Raymond Deonna
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Raymond Deonna | |
Portrait datant de 1971. | |
Fonctions | |
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Conseiller national | |
19 septembre 1949 – 2 décembre 1951 | |
Législature | 33e |
Prédécesseur | Albert Picot (de) |
2 décembre 1963 – 10 septembre 1972 | |
Législature | 37e à 39e |
Groupe politique | libéral et évangélique (LE) |
Successeur | André Gautier (de) |
Président du Parti libéral suisse | |
1946 – 1950 | |
Député au Grand Conseil du canton de Genève Président en 1957-1958 | |
1936 – 1965 | |
Biographie | |
Date de naissance | 13 octobre 1910 |
Lieu de naissance | Plainpalais (GE) |
Date de décès | 10 septembre 1972 (à 61 ans) |
Lieu de décès | Allaman (VD) |
Nature du décès | accident de la route |
Nationalité | suisse |
Parti politique | parti libéral |
Père | Waldemar Deonna |
Enfants | Laurence Deonna |
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Raymond Deonna, né le à Plainpalais (originaire de Genève) et mort le à Allaman, est une personnalité politique suisse, membre du parti libéral.
Il est député du canton de Genève au Conseil national de fin 1949 à fin 1951 et de fin 1963 à sa mort.
Raymond Deonna naît le à Plainpalais, dans le canton de Genève. Il est originaire de Genève[1].
Son père, Waldemar Deonna, est professeur d'archéologie à l'Université de Genève ; sa mère se nomme Marie-Edmée Gans[2].
Il épouse Anne-Marie Vernet, fille d'un industriel et banquier[1], avec qui il a trois enfants, dont l'écrivain et journaliste Laurence Deonna[3].
Après une licence en droit et en sciences politiques, il devient directeur en 1943 du bureau romand de la Société pour le développement de l'économie suisse, puis son directeur général en 1957. Il occupe ce poste jusqu'en 1970[1].
Il est député du parti libéral au Grand Conseil du canton de Genève de 1936 à 1965[1]. Il préside l'hémicycle en 1957-1958[4].
Il est également président de la section genevoise du parti libéral de 1943 à 1945, en 1949 et en 1960 et président du parti suisse de 1946 à 1950[1].
Il accède au Conseil national en cours de législature, le , en raison de l'élection d'Albert Picot (de) au Conseil des États[5],[6]. Il y siège jusqu'au , puis à nouveau du à sa mort le [6].
Il préside le conseil d'administration du Journal de Genève de 1950 à sa mort[4], le Cercle de la presse et des amitiés étrangères de 1962 à 1965 et le Salon international de l'automobile de Genève de 1969 à 1972[1].
Il meurt avec son épouse le à Allaman[1], dans un accident de la circulation[4] (collision frontale causée par un conducteur alcoolisé[7]).