Pierre-Armand Pinoteau
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Pierre Armand Pinoteau | ||
Pierre-Armand Pinoteau | ||
Naissance | Ruffec (Charente) | |
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Décès | (à 64 ans) Ruffec (Charente) | |
Origine | Français | |
Allégeance | Royaume de France (1791-1792) République française (1793-1804) Empire français (1804-1814) Royaume de France (1814-1830) Royaume de France (1830-1832) | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1791 – 1832 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis | |
Famille | Famille Pinoteau | |
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Pierre Armand Pinoteau, né le à Ruffec (Charente), mort le à Ruffec (Charente), est un général français.
Il a été fait baron de l'Empire par décret impérial du , sans confirmation par lettres patentes du fait de la chute de l'Empire[1]. Il a été décoré officier de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis et de l'ordre royal d'Espagne. Il a été honoré d'un mousqueton de récompense donné par le général Bernadotte.
Il commanda les troupes qui enlevèrent de nuit le village de la Weisenau, sous les murs de Mayence. Ce village était occupé par un corps de Croates, dits manteaux rouges, qui furent tous tués, blessés ou faits prisonniers. Le , à l'attaque des lignes de Mayence par les ennemis, se trouvant le seul officier-supérieur d'état-major à la division Courtot, qui occupait l'extrême droite de la ligne française, Pinoteau défendit le terrain pied à pied, et conduisit la division jusqu'à la position indiquée en cas de retraite : ce fut là que le général Ferino vint prendre le commandement de cette division, en remplacement du général Courtot[2].
À l'été 1799, il commande la garnison de Fougères, puis celle de Vitré, pendant la Chouannerie[3]. Il participe notamment au combat de la Pihorais et au combat de Fleurigné[4]. Le maire de Fougères, Julien Loysel, qualifie alors Pinoteau de « militaire instruit et plein de zèle autant que de patriotisme, d'intelligence, d'activité, de discrétion et de fermeté »[3].
Il est le fils de Charles Jean Pinoteau (1736-1823), juge au présidial de Ruffec, notaire et procureur à Ruffec, et de Marie Catherine Coste (1736-1797). Il a été marié le 29 pluviôse an II () à Ruffec, avec Hélène Brumauld de Montgazon 1769-1842, fille de Pierre Brumauld, écuyer, seigneur de Montgazon, conseiller du roi, contrôleur ordinaire des guerres, maire de Ruffec, et d'Hélène Chabot de Peucheubrun, dont quatre enfants :
Cette famille subsiste.