républicains arrivée troisième[14].

Olga Givernet est réélue au second tour avec 58,7 % des suffrages exprimés tandis que la coalition Ensemble! supportant le président Macron dont elle se réclame perd la majorité absolue à l'Assemblée nationale[15]. Durant ce deuxième mandat de députée, elle siège au sein de la Commission des Affaires étrangères et est membre de l'Office parlementaire de l'évaluation des choix technologiques et scientifiques (OPECST).

Le , à la suite de la nomination de certains de ses membres au gouvernement, Olga Givernet est nommée porte-parole du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, et, à ce titre, membre de son bureau[16],[17],[18].

Au sein d'En marche !, devenu LaREM (La République En Marche) puis RE ((Groupe) Renaissance)

Dès son adhésion en au mouvement En marche !, Olga Givernet devient la référente dans l'Ain jusqu'à son élection comme députée en [réf. nécessaire].

Avec son collègue Florent Boudié, elle est chargée de proposer une stratégie à Stanislas Guerini, délégué général de LREM, pour les élections régionales de 2021[19].

En 2021, elle décide de prendre ses distances avec les instance nationales de LaREM pour se consacrer à des missions plus locales, tout en restant fidèle à Emmanuel Macron et affiliée au groupe parlementaire LaREM[20]

En janvier 2022, elle est élue présidente de l'assemblée départementale du parti Renaissance dans l'Ain.

Par ailleurs, Olga Givernet a été élue présidente de l’association Renaissance 01 en [21]et juillet 2023 une structure qui vise à promouvoir le projet européen du président Emmanuel Macron.

Engagements politiques

Jeux d'argent et de hasard

Au sein du Comité d’évaluation et de contrôle (CEC) des politiques publiques, Olga Givernet a rendu un rapport en décembre 2017, avec le député Régis Juanico du Groupe Nouvelle Gauche Parti socialiste "sur la mise en œuvre des conclusions du rapport d'information (n°4456) du 8 février 2017 sur l'évaluation de la régulation des jeux d'argent et de hasard" [22]

: elle Propose avec son coauteur plusieurs conditions d'évolution actionnariale éventuelle de la Française des Jeux, tout en soutenant une refonte de l'ensemble de la régulation des jeux de hasard et d'argent en France [23].

Dans le cadre de la loi PACTE examinée en 2018 par le Parlement et publiée le 22 mai 2019, elle contribue à obtenir avec son co rapporteur du groupe socialiste une refonte en ce sens de la régulation, qui prend la forme de l'Autorité nationale des jeux succèdent en 2020 à l'Autorité de régulation des jeux en lignes (ARJEL) [24],[25].

Prises de position

Olga Givernet a pris position sur les questions de pouvoir d'achat en appelant à une approche plus globale estimant qu' « on ne peut pas réduire notre action au seul indicateur du pouvoir d'achat »[26].

En 2020, elle soutient les droits des travailleurs transfrontaliers et se prononce pour une extension du télétravail des transfrontaliers dans le cadre de la crise sanitaire[27]. Elle est notamment co-auteur d'une proposition de résolution européenne visant à l’augmentation du télétravail des travailleurs frontaliers et à mener une réflexion européenne sur leur statut[28],[29]

En , elle organise un colloque à l'Assemblée nationale en présence du secrétaire d'État chargé de l’Enfance et des Familles Adrien Taquet. Elle appelle à une « société plus inclusive, bienveillante et solidaire » et « une meilleure reconnaissance et valorisation de la grand-parentalité »[30].

Autres fonctions

Dans le cadre de son mandat de députée de l’Ain, Olga Givernet a également été :

  • Nommée par la délégation aux droits de femmes de l’Assemblée nationale, référente Auvergne-Rhône-Alpes (AuRA) sur le sujet des violences conjugales (2019)[31]

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes