Ordre de la Culture
Ordre de la Culture 文化勲章 | ||||||||
Décernée par Empereur du Japon | ||||||||
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Type | Ordre à une classe | |||||||
Décerné pour | Contribution à la culture japonaise | |||||||
Statut | Toujours décernée | |||||||
Chiffres | ||||||||
Date de création | ||||||||
Importance | ||||||||
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L'ordre de la Culture (文化勲章, bunka kunshō ), ou ordre du Mérite culturel, est une distinction japonaise, remise annuellement pour récompenser des personnalités pour leur contribution à la culture japonaise.
Cet ordre, créé le , est décerné par l'empereur chaque 3 novembre (en bunka no hi). Il ne comporte qu'une classe. Une annuité est versée à vie aux récipiendaires. Approximativement cinq médailles sont distribuées chaque année.
L'insigne, composé d'or et d'émail blanc, à la forme d'une fleur d'oranger. Le disque central comporte trois jades (magatama) en forme de croissant. Il est attaché par une guirlande d'or et d'émail de fruits et de feuilles d'oranger à un ruban violet porté autour du cou.
Le rang de cet ordre se situe entre l'ordre du Trésor sacré de première classe et l'ordre du soleil levant de seconde classe.
Quelques récipiendaires
Avant 1990
- Akira Ifukube (1914–2006). Compositeur de musique classique et de musique pour film
- Ryukichi Inada (1874–1950). Médecin chercheur, éminent universitaire et bactériologiste
- Shōen Uemura (1875–1949). peintre nihonga
- Hideo Kobayashi (1902–1983). Écrivain, qui a établi la critique littéraire comme une forme d'art indépendante au Japon.
- Hantaro Nagaoka (1865–1950). Physicien et un pionnier de la physique japonais en début de l'ère Meiji.
- Nakamura Kichiemon I (1896–1954). Premier acteur kabuki à recevoir cet honneur.
- Nakamura Utaemon VI (1917–2001). Célèbre acteur kabuki, connu pour ses rôles Onnagata[1]
- Kinjirō Okabe (1896–1984). Chercheur en génie électrique et professeur qui a développé le magnétron split-anode.
- Jirō Osaragi (1897–1973). Écrivain populaire de l'ère Showa.
- Takakusu Junjiro (1866–1945). Universitaire, partisan de l'élargissement des possibilités d'enseignement supérieur, et érudit bouddhiste de renommée internationale[2].
- Kenjiro Takayanagi (1899–1990). Pionnier du développement de la television[3].
- Tetsuji Morohashi (1883–1982). Importante figure dans le monde des études japonaises et de la sinologie[4].
- Susumu Tonegawa (born 1939). Savant lauréat du Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1987[5]
- Eiji Yoshikawa (1892–1962). Romancier historien[6].
Décennie 1990
1994
- Takashi Asahina (1908–2001). Chef d'orchestre[7].
- Tadao Umesao. Ethnologue[8].
- Hideo Shima (1901–1998). Ingénieur des chemins de fer.
1995
- Shigemitsu Dandō. Criminologue[9].
- Shūsaku Endō (1923–1996). Écrivain[9].
1996
- Hanae Mori. Styliste[10].
- Takeuchi Rizō (1907–1997). Historien du Japon.
1997
- Masatoshi Koshiba. lauréat du Prix Nobel de physique[11].
- Hirofumi Uzawa. Économiste[11].
1998
- Ikuo Hirayama (1930–2009). Artiste nihonga[12].
- Tadamitsu Kishimoto. Immunologue[12].
1999
- Hiroyuki Agawa. Écrivain[13].
- Takeshi Umehara. Spécialiste de études culturelles japonaises[13].
Décennie 2000
2000
- Ryōji Noyori. Lauréat du Prix Nobel de chimie[14].
- Hideki Shirakawa. Lauréat du Prix Nobel de chimie[14].
- Isuzu Yamada. Actrice[14].
2001
- Chie Nakane. Chercheur en anthropologie sociale[15].
- Toshio Yodoi (1911–2005). Sculpteur[15].
2002
- Kyōhei Fujita (1921–2004). Artiste sur verre[16].
- Kaneto Shindō. Réalisateur[16].
- Kōichi Tanaka. Lauréat du prix Nobel de chimie[16]
2003
- Kazuhiko Nishijima (1926–2009). Physicien[17].
- Sadako Ogata. politologue et diplomate[17].
- Makoto Ōoka. Poète et critique littéraire[17].
2004
- Yōji Totsuka (1942–2008). Physicien.
- Nakamura Jakuemon, acteur kabuki
- Toan Kobayashi, graveur de sceaux
- Shizuka Shirakawa, spécialiste de littérature chinoise
- Horin Fukuoji, peintre nihonga
2005
- Mitsuko Mori. Actrice[18].
- Saitō Makoto (1921–2008). Politologue, spécialisé dans l'histoire diplomatique et politique américaine[18].
- Ryuzan Aoki, céramiste
- Toshio Sawada, ingénieur
- Shigeaki Hinohara, médecin
2006
- Yoshiaki Arata. Pionnier dans la recherche sur la fusion nucléaire[19].
- Jakuchō Setouchi. Écrivain et nonne bouddhiste[20].
- Hidekazu Yoshida. Critique musical[20].
- Chusaku Oyama, peintre nihonga
- Miyohei Shinohara, économiste
2007
- Shinya Nakamura. Sculpteur[21].
- Kōji Nakanishi. Chimiste organique[21].
- Akira Mikazuki. Former justice minister and professor emeritus[22].
- Tokindo Okada, biologiste du développement
- Shigeyama Sensaku, acteur kyogen
2008
- Hironoshin Furuhashi (1928–2009). Sportif et fonctionnaire du sport[23].
- Kiyoshi Itô. Mathématicien dont le travail est maintenant appelé Itô Calculus[24].
- Donald Keene. Japonologue, universitaire, écrivain, professeur, traducteur et interprète de littérature et culture japonaises[24].
- Makoto Kobayashi. Physicien lauréat du Prix Nobel de physique en 2008[24].
- Toshihide Maskawa. Physicien théoricien lauréat du Prix Nobel de physique en 2008[24].
- Seiji Ozawa. Chef d'orchestre particulièrement réputé pour son interprétation d’œuvres du répertoire romantique tardif[24].
- Osamu Shimomura. Chimiste organique et biologiste sous-marin, lauréat du Prix Nobel de chimie 2008[24].
- Seiko Tanabe. Écrivain[23].
2009
- Sumio Iijima. Physicien[25].
- Tōjūrō Sakata IV. Acteur kabuki[25].
- Katsura Beicho, comédien rakugo
- kira Hayami, économiste, historien
- Yorio Hinuma, virologue
Décennie 2010
2010
- Tadao Ando[26].
- Akito Arima. Physicien nucléaire[26].
- Issey Miyake. Styliste[26].
- Ei-ichi Negishi. Lauréat du Prix Nobel de chimie[26].
- Yukio Ninagawa. Metteur en scène[26].
- Akira Suzuki. Lauréat du Prix Nobel de chimie[26].
- Haruko Wakita. Historienne de l'époque médiévale[26].
2011
- Isamu Akasaki, ingénieur
- Ohi Chozaemon, pottier
- Saiichi Maruya, écrivain
- Taichiro Mitani, historien et politologue
- Mitsuhiro Yanagida, biologiste
2012
- Shigeru Oda, juriste et magistrat
- Yoji Yamada, réalisateur de cinéma
- Shinya Yamanaka, biologiste
- Shuji Takashina, essayiste
- Toshio Matsuo, peintre
- Yashuyuki Yamada, agronome
2013
- Ken Takakura, acteur
- Susumu Nakanishi, philologue
- Shun'ichi Iwasaki, ingénieur
- Seikaku Takagi, calligraphe
- Tasuku Honjo, immunologiste
2014
- Hiroshi Amano, Prix Nobel de physique en 2014
- Shuji Nakamura, Prix Nobel de physique en 2014
- Takemoto Sumitayu, récitant de bunraku
- Taeko Kōno, écrivain
- Toyoki Kunitake, biologiste
- Takashi Negishi, économiste
- Gyōji Nomiyama, peintre
2015
- Satoshi Ōmura, biochimiste, Prix Nobel de médecine en 2015
- Takaaki Kajita, Prix Nobel de physique en 2015
- Shiono Hiroshi (ja), juriste, ancien président de l'Académie japonaise
- Fukumi Shimura, tisseuse
- Suematsu Yasuharu (ja), physicien
- Tatsuya Nakadai, acteur
- Nakanishi Shigetada (ja), biochimiste et neuroscientifique
2016
- Yoshinori Ohsumi, biologiste, Prix Nobel de médecine en 2016
- Yayoi Kusama, artiste contemporaine
- Yumie Hiraiwa, écrivaine
- Funamura Tooru (ja), compositeur et chanteur
- Nakano Mitsutoshi (ja), critique littéraire et écrivain
- Tomoko Ohta, biologiste
2017
- Okutani Hiroshi (ja), peintre de style occidental
- Shiba Sukeyasu (ja), compositeur
- Shiba Yoshinobu (ja), historien de la Chine
- Fujishima Akira (ja), chimiste
- Matsubura Kenichi (ja), biologiste moléculaire
2018
- Toshi Ichiyanagi, compositeur avant-gardiste
- Imai Masayuki (ja), céramiste
- Kaneko Hiroshi (ja), juriste
- Nagao Makoto (ja), informaticien
- Masakazu Yamazaki, dramaturge, critique littéraire et philosophe
2019
- Amari Shunichi (ja), mathématicien et informaticien
- Shimon Sakaguchi, immunologue
- Sasaki Takeshi (ja), politologue
- Takeyoshi Tanuma, photographe
- Nomura Man (ja), acteur et enseignant de Kyōgen (école Izumi)
- Akira Yoshino, prix Nobel de chimie
A décliné l'honneur
- Kanjirō Kawai le refuse en 1955
- Kumagai Morikazu (ja) le refuse en 1968
- Kenzaburō Ōe, lauréat 1994 du Prix Nobel de littérature et critique du système impérial japonais a refusé l'Ordre de la Culture[27].
- Haruko Sugimura le refuse en 1995
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Order of Culture » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
Bibliographie
- Peterson, James W., Barry C. Weaver and Michael A. Quigley. (2001). Orders and Medals of Japan and Associated States. San Ramon, California: Orders and Medals Society of America (ISBN 1-890974-09-9 et 978-1-890974-09-1).
Articles connexes
- Ordre du Chrysanthème
- Ordre du soleil levant
- Ordre de la Couronne précieuse
- Ordre du Milan doré
- Ordre du Trésor sacré
- Médailles honorifiques du Japon
Liens externes
- (en) Cabinet du Japon, « Decorations and Medals in Japan » [« Médailles et décorations au Japon »], sur www8.cao.go.jp, (consulté le ).
- (en) Cabinet du Japon, « Order of Culture » [« Ordre de la Culture »], sur www8.cao.go.jp, (consulté le ).
- Monnaie du Japon, Production process.