Parti national écossais

parti politique écossais

Parti national écossais
(en) Scottish National Party
(gd) Pàrtaidh Nàiseanta na h-Alba
(sco) Scots Naitional Pairtie
Image illustrative de l’article Parti national écossais
Logotype officiel.
Présentation
LeaderHumza Yousaf
Fondation
SiègeGordon Lamb House
3 Jackson's Entry
Édimbourg
EH8 8PJ
Mouvement de jeunesseJeunes écossais pour l'indépendance
PositionnementCentre gauche[1],[2],[3],[4]
IdéologieNationalisme écossais[5],[6]
Indépendantisme écossais
Nationalisme civique[7],[8]
Régionalisme[9]
Social-démocratie[10],[11]
Europhilie[12]
Affiliation européenneALE
Adhérents118 000 (2017) [13]
Couleurs Jaune
Site web www.snp.org
Représentation
Chambre des communes
(sièges en Écosse)
43  /  59
Chambre des lords
0  /  785
Parlement écossais
63  /  129
Gouvernement local (en Écosse)
453  /  1227

Le Parti national écossais (en gaélique écossais : Pàrtaidh Nàiseanta na h-Alba ; en scots : Scots Naitional Pairtie ; en anglais : Scottish National Party, abrégé en SNP) est le principal parti indépendantiste écossais.

Fondé en 1934, le parti retrouve de la popularité depuis les années 1970 et suit une ligne politique de centre gauche qualifiée par le parti lui-même de « social-démocrate »[14]. Lors de l'établissement du Parlement écossais en 1999, le SNP devient le plus grand parti d'opposition.

Depuis sa victoire lors des élections législatives écossaises de 2007, le Parti national écossais dirige le gouvernement écossais.

Histoire

Avant le SNP : les racines du nationalisme écossais

Le développement du nationalisme écossais est inséparable de la question autonomiste posé en Irlande par les projets de Home Rule[15]. En effet, l'Écosse de l'ère victorienne ne se percevait pas comme une « nation sans État » à l'instar d'autres peuples européens comme la Pologne, la Grèce ou l'Irlande. De par les circonstances de son rattachement à l’Angleterre par l'Acte d'Union de 1707, elle avait joui, en dépit de conflits réguliers avec Westminster, d'une autonomie importante au sein du Royaume. Cependant, avec la crise agraire des Highlands et le sentiment croissant de ne pas voir les revendications écossaises écoutées, une première forme de nationalisme autonomiste se développe dans les années 1880. Face au mécontentement croissant, le poste de Scottish Secretary est restauré en 1885, et en 1886 une association à but autonomiste se forme la Scottish Home Rule Association (en français : Association écossaise de l'autogouvernance, abrégé en SHRA)[16]. Cette association milite pour une décentralisation parlementaire à même de restaurer l'égalité dans le partenariat déséquilibré entre l'Écosse et l'Angleterre.

Au cours des années 1920, une série de petits partis clairement indépendantistes émergent, stimulés par la naissance de l’État Libre d'Irlande en 1921. La Scots National League est fondée en 1920, le Scots national Movement naît en 1922, et en 1928, la Glasgow University Student Nationalists Association. La fusion entre ces différentes associations indépendantistes et la SHRA donne naissance en 1928 au National party of Scotland, alliance instable entre autonomistes et indépendantistes[16].

1934-1967 : premières décennies à la marge

Le SNP est formé en 1934 à la suite de la fusion entre le Parti national d'Écosse (en) et le Parti écossais (en). Le parti était donc à ses débuts une coalition assez hétéroclite dont le positionnement sur les questions sociales était plus que fluctuant. Il regroupait en effet le Scottish Party, plutôt classé à droite, et d'autres petits partis de gauche comme la Scottish Home Rule association, (autonomiste) ou encore le Scottish National League[17]. Originellement il conciliait une ligne politique visant à plus de justice sociale et de redistribution des richesses tout en souhaitant, dans le même temps, une réduction de l'intervention de l'État dans les affaires économiques[17].

1942 représente un tournant décisif dans la clarification des positions du SNP : après de violentes tensions internes, les autonomistes de la SHRA quittent le parti, ce qui le confirme dans sa vocation indépendantiste[18]. Cette défection ne l'empêche pas de gagner son premier siège parlementaire en 1945, à la faveur d'une élection partielle. Robert McIntyre est élu à Motherwell, dans une circonscription réputée être un bastion travailliste. Cependant, ce siège est perdu trois mois plus tard, lors des élections générales.

1967-1979 : premiers succès électoraux

Le SNP gagne à nouveau un siège à Hamilton, en 1967, lors d'une autre élection partielle. La victoire du SNP dans ce fief travailliste constitue une surprise et fait de la question écossaise une problématique nationale, conduisant à la création de la Commission Kilbrandon[19]. Au même moment, le parti clarifie ses positions quant aux problématiques sociales, sous l'impulsion de son leader, William Wolfe, s'affirmant comme « social-démocrate », ce qui explique partiellement le fait que le SNP se met à partir de là à truster les voix écossaises traditionnellement favorables au Labour.

Le SNP réalise un excellent résultat lors des élections générales britanniques d'octobre 1974, en réunissant alors 30,4% des votes écossais et en envoyant 11 députés nationalistes à Westminster sur les 71 représentant l'Écosse.

1979-1997 : Échec de la première dévolution et évolutions idéologiques

Le projet de loi de 1977 sur l'organisation du référendum de dévolution fut volontairement rendu plus complexe par le Parti Travailliste en posant l'exigence d'une majorité qualifiée pour que le vote de dévolution soit considéré comme valide : ce dispositif qui exige une majorité absolue pour la dévolution associé à un taux de participation d'au moins 40 % est appelé l'« amendement Cunnigham » du nom du parlementaire l'ayant proposé. Ce dispositif est en réalité une manœuvre des travaillistes hostiles à la dévolution pour abroger plus facilement le texte, même si une majorité d'Écossais appuyait le texte. Une partie des travaillistes et surtout l'écrasante majorité des membres du SNP soulignèrent les contradictions de cet amendement : le taux de participation pour le référendum de 1975 avait été inférieur à cette limite, et pourtant suffisant pour entériner l'adhésion du Royaume-Uni à l'Union Européenne. C'était donc faire deux poids deux mesures. Cet amendement fut tout de même voté aux Communes, avec une courte majorité de 15 voix[20].

Le SNP présentait, à ses débuts, une ligne politique marquée par une certaine hostilité à l'égard de construction européenne, dénonçant une « Europe capitaliste » et un « club de riches »[21]. Alors même qu'il avait fait campagne contre l'adhésion du Royaume-Uni à l'Europe pour le référendum de 1975, une inflexion majeure se produit à partir de 1988, notamment sous l'impulsion de Jim Sillars, le parti adoptant une ligne clairement europhile. Ce changement radical est en partie dû à une stratégie politique : pour calmer les inquiétudes de voir l'Écosse isolée sur la scène internationale en cas d'indépendance, les nationalistes mettaient en avant le fait que l'Écosse pourrait rejoindre la communauté européenne et ainsi se passer du reste du Royaume-Uni[22]. Cette ligne est toujours celle de SNP actuel.

1997-2007 : Faire du SNP un parti de gouvernement crédible

Après l'institution d'un Parlement écossais, dont émane un gouvernement local chargé de mettre en œuvre les compétences dévolues à l'Écosse par le Royaume-Uni, le SNP monte en puissance et s'affirme à la fois comme un parti de gauche (s'inscrivant en faux face au New Labour de Tony Blair) et un parti de gouvernement susceptible d'accéder au pouvoir. Il promet par exemple d'user de son pouvoir de modulation fiscal pour octroyer davantage de moyens aux services publics affaiblis sous l'ère Thatcher[23].

2007-2014 : premier parti d'Écosse

Aux élections législatives écossaises de 2007, il remporte le plus grand nombre sièges avec 47 élus, un de plus que le Parti travailliste au pouvoir durant les cinq années précédentes. Il forme alors un gouvernement minoritaire. Le SNP remporte ensuite une victoire écrasante aux élections législatives de mai 2011, avec 45 % des suffrages et une majorité absolue de 69 députés. Forts de cette victoire, ses dirigeants ont promis l'organisation d'un référendum sur l'indépendance de l'Écosse au cours de la nouvelle mandature, fixé le .

Depuis 2014 : échec du référendum sur l'indépendance

Après la victoire du non au référendum sur l'indépendance, le parti enregistre une très forte hausse d'adhésions. En sept jours, il passe de 25 624 membres[24] à 42 336 membres[25] le , puis à plus de 65 000 membres[26] en date du faisant du parti le troisième parti du Royaume-Uni en nombre de membres et dépassant ainsi les Libéraux-démocrates. Un mois après le référendum, le parti avait plus de 80 000 membres[27]. Le , le parti annonce avoir dépassé 93 000 membres[28].

Lors des élections générales britanniques de 2015, le parti réalise une très forte percée en remportant 56 des 59 circonscriptions en Écosse (contre 6 en 2010) et devient de fait la troisième force politique du Royaume-Uni[29]. D'après le journaliste Owen Jones, ce résultat « s’explique en grande partie par l’impact du thatchérisme sur la région. Les Écossais, qui ont figuré parmi les premières victimes du néolibéralisme, ont rejeté les tories avec constance dès les années 1980. Le sentiment de trahison qui a suivi l’arrivée au pouvoir du New Labour d'Anthony Blair, en 1997, a ouvert à gauche un espace politique que le SNP est parvenu à occuper — du moins sur le plan rhétorique »[30]. Sa présidente, Nicola Sturgeon, entend ensuite utiliser cette victoire pour obtenir davantage de mesures de décentralisation vis-à-vis de l'Écosse[31]. Après un recul relatif lors des élections générales britanniques de 2017, le Parti national écossais progresse lors des élections anticipées de 2019, organisées dans le contexte de négociation pour le Retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, en obtenant 48 sièges sur 59 relançant ainsi le débat sur l'organisation d'un nouveau référendum sur l'indépendance.

Le projet indépendantiste porté par le SNP ne remet pas en question le système néolibéral selon l'auteur écossais Rory Scothorne. La feuille de route présentée par le parti prévoit le maintien de la livre sterling et au moins une décennie de stricte austérité budgétaire. Les investissements étrangers seraient redirigés vers une classe de « capitalistes nationaux » censés accroître la marchandisation de la force de travail, des ressources naturelles et des services publics[32]. D'autre part, une Écosse indépendante demanderait à rejoindre l’Union européenne et demeurerait sujette de la Couronne britannique et membre de l’OTAN[32].

Idéologie

L'affirmation d'une ligne social-démocrate et europhile

À l'origine, le SNP a été une coalition multiforme d'indépendantistes écossais de gauche et de droite. Toutefois, depuis quelques années, il a adopté des positions sociales-démocrates plus traditionnelles, que le Parti travailliste avait progressivement délaissés pendant la période des premiers ministres Blair et Brown. Il récupérera ainsi un grand nombre des électeurs travaillistes déçus par les revirements de ce parti.

De nos jours, le Parti national écossais se fait l'avocat de l'état social, défend des positions féministes, la gratuité de l'éducation, et est pro-européen.

Le SNP se démarque également par ses positions singulières sur les questions de défense, et notamment sa volonté affichée de renoncer au feu nucléaire, considéré comme inhumain par sa capacité à tuer sans discrimination. De plus le SNP critique régulièrement le poids financier de la dissuasion nucléaire, proposant, à la faveur d'une renonciation, de réinvestir les fonds libérés dans l'éducation ou le développement économique[33]. Cette controverse, ainsi que la volonté de affichée du SNP de retirer l'Écosse de l'OTAN fut un élément de friction très important lors de la campagne référendaire : en effet, le site militaire de Faslane (lieu de stockage des sous-marins nucléaires britanniques) emploie près de 8 200 personnes en 2020. l'enjeu était donc une forte perte d'emploi en plus de poser la question de leur futur emplacement : aucun site ni en Angleterre ni au Pays de Galles n'a les atouts de l'actuel site. Le SNP a immédiatement exclu la possibilité pour le gouvernement britannique de louer l'emplacement à une possible Écosse indépendante[34].

La question référendaire : doctrine du mandat ou souveraineté populaire ?

Concernant ses positions indépendantistes, il est traditionnellement divisé entre gradualistes et fondamentalistes. Les premiers considèrent que l'Écosse devrait acquérir son indépendance progressivement, en accroissant la dévolution (décentralisation) des pouvoirs jusqu'à l'indépendance, tandis que les seconds défendent l'idée que le Parti national écossais devrait se concentrer sur l'acquisition de l'indépendance la plus rapide possible[35]. Cette ligne de fracture apparaît clairement dans la question pratique de l'accession à l'indépendance. La tradition britannique est historiquement très hostile à la pratique référendaire, perçu comme un danger pour la souveraineté du Parlement[36]. Ainsi, il n'est guère surprenant que le SNP soit en partie imprégné de cette méfiance traditionnelle et mette en avant à ses débuts et jusqu'à la naissance du Parlement d’Édimbourg, la « doctrine du mandat » : obtenir une majorité de sièges écossais à la Chambre des Communes serait un « mandat » suffisant pour le SNP pour négocier avec le gouvernement britannique l'indépendance de l'Écosse. Cette position apparaît clairement dans le tract de son programme politique de  : « Le SNP demande au peuple écossais de lui donner un mandat pour l'autodétermination. Ce mandat est constitué de la majorité de sièges parlementaires en Écosse. Les députés ainsi élus demanderont au gouvernement britannique de faire voter les lois nécessaires à la mise en place d'un Parlement écossais ayant les pleins pouvoirs sur toutes les affaires de l'Écosse. Le premier parlement d'Écosse sera constitué des 71 députés représentant les sièges écossais au Parlement de Westminster, et ses premières tâches seront de former un gouvernement provisoire et de préparer une constitution qu'il soumettra à l'approbation du peuple écossais »[37]. Cependant, le SNP reste évasif sur la nature de cette « approbation » et ne dit pas clairement que celle-ci se fera par la voie référendaire. Il faut attendre les années 1980 pour que le SNP s'engage clairement à soumettre la constitution du futur État à une consultation référendaire.

