Pierre Métayer

personnalité politique française

Pierre Métayer, né le à Arcueil (département de la Seine à l'époque) et mort le à Paris, est un homme politique français.

Pierre Métayer
Fonctions
Député des Yvelines

(1 an, 1 mois et 27 jours)
Élection12 mars 1967
Circonscription3e des Yvelines
LégislatureIIIe (Cinquième République)
Groupe politiqueFGDS
PrédécesseurCirconscription créée
SuccesseurGérard Godon

(9 ans et 7 jours)
Élection10 novembre 1946
Réélection17 juin 1951
2 janvier 1956
CirconscriptionSeine-et-Oise
LégislatureIre, IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politiqueSOC

(1 an et 21 jours)
Élection21 octobre 1945
Réélection2 juin 1946
CirconscriptionSeine-et-Oise
LégislatureIre Constituante
IIe Constituante
Groupe politiqueSOC
Sénateur de Seine-et-Oise

(7 ans, 11 mois et 6 jours)
Groupe politiqueSOC
Maire des Mureaux

(12 ans)
PrédécesseurPaul Raoult
SuccesseurRoger Le Toullec
Sous-secrétaire d'État aux Armées

(1 mois)
PrésidentLéon Blum
MinistreAndré Le Troquer
GouvernementBlum III
Conseiller général des Yvelines

(10 ans)
CirconscriptionCanton de Meulan-en-Yvelines
PrédécesseurPaul Raoult
SuccesseurRoger Le Toullec
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissanceArcueil
Date de décès (à 73 ans)
Lieu de décèsParis 14e
NationalitéFrançaise
RésidenceSeine-et-Oise
puis Yvelines

Biographie

Fils d'un facteur, il devient instituteur après son passage à l'école normale, puis professeur d'histoire et géographie.

Passé par le SNI, il adhère et milite essentiellement à la SFIO dès les années 1920.

Candidat du Front populaire aux élections législatives de 1936, il se désiste au second tour, assurant l'élection du communiste Pierre Dadot.

Elu conseiller municipal de Chatou depuis 1935, il entre à la commission administrative permanente de la SFIO en 1938, au titre du courant Bataille socialiste de Jean Zyromski, et au conseil d'administration du Populaire.

Mobilisé en 1939, il participe aux combats, est fait prisonnier et passe le restant de la guerre dans un Oflag en Autriche.

De retour en France, il reprend son activité politique. Secrétaire de la fédération socialiste de Seine-et-Oise, il est élu député en . Il sera ensuite constamment réélu jusqu'à la fin de la quatrième république.

Son intérêt pour les questions militaires font qu'il est appelé à seconder André Le Troquer, ministre de la défense nationale, dans les gouvernements Bidault, puis Blum (-).

A la fin de la législature, il revient au gouvernement, comme secrétaire d'état à la fonction publique dans le gouvernement Pleven, puis le troisième gouvernement Queuille ( - ).

Réélu député en 1951, il devient rapporteur du budget de la défense. Il ne se distingue pas, dans ses prises de position, de la ligne définie par la direction du parti, et notamment de Guy Mollet dont il est depuis 1945 un soutien indéfectible.

Celui-ci d'ailleurs fait appel à lui lorsqu'il prend la tête du gouvernement issu des élections de 1956. De nouveau secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique, Pierre Métayer est ensuite secrétaire d'Etat aux forces armées, responsable de l'armée de terre, dans les gouvernements Bourgès-Maunoury, puis Gaillard.

Opposé au retour du général De Gaulle au pouvoir en 1958, il rompt avec la direction du parti sans pour autant suivre les scissionnistes du PSA. Il rejoint en effet la tendance créée par Albert Gazier, avant de se rapprocher de Gaston Defferre.

Battu aux législatives de novembre, il retrouve le parlement, comme sénateur, à partir de .

Elu en 1965 conseiller municipal des Mureaux, dont le maire, Paul Raoult, cherchait à passer la main, il en devient maire adjoint en , avant d'en être élu maire en novembre, après le décès de Raoult.

L'année précédente, il était entré au conseil général de Seine-et-Oise, mandat dont il obtient le renouvellement lors de la partition de ce département, en 1967, siégeant désormais dans l'assemblée des Yvelines.

Président de la FGDS départementale depuis , il est retrouve l'assemblée nationale lors des élections de 1967, mais pour un seul mandat. L'année suivante, il est emporté par la vague gaulliste, et sa candidature de 1973 est vaine.

Partisan de la ligne Defferre-Mauroy lors du congrès d'Epinay, il est cependant évincé de la direction de la fédération socialiste des Yvelines par une coalition locale qui lui préfère le poperéniste Christian Boulant.

En 1973, il devient président du conseil général des Yvelines.

Mais, en 1977, il perd coup sur coup la mairie des Mureaux au profit du communiste Roger Le Toullec, puis son siège au conseil général.

N'ayant plus aucun mandat électif, âgé de 72 ans, il quitte alors la vite politique.

Mandats et fonctions

Fonctions gouvernementales

Mandats électifs

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes