Régiment régional

unité militaire française

Un régiment régional est, pendant la Seconde Guerre mondiale, un régiment de réserve de l'armée de terre française, formé de soldats âgés, chargé de garder les lignes arrière, à l'image de l'infanterie territoriale de la Grande Guerre.

La compagnie cycliste du 212e régiment régional de Paris salue l'aviatrice Maryse Bastié le .

Histoire

En 1934, l'état-major envisage la création de troupes régionales adaptées à l'organisation territoriale.

Les régiments sont brièvement mobilisés en 1938 pendant la crise des Sudètes[1],[2].

Mal équipés, les régionaux se retrouvent en première ligne à la suite des percées allemandes lors de la bataille de France en mai-[3].

Organisation

Le colonel et un caporal d'un régiment régional de protection lorrain, à Aulnois-sur-Seille début 1940.

Un régiment correspond généralement à un département et un bataillon à un arrondissement[4].

Les régiments régionaux recrutent les soldats des classes les plus âgées (35-45 ans), encadrés par des vétérans de la Première Guerre mondiale[3]. Les régiments sont prévus en temps de paix mais réellement formés qu'à la mobilisation[5].

Classification et missions

On distingue :

  • Les unités chargées de la protection des points d'intérêt ou de la garde des étrangers internés en France : régiments régionaux de garde (RRG), régiments régionaux de protection (RRP) ou régiment régionaux d'infanterie (RRI ou RIR). En région alpine, ces régiments régionaux sont parfois alpins (RRA, régiment régional alpin). S'il s'agit de bataillons, on trouve pareillement les bataillons régionaux (BR), les bataillons régionaux de protection (BRP), les bataillons autonomes régionaux (BAR) et les bataillons autonomes régionaux de protection (BARP)[3].
  • Les régiments régionaux de travailleurs (RRT ou RT), chargés de travaux au profit des armées. Désigné bataillon régional de travailleurs (BRT) s'il s'agit d'un bataillon[3].

Équipement

Régionaux gardant le Viaduc de Waville en 1939.

L'uniforme est souvent le bleu horizon de la Grande Guerre. L'armement des régiments est dépassé. Les fusils sont des Gras modèle 1874 ou des Lebel modèle 1886 et 1886/93, les fusils-mitrailleurs sont des Chauchat modèle 1915 ou des MAC modèle 1924 et les revolvers sont du modèle 1892. L'armement manque et certains régionaux travailleurs ne disposent que d'un fusil pour dix[3].

Les régiments sont parfois renforcés de sections de quatre chars Renault FT, armés d'une mitrailleuse[6]. De même, certains régiments possèdent une ou plusieurs sections portées de canons de 65 mm de montagne[3].

Liste des régiments régionaux

Région militaireNo Type de régimentCentre mobilisateurStationnement[3]OrganisationRemarque
1 : Lille11RRCMI 11 (Dunkerque, Calais, Boulogne)Saint-Omer[7], Boulogne, Calais,2 bataillons : 9 compagnies mixtes, 2 compagnies de défense passive, 1 compagnie de transport automobile, 1 section de garde d'étrangers, 2 pelotons de circulation routière[8]Le 3e bataillon devient le 511e bataillon régional de protection à Dunkerque[3]. Le régiment engage deux compagnies dans la bataille de Calais.
12RRPCMI 12 (Lille, Béthune, Valenciennes)

Dépôt de chars 509

Lille, Roubaix, Tourcoing, Armentières2 bataillons mixtes : 7 compagnies mixtes, 1 compagnie de destruction, 1 section de garde d'étrangers, 1 peloton de circulation routière

1 bataillon de défense passive à 4 compagnies[8]

4 sections de chars FT[6]

13RRP[8]CMI 13 (Cambrai, Arras, Avesnes)Cambrai, Le Quesnoy, Maubeuge, Le Cateau2 bataillons mixtes : 3 compagnies mixtes, 2 compagnies de défense passive, 2 compagnies de pionniers, 4 compagnies de destruction, 1 section de garde d'étrangers, 3 pelotons de circulation routière[8]commandé par le lieutenant-colonel Santilli, quatre à six compagnies sont affectées au Secteur fortifié de Maubeuge[9]
14RRTCMI 11Hazebrouck2 bataillon de pionniers : 8 compagnies de pionniers, 4 compagnies de transport hippomobile

1 compagnie de stockage[8]

Rattaché au Secteur fortifié des Flandres[10]. Une compagnie par bataillon est armée[3]. Participe à la défense de Dunkerque[11], en partie évacué[12].
15RRTCMI ?Saint-Omer, Bailleul3 bataillons de pionniers : 12 compagnies de pionniers, 3 compagnies de transport hippomobile[8]Rattaché au Secteur fortifié des Flandres[10]. Participe à la défense de Dunkerque jusqu'à la fin.
16RRTCMI 12Lille, Douai, Seclin3 bataillons de pionniers : 12 compagnies de pionniers, 3 compagnies de transport hippomobile[8]Rattaché au Secteur fortifié de Lille[10]. Commandé par le lieutenant-colonel Chevillard, participe à la défense de Dunkerque[12].
17RRTCMI 12Thun-l'Évêque3 bataillons de pionniers[13] : 12 compagnies de pionniers, 3 compagnies de transport hippomobile

1 compagnie de stockage[8]

Rattaché au Secteur fortifié de l'Escaut[13]. Pendant la bataille de Dunkerque, le régiment parvient à embarquer pour revenir former des compagnies de travailleurs à Plancoët[14].
18RRTCMI 13Le Quesnoy, Landrecies3 bataillons de pionniers : 12 compagnies de pionniers, 3 compagnies de transport hippomobile

1 compagnie de stockage[8]

Commandé par le lieutenant-colonel Wimet et rattaché au Secteur fortifié de Maubeuge[9], dissout le [3]
19RRTCMI 13Avesnes, Hautmont3 bataillons de pionniers : 12 compagnies de pionniers, 3 compagnies de transport hippomobile

1 compagnie de stockage[8]

Commandé par le lieutenant-colonel Wiels et rattaché au Secteur fortifié de Maubeuge[9]. Capturé pendant la Bataille de Dunkerque[réf. souhaitée]
511BRPancien 3e bataillon du 11e RRDunkerque3 compagnies d'infanterie, 3 compagnies de défense passive, 1 compagnie de destruction, 1 compagnie de transportCommandé par le chef de bataillon Roger. Défend Dunkerque jusqu'à la reddition du camp retranché[3].
512RRICMI 12[réf. souhaitée]Béthune, Pont-à-Vendin, Lens2 bataillons : 7 compagnies d'infanterie, 2 compagnies de défense passive, 1 section de destruction, 1 section de transport hippomobile, 1 section de garde d'étrangers[réf. souhaitée]
513BRPCMG 3 (Arras)[réf. souhaitée]Arras[réf. souhaitée]3 compagnies, 2 de compagnies de défense passive, 1 section de destruction, 1 section de transport hippomobile, 1 section de garde d'étrangers, 1 peloton de Circulation Routière[réf. souhaitée]
514RRPCMI 12[réf. souhaitée]

Dépôt de chars 509[6]

Valenciennes, Douai2 bataillons : 8 compagnies, 2 compagnies de défense passive, 2 compagnies de destruction, 2 pelotons de circulation, 2 sections de transport hippomobile, 1 section de garde d'étrangers[réf. souhaitée]

4 sections de chars FT[6]

2 : Amiens21RRTCMI 24 (Stenay, Montmédy, Sedan, Mouzon)[réf. souhaitée]Mouzon, Sedan2 bataillons de pionniers à 4 compagnies[réf. souhaitée]Employé dans le Secteur fortifié de Montmédy[réf. souhaitée]. Dissout le [3]
22RRT puis RRPCMI 23 (Mézières, Revin)Mézières, Revindevient RRP en [3]. Replié au Bugues[15].
23RRTCMI 23

CMI 21 (Soissons, Laon, Hirson)[réf. souhaitée]

Rocroi, Hirson2 bataillons de pionniers à 4 compagnies[réf. souhaitée]Dissout le [3]. Une autre source le donne replié à Vic-Fezensac en [15].
24RRGCMI 22 (Amiens, Beauvais)

CMC 2 (Compiègne, Senlis)[réf. souhaitée]

Beauvais, Senlis, Compiègne3 bataillons : 8 compagnies d'Infanterie , 3 compagnies de pionniers, 1 compagnie de défense passive, 5 sections de garde d'étrangers, 3 pelotons de circulations routières[réf. souhaitée]commandé par le colonel Marié, fin décembre 1939 puis par le commandant Vautrin et enfin par le lieutenant-colonel Paoli[3].

Deux compagnies du régiment défendent, avec d'autres unités,Verberie sur l'Oise du 8 au [16] puis sur la Loire à Sully-sur-Loire le [17].

Journal régimentaire : Le Canard kaki[18].

25RRGSaint-Quentin, Laon, Marle, Chauny, La FèreUne compagnie défend Marle du 15 au puis le gros du bataillon se retire le 17 vers Vailly-sur-Aisne, Soissons et Château-Thierry[19]. Replié à Allassac et Objat[15].
26RRTSenlis[20]. Replié à Saint-Hilaire[15].
27RRTCMI 22 (Amiens, Beauvais)[réf. souhaitée]Beauvais4 bataillons : 21 compagnies, 3 compagnies de transport hippomobile[réf. souhaitée]Défend le Mort-Homme du 4 au puis se replie sur Saint-Dié[3]
28RRGCMI ?

Dépôt de chars 504

Amiens, Abbeville, Albert
29RRVouziers, Sedan, Mouzoncommandé par le lieutenant-colonel Lasseray[3]
3 : Rouen31RRCMI 32 (Rouen, Eu)

CMC 3 (Évreux, Saint-Lô)

CMCC 513 (Rouen)[réf. souhaitée]

Rouen, Le Havre8 bataillons[21]2 sections de chars FT[6]commandé par le colonel Thomas[21]. Replié à Marmande[15].
32RRTCMI 32[réf. souhaitée]

CMA 303 (Vernon)[réf. souhaitée]

Vernon (Eure)2 bataillons de pionniers : 12 compagnies et 2 sections de transport hippomobiles[réf. souhaitée]Replié à Marmande[15].
33RRTSaint-Étienne-du-Rouvray, OisselCommandé par le lieutenant-colonel Boulet en 1939, puis Peyrou en 1940[3]. Affecté au Secteur fortifié de Faulquemont. Mis à la disposition de la 8e DIC, il combat en sur la Seine et sur la Loire[22].
34RRTCMI 32[réf. souhaitée]Eu (Seine-Inférieure)[3] puis détaché en région parisienne[23]2 bataillons : 11 compagnies et 1 compagnie de parc[réf. souhaitée]Commandé par les lieutenants-colonels de Job puis Segrétain. Devient 34e bataillon de travailleurs le [3]. Replié à Marmande[15].
35RRTCMI 31 (Le Havre, Caen, Lisieux)[réf. souhaitée]Le Havre puis détachéCommandé par les lieutenants-colonels de Colombel puis Costedoat[3].

Détaché au Secteur fortifié du Jura[réf. souhaitée]. Replié à Douelle (Lot)[15]

36RRI/RRPCMI 31

CMI 33[réf. souhaitée]

Saint-Lô2 bataillons mixtes : 9 compagnies d'infanterie et 3 de pionniers

3 bataillons de garde d'étrangers : 13 sections[réf. souhaitée]

Chargé de la garde des voies ferrés et des ponts dans le Cotentin, fait face à l'invasion allemande à la mi-[24].

Replié sur Vic-Fezensac en [15],[25].

4 : Le Mans40RRDreux, Chartres
41RRCMI ?

Dépôt de chars 501[6]

Le Mans, Mamers, Flers, Laval3 bataillons mixtes : 8 compagnies d'infanterie, 1 compagnie de pionniers, 1 compagnie de défense passive, 2 pelotons de circulation routière

2 bataillons de garde d'étrangers : 11 sections[réf. souhaitée]

1 section de canons de 65[3]

2 sections de chars FT[6]

42RRRennes, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Vitré, Paimpol, Dinan
5 : Orléans51RRICMI 51 (Orléans, Blois)

CMG 38 (Montargis)[réf. souhaitée]

Orléans, Montargis
52RRCMI 51[réf. souhaitée]Blois, Vendômedevient 52e bataillon régional le [3]
53RRPCMI 52[réf. souhaitée] (Bourges, Avord)Bourges, Vierzon, Sancerre?

2 sections de chars FT[6]

[26]. Replié à Salignac (Gironde)[15]. 1 200 soldats sont faits prisonniers par les Allemands et initialement gardés à Bourges[27].
54RRCMI 53[réf. souhaitée] (Nevers, Cosne)Nevers, Cosne, Clamecydevient 54e bataillon régional en [3]. Replié à Valroufié[15].
6 : Metz60BRCMI 61(Thionville, Labry)

CMI 65 (Verdun, Saint-Mihiel)

CMI 67 (Metz, Bockange)[réf. souhaitée]

MetzParticipe à l'évacuation des civils habitants le long de la ligne de front en [28]. Commandé par le chef de bataillon Romarie. Dissout le [3].
61RRPThionville3 bataillons

(passe à 2 bataillons le )[réf. souhaitée]

Affecté à la garde des dépôts et des ponts entre Thionville et Metz jusqu'au [29]. Sept prisonniers sont exécutés par les Allemands le 17 à Sainte-Suzanne[30]. Le régiment défend Montbéliard le 18[29]. Replié à Cajarc et Figeac[15], une partie du régiment est internée en Suisse[31],[32].
62RRPCMI ? (Châlons-sur-Marne)[3]Bar-le-Duc, Saint-Mihiel, CommercyReplié à Capdenac-Gare[15]
63RRPCMI 63 (Longuyon, Étain)[réf. souhaitée]Longuyon, Étain2 bataillons : 9 compagnies

4 sections de garde d'étrangers[réf. souhaitée]

dissout le [3]
64RRPChâlons-sur-Marne, Épernay, Reims?

1 section de chars FT à partir d'[6]

Replié à Aurillac[15]
65RRPVerdun, Dun-sur-MeuseCapturé autour de Crépey[33],[34]
66CompagnieCMI 65[réf. souhaitée]Teting-sur-NiedRattachée au Secteur fortifié de Faulquemont. Placée sous les ordres du 4e bataillon du 68e RR le [3]
68RRCMI 64 (Reims, Mourmelon)

CMI 66 (Metz, Zimming)[réf. souhaitée]

Metz4 bataillons d'infanterie

1 bataillon de pionniers

2 bataillons de défense passive[réf. souhaitée]

2 puis 1 sections de chars FT[6]

2 sections de canons de 65[3]

Participe à l'évacuation des civils habitants le long de la ligne de front en [28]. Commandé par le lieutenant-colonel Ménard. Défendant la vallée du Rhône, la majorité de l'unité est capturée le [3]. Le reste replié à Figeac[15].
69RRMetz, Pont-à-Mousson, BrieyCommandé par le lieutenant-colonel Riand, rattaché au groupement Brusseaux mi-, combat sur la Meuse à gauche de la 1re DIC, capturé dans les Vosges[35]
7 : Besançon71RRPColmar, Ribeauvillé, Eguisheim, RouffachReplié à Albefeuille-Lagarde et Mozac[15]
72RRTerritoire de BelfortReplié à Castanet et Vaïssac[15]
73RRICMI 73 (Lons-le-Saunier, Dole, Pontarlier)[réf. souhaitée]Lons-le-Saunier, Fort des Rousses, Dole, Poligny (Jura)3 bataillons mixtes : 7 compagnies d'infanterie, 1 compagnie de pionniers, 1 compagnie de défense passive

1 bataillon de garde d'étrangers[réf. souhaitée]

Lieutenant-colonel Bocquillon[36]. Replié à Saverdun[15].
74RRCMI 74 (Chaumont, Langres)[réf. souhaitée]Chaumont, Langres, Chalindrey2 bataillons mixte

1 bataillon de garde d'étrangers

1 section de canons de 65[3]

Lieutenant-colonel Raoul. Combat du 13 au à Perthes, Joinville, Vraincourt, Hûmes et à Foulain[réf. souhaitée]. Replié à Noueilles[15].
75RRCMI 72 (Belfort, Thann)

CMA 327 (Belfort, Mulhouse, Colmar, Héricourt)[réf. souhaitée]

Thann, Mulhouse2 bataillons d'infanterie : 7 compagnies d'infanterie, 2 compagnies de défense passive, 4 sections de gardes étrangers

1 bataillon de pionniers : 4 compagnies de pionniers[réf. souhaitée]

Commandé par le lieutenant-colonel Valot. Travaille sur les bords du Rhin pendant l'hiver. Défend fin juin Givors, Rive-de-Gier et le Vivarais[3]. Replié à Vaïssac[15].
76RRTAspach, Mulhouse, CernayDéfend Voreppe (Isère) fin juin[3]. Replié à Vaïssac[15].
77RRCMA 7 (Besançon)[réf. souhaitée]Besançon, Pontarlier2 bataillons mixtes : 4 compagnies d'infanterie, 2 compagnies de gardes-frontières, 3 compagnies de pionniers, 3 sections de garde d'étrangers[réf. souhaitée]

1 section de canons de 65[3]

2 sections de chars FT[6]

Commandé par le lieutenant-colonel Barillé[3]. Journal de front : Le Double-Sept[37]. Mis à dispotion du Secteur fortifié du Jura[3]. Combat devant Besançon mi-[38]. Replié à Castanet[15].
78RRCMC 7 (Vesoul, Lure)[réf. souhaitée]Vesoul, Lure, Gray2 bataillons mixtes : six compagnies d'infanterie, deux compagnies de défense passive[réf. souhaitée]

1 bataillon de garde de prisonniers[39]

Commandé par le lieutenant-colonel de Béarn[40]. Replié à Piquecos[15].
79RRMontbéliardDissous en [3]
8 : Dijon81RRCMI 81 (Dijon, Autun)[réf. souhaitée]Saulon-la-Chapelle, Dijon, Montbard,Beaune
82RRChalon-sur-Saône, Chagny, Le Creusot, Digoin
83RIRCMI 83 (Auxerre, Sens)[réf. souhaitée]Auxerre, Sens2 bataillons mixtes : 8 compagnies d'infanterie et 3 compagnies de pionniers motorisées

9 sections de garde d'étrangers[réf. souhaitée]

Devient 83e bataillon autonome régional le [3]
84RRTroyes, Bar-sur-Aube, Brienne
9 : Tours90BARChâteaurouxFormé fin [3]
91RRTours, Angers, Poitiers?

2 sections de chars FT[6]

2 sections de canons de 65[3]

Replié à Périgueux[15]
92RRLimoges, Châteauroux, Angoulême?

2 sections de chars FT[6]

Replié à Bergerac[15]
93RRPoitiersFormé le [3]
99RRCamp du Ruchard, Le BlancRégiment de garde d'étrangers[3]Replié à Douadic[15]
11 : Nantes111RRCMI 111 (Nantes, Vannes)

CMI 112 (Lorient, Quimper)[réf. souhaitée]

Nantes, Bouguenais, Saint-Nazaire; Garde la région entre Les Sables-d'Olonne et Lorient[41].4 bataillons mixtes : 13 compagnies d'infanterie, 4 compagnies de défense passive

1 bataillon de garde d'étrangers : 4 compagnies[réf. souhaitée]

1 section de chars FT[6]

Commandé par le lieutenant-colonel Ayme[41]. Couvre l'embarquement du cuirassée Jean Bart[3]
112RRCMI 114 (Guingamp, Landerneau, Lambezellec)

CMCI 119 (Fontenay le Comte)[réf. souhaitée]

Brest, Quimper3 bataillons mixtes : 9 compagnies d'infanterie, 1 compagnie de défense passive

5 sections de garde d'étrangers[réf. souhaitée]

Devient 112e bataillon régional[3]
13 : Clermont-Ferrand131RRCMI 131 (Saint-Étienne, Roanne, Le Puy-en-Velay)[réf. souhaitée]Saint-Étienne, Roanne, Le Puy-en-Velay2 bataillons d'infanterie : 10 compagnies

1 bataillon de défense passive : 4 compagnies

1 bataillon de garde d'étrangers[réf. souhaitée]

2 sections de chars FT[6]

Replié à Lapte[15]
132RRClermont-Ferrand, Bourg-Lastic, Aurillac1 compagnie de défense passive : 12e Cie

2 sections de chars FT[6]

Replié à Tulle et Ussel[15]
133RRIMontluçon, Moulins, VichyRéduit à un seul bataillon en [3]
14 : Lyon141RRAnnecy, Le Fayet, Gex, Annemasse, Thonon-les-BainsDéfend le le Secteur défensif du Rhône[42]. Rattaché au groupement Cartier[43]. Capturé près de Cessens par l'IR 93. À Annecy à la fin de la campagne[15].
142RRLyon, Bourgoin-Jallieu, Saint-Priest, Villefranche-sur-Saône, Vienne?

3 sections de chars FT[6]

2 sections de canons de 65[3]

Commandé par le colonel Michel[3]. Rattaché au groupement Cartier[43]. Replié à Vif (Isère)[15].
143RRGrenoble, Chambaran?

1 sections de chars FT[6]

1 section de canons de 65[3]

Une demi-compagnie est rattachée au groupement Cartier[43]. À Grenoble à la fin de la campagne[15]
144RRACMI 144 (Embrun, Briançon, Romans)

CMI 148 (Gap, Barcelonnette, Jausiers)[réf. souhaitée]

Gap, Embrun, Briançon, Veynes2 bataillons : 4 compagnies d'infanterie, 1 compagnie de défense passive[réf. souhaitée]

3 sections de garde d'étrangers[réf. souhaitée]

1 section de chars FT[6]

Réduit à un seul bataillon le [3]. Replié à Alixan[15].
145RRACMI 145 (Bourg-en-Bresse, Belley, Sathonay)[réf. souhaitée]Bourg-en-Bresse, Ambérieu-en-Bugey1 bataillon : 3 compagnies d'infanterie et 2 sections de défense passive

2 bataillons de garde d'étrangers : 10 sections[réf. souhaitée]

Réduit à un seul bataillon le [3]. Rattaché au groupement Cartier[43]. Replié à Saint-Captes[Où ?][15].
146RRCMI 144

CMCC 504 (Valence, Montélimar)[réf. souhaitée]

Valence3 bataillons : 6 compagnies d'infanterie, 3 compagnies de défense passive

1 bataillon de garde d'étrangers[réf. souhaitée]

Réduit à un seul bataillon le [3]. Finit la guerre à Montélimar[15].
147RRCMI 147 (Chambéry)[réf. souhaitée]Maurienne[44]3 bataillons : 7 compagnies d'infanterie, 1 compagnie de pionniers, 1 compagnie de défense passive

3 bataillons de garde d'étrangers : 22 sections[réf. souhaitée]

1 section de chars FT[6]

Dissout le [réf. souhaitée]. Le reliquat à Chambon (Gard)[15].
15 : Marseille150RRAjaccio, Bastia, Corte
151RRPCMI 155[réf. nécessaire]Avignon, Privas, Nîmes?

3 sections de canons de 65[3]

À Avignon en [15]
152RRPAvignonRégiment de garde d'étrangers[3]Dissout en [3]
153RRNîmesRégiment de garde d'étrangers[3]
154RRPrivasRégiment de garde d'étrangers[3]
155RRToulon, HyèresÀ Hyères en [15]
156RRPAix-en-Provence
157RRPMarseille?

2 sections de chars FT[6]

Commandé par le lieutenant-colonel Duval[3]. À Marseille en [15].
158RRNice, Juan-les-Pins, Villefranche-sur-Mer?

1 section de chars FT[6]

Commandé par le lieutenant-colonel Nicora[3]. À Digne en [15].
159RRPGrasse, Digne-les-Bains, SisteronDissout le [3]. Le reliquat au dépôt 151 à Privas[15].
16 : Montpellier160RRRodez, MendeÀ Albi en [15]
161RRAlbi, Castres, Carmaux
162RRMontpellier, Béziers?

1 section de chars FT[6]

Dissout le [3]. Le reliquat à Montpellier en [15].
163RRNarbonneToujours à Narbonne en [15].
164RRPerpignan
17 : Toulouse171RRToulouse, Saint-Girons, Foix?

2 sections de chars FT[6]

Toujours à Toulouse en [15].
172RRMontauban, CahorsÀ Agen en [15].
173RRAgenToujours à Agen en [15].
18 : Bordeaux181RRBordeaux, Blaye, Libourne, Saint-André-de-Cubzac, La Rochelle, Rochefort, Saintes, Île de Ré?

2 sections de chars FT[6]

Lieutenant-colonel Ducos puis colonel Prudhomme[3]. À Montségur en [15].
182RRTarbes, Arreau, Lannemezan, Lourdes, Mont-de-Marsan, Dax, LabouheyreÀ Navarrenx en [15].
183RRPau
20 : Nancy20BARPSarrebourgGarde des voies de communications
200BARRemiremont, Sélestat
201RRP puis BARPMorhange, Château-SalinsCommandé par les colonels Rouget puis Bertin. Devient un bataillon le [3]. Replié à Villeneuve-sur-Lot[15].
202RRPNancy, Frouard, Toul, LunévilleReplié à Villeuneuve-sur-Lot[15]
203RRPNancy, Toul, Sarrebourg, Château-Salins?

1 section de chars FT[6]

Commandé par le lieutenant-colonel Michau[3]. Replié à Tournon-d'Agenais[15]
204RRPHaguenau, Pechelbronn, Saverne, TroisfontainesReplié à Tournon-d'Agenais[15]
205RRPStrasbourg, Schiltigheim, Erstein, BenfeldCinq bataillons[45]Commandé par le colonel de Warren[3]. Dès , affecté à la protection de Strasbourg quasi-complètement évacué[46]. Participe à la protection des œuvres d'art des musées de Strasbourg lors de l'arrivée des Allemands en [47].
206RRPSchirmeck, Molsheim, Brumath, Barr, Dorlisheim?

1 section de chars FT[6]

Replié à Thiézac[15]
207RRPÉpinal, Rambervillers, Bruyères, Saint-DiéReplié à Boulens (Suisse)[15]
208RRPNeufchâteauReplié à Villeneuve-sur-Lot[15]
Paris211RRParis (banlieue nord-ouest)[48]. Replié à Labastide-d'Armagnac[15].
212RRParis (banlieue nord-est)Commandé par les lieutenants-colonels Girardin puis Roger, puis par le colonel Colin et enfin le lieutenant-colonel Hemery. Se replie vers la Loire à partir du , capturé près de Pithiviers[3]. Le reliquat replié au Mas-d'Agenais[15]
213RRParis (banlieue sud)Commandé par le lieutenant-colonel Nicolle[3]. Caserné à La Tour-Maubourg[49]. Journal de la 4e compagnie : Le Dernier né[50]. Replié à Hautefaye[15].
214RRParisGarde des voies de communication et d'ouvragesCommandé par le colonel Geoffroy[3]. Replié à Sainte-Marthe (Lot-et-Garonne)[15].
215RRVersailles, VillacoublayCommandé par le lieutenant-colonel Pariser[3]. Replié à Oradour, dépôt à Arzacq-Arraziguet[15]
216RRFontainebleau, Meaux?

1 section de chars FT[6]

Replié à Sainte-Alvère et Cendrieux[15]
217RRTFontainebleau
218RRT puis BRTMelunAffecté aux voies ferrées. Commandé par le colonel Le Camus puis réduit à un bataillon le , commandé par les capitaines Roux puis André[3]. Replié à Artigat[15].
219RRTProvinsCommandé par le colonel Berne. Affecté aux travaux de la position de défense autour de Melun[3].
220RRTCMI 111 (Coulommiers)[réf. souhaitée]Coulommiers3 bataillons : 14 compagnies

1 section de transport hippomobile

1 compagnie de parc[réf. souhaitée]

Formé de réfugiés étrangers ou de communistes, affectés au travail car peu fiables[51]. Replié à Limoges[15]
221RRTMeaux (1939)Commandé par le lieutenant-colonel Davet et ensuite par les chefs de bataillon Thévenin puis Chauvin. Affecté au Secteur fortifié des Flandres en [3]. Organise dès le la défense de Dunkerque[12], où il est capturé le [3].
222RRTÉtavignyCommandé par le colonel Margaine. Travaille aux travaux de défense de Paris en Seine-et-Marne puis rejoint le Jura en [3]. Replié à Thiviers[15].
223RRTLa Neuville-d'Aumont[réf. à confirmer]
224RRTLuzarchesReplié dans les Landes[15]

Personnalités ayant servi dans un régiment régional

Références

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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