Organisation

Le SNP est constitué de sections locales de membres du parti. Ces dernières ont été profondément rationalisées au cours des années 1960, ce qui explique partiellement la percée électorale du SNP à cette période : originellement, il n'y avait que 20 sections (branches). À la fin de la décennie ce sont plus de 500 sections locales, chargées de collecter des fonds, qui permettent de présenter des candidats SNP dans toutes les circonscriptions. Sur cette période, le parti cherche à mieux former ses candidats par la publication de lignes directrices pour clarifier la position social-démocrate du SNP[17].

Ces sections forment ensuite des associations dans les circonscriptions qu'elles représentent, à moins qu'il n'y ait qu'une seule section dans une circonscription. L'Écosse est ensuite divisée en huit associations régionales dans lesquelles les associations de circonscription peuvent envoyer des délégués.

La structure politique du SNP est développée lors de la Conférence nationale annuelle et lors des réunions régulières du Conseil National. Il y a également des réunions régulières de l'Assemblée nationale.

Le parti dispose d'une organisation de jeunesse (Young Scots for Independence), d'une aile estudiantine (Federation of Students Nationalists) et d'un groupe syndical. Le mensuel indépendant The Scots Independent est également très proche du parti.

Résultats électoraux

Élections générales britanniques

Résultats du SNP en Écosse[38]
Année%VoixMandatsRang
19351,125 652
0  /  74
6e
19451,230 595
0  /  74
7e
19500,49 708
0  /  71
6e
19510,37 299
0  /  71
6e
19550,512 112
0  /  71
5e
19590,521 738
0  /  71
5e
19642,464 044
0  /  71
5e
19665,0128 474
0  /  71
4e
197011,4306 802
1  /  71
3e
02/197421,9633 180
7  /  71
3e
10/197430,4839 617
11  /  71
2e
197917,3504 259
2  /  71
3e
198311,7331 975
2  /  72
4e
198714,0416 473
3  /  72
4e
199221,5629 564
3  /  72
3e
199722,1621 550
6  /  72
2e
200120,1464 314
5  /  72
2e
200517,7412 267
6  /  59
3e
201019,9412 855
6  /  59
2e
201550,01 454 436
56  /  59
1er
201736,9977 569
35  /  59
1er
201945,01 242 380
48  /  59
1er

Élections parlementaires écossaises

AnnéeCirconscriptionsVoix régionalesRangTotal des siègesGouvernement
Voix%SiègesVoix%Sièges
1999672 75728,7
7  /  73
638 64427,3
28  /  56
2e
35  /  129
Opposition
2003449 47623,8
9  /  73
399 65920,9
18  /  56
2e
27  /  129
Opposition
2007664 22732,9
21  /  73
633 40131,0
26  /  56
1er
47  /  129
Salmond I
2011902 91545,4
53  /  73
876 42144,0
16  /  56
1er
69  /  129
Salmond II (2011-2014) et Sturgeon I (2014-2016)
20161 059 89746,5
59  /  73
953 58741,7
4  /  56
1er
63  /  129
Sturgeon II
20211 291 20447,7
62  /  73
1 094 37440,3
2  /  56
1er
64  /  129
Sturgeon III

Élections européennes

Résultats du SNP en Écosse
Année%MandatsRangGroupe
197919,4
1  /  8
DEP
198417,8
1  /  8
3eRDE
198925,6
1  /  8
2eARC
199432,6
2  /  8
2eARE
199927,2
2  /  8
2eVerts/ALE
200419,7
2  /  7
2eVerts/ALE
200929,1
2  /  6
1erVerts/ALE
201429,0
2  /  6
1erVerts/ALE
201937,8
3  /  6
1erVerts/ALE

