Richard Billingham
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Richard Billingham, né le à Birmingham, est un photographe et artiste britannique[1], cinéaste et professeur d'art.
Son travail a surtout concerné sa famille, l'endroit où il a grandi dans les West Midlands, mais aussi les paysages d'ailleurs.
Billingham est surtout connu pour son livre de photographie Ray's A Laugh (1996), qui documente la vie de son père alcoolique, Ray, et de sa mère obèse et tatouée, Liz[2],[3]. Il a également publié les collections Black Country (2003), Zoo (2007) et Landscapes, 2001–2003 (2008). Il a réalisé plusieurs courts métrages, dont Fishtank (1998)[4] et Ray (2016). Billingham a adapté ce dernier dans son premier long métrage, Ray & Liz (2018), un mémoire de son enfance.
Il a remporté le prix de photographie de la banque privée Citibank 1997 (maintenant le prix de photographie Deutsche Börse )[5] et a été sélectionné pour le prix Turner 2001[3]. Son travail est conservé dans les collections permanentes de la Tate[6], du Victoria and Albert Museum[7] et de la Government Art Collection[8] à Londres.
Billingham est basé à Swansea et enseigne l'art dans les universités de Gloucester et de Middlesex[3].
Billingham naît à Birmingham et étudie la peinture au Bournville College of Art à Birmingham et à l'Université de Sunderland[3],[9]. Il s'est fait connaître grâce à sa photographie candide de sa famille à Cradley Heath, un corpus d'œuvres plus tard ajouté et publié dans le livre Ray's A Laugh (1996). qui est un portrait de la pauvreté et du dénuement dans lesquels il a grandi[2]. Billingham a choisi d'utiliser le film et le développement les moins chers qu'il pouvait trouver. Ray, son père et sa mère Liz apparaissent à première vue comme des personnages grotesques, avec le père alcoolique ivre de sa bière maison, et la mère, une fumeuse obèse à la chaîne avec une fascination apparente pour les nicknacks et les puzzles[10]. Cependant, il y a une telle intégrité dans ce travail que Ray et Liz finissent par briller en tant que personnalités troublées mais profondément humaines et touchantes. Le critique Julian Stallabrass décrit Ray et Liz comme des incarnations de « ce qui est dans la légende un stoïcisme et une résilience particulièrement britanniques, face à la tempête de la modernité ».