Dirigeants

Parlementaires

Membres du Parlement du Royaume-Uni

Membres du ParlementMandatsCirconscription
Pete Wishartdepuis le Perth and North Perthshire
Stewart Hosiedepuis le Dundee East
Angus MacNeildepuis le Na h-Eileanan an Iar
Hannah Bardelldepuis le Livingston
Mhairi Blackdepuis le Paisley and Renfrewshire South
Ian Blackforddepuis le Ross, Skye and Lochaber
Kirsty Blackmandepuis le Aberdeen North
Deidre Brockdepuis le Edinburgh North and Leith
Alan Browndepuis le Kilmarnock and Loudoun
Amy Callaghandepuis le East Dunbartonshire
Douglas Chapmandepuis le Dunfermline and West Fife
Lisa Camerondepuis le East Kilbride, Strathaven and Lesmahagow
Joanna Cherrydepuis le Edinburgh South West
Ronnie Cowandepuis le Inverclyde
Angela Crawleydepuis le Lanark and Hamilton East
Martyn Daydepuis le Linlithgow and East Falkirk
Martin Dochertydepuis le West Dunbartonshire
Marion Fellowsdepuis le Motherwell and Wishaw
Stephen Gethinsdepuis le North East Fife
Patricia Gibsondepuis le North Ayrshire and Arran
Patrick Gradydepuis le Glasgow North
Peter Grantdepuis le Glenrothes
Neil Graydepuis le Airdrie and Shotts
Drew Hendrydepuis le Inverness, Nairn, Badenoch and Strathspey
Chris Lawdepuis le Dundee West
Stewart McDonalddepuis le Glasgow South
Stuart McDonalddepuis le Cumbernauld, Kilsyth and Kirkintilloch East
David Lindendepuis le Glasgow East
John McNallydepuis le Falkirk
Carol Monaghandepuis le Glasgow North West
Gavin Newlandsdepuis le Paisley and Renfrewshire North
Brendan O'Haradepuis le Argyll and Bute
Kirsten Oswalddepuis le East Renfrewshire
Tommy Shepparddepuis le Edinburgh East
Chris Stephensdepuis le Glasgow South West
Alison Thewlissdepuis le Glasgow Central
Owen Thompsondepuis le Midlothian
Philippa Whitforddepuis le Central Ayrshire

Membres du Parlement écossais

Membres du Parlement écossaisMandatsCirconscription
Angela Constancedepuis le Almond Valley
Roseanna Cunninghamdepuis le Perthshire South and Kinross-shire
James Dornandepuis le Glasgow Cathcart
Annabelle Ewingdepuis le Cowdenbeath
Joe FitzPatrickdepuis le Dundee City Ouest
Kate Forbesdepuis le Skye, Lochaber and Kinross
Jeane Freemandepuis le Carrick, Cumnock and Doon Valley
Jenny Gilruthdepuis le Mid Fife and Glenrothes
Mairi Gougeondepuis le Angus North and Mearns
Emma Harperdepuis le South Scotland
Clare Haugheydepuis le Rutherglen
Fiona Hyslopdepuis le Linlithgow
Derek Mackaydepuis le Renfrewshire North and West
Joan McAlpinedepuis le South Scotland
Christina McKelviedepuis le Hamilton, Larkhall and Stonehouse
Stuart McMillandepuis le Greenock and Inverclyde
Gil Patersondepuis le Clydebank and Milngavie
Shona Robisondepuis le Dundee City Est
Gail Rossdepuis le Caithness, Sutherland and Ross
Michael Russelldepuis le Argyll and Bute
Nicola Sturgeondepuis le Glasgow Southside
John Swinneydepuis le Perthshire North
Maree Todddepuis le Highlands and Islands
Maureen Wattdepuis le Aberdeen South and North Kincardine
Paul Wheelhousedepuis le South Scotland
Humza Yousafdepuis le Glasgow Pollok

Soutien notable

Depuis les années 1990, le parti était soutenu par Sean Connery. L'acteur écossais expliquait ainsi : « L'Écosse doit redevenir une nation indépendante non parce qu'elle est différente, mais juste parce qu'elle est semblable à n'importe quel autre petit pays riche d'Europe ».

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Keith Dixon, « Le retour du chardon : nationalisme et dévolution en Écosse (1967-1999) », Études Anglaises, vol. 59,‎ , p. 441-451 (lire en ligne, consulté le )
  • Edwige Camp-Pietrain, L’Écosse et la tentation de l'indépendance : Le référendum d'autodétermination de 2014, Villeneuve d'Ascq,
  • Nathalie Duclos, L'Écosse en quête d'indépendance. Le référendum de 2014., Paris, PUPS, , 299 p. (ISBN 978-2-84050-946-2)
  • Michael O'Neil, Devolution and British Politics, Routledge Editions, New York, 2013.

Articles connexes

Liens externes

🔥 Top keywords: