Saleux

commune française du département de la Somme

Saleux est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Saleux
Saleux
La mairie.
Blason de Saleux
Blason
Administration
PaysDrapeau de la France France
RégionHauts-de-France
DépartementSomme
ArrondissementAmiens
IntercommunalitéCA Amiens Métropole
Maire
Mandat
Isabelle Rambour
2020-2026
Code postal80480
Code commune80724
Démographie
GentiléSaleusiens, saleusiennes
Population
municipale
2 773 hab. (2021 en diminution de 2,87 % par rapport à 2015)
Densité346 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 51′ 33″ nord, 2° 14′ 20″ est
AltitudeMin. 30 m
Max. 116 m
Superficie8,02 km2
TypeCommune urbaine
Unité urbaineAmiens
(banlieue)
Aire d'attractionAmiens
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton d'Amiens-7
Législatives2e circonscription de la Somme
Localisation
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Saleux
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Saleux
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Saleux
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Saleux
Liens
Site webhttp://www.ville-saleux.fr/

Géographie

Localisation

Saleux est un bourg périurbain[1] picard de l'Amienois situé à environ 5 km au sud-ouest d'Amiens, à proximité immédiate du CHU Amiens Picardie.

Pont-de-Metz et Salouel la séparent de la métropole amiénoise.

Communes limitrophes

Hydrographie

La commune est traversée par la Selle, affluent du fleuve côtier la Somme

Quatre moulins y étaient établis dans les années 1730[2].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Côtes de la Manche orientale »[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 685 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Glisy à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 646,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

Typologie

Saleux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].Elle appartient à l'unité urbaine d'Amiens, une agglomération intra-départementale regroupant 11 communes[12] et 164 433 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,5 %), forêts (17,1 %), zones urbanisées (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), prairies (0,9 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat

Logements[18]Nombre en 2007% en 2007nombre en 2012% en 2012nombre en 2017% en 2017
Total1 029100 %1 097100 %1 289100 %
Résidences principales99596,6%105596,2 %122595,3 %
→ Dont HLM13913,9 %16015,2 %19115,6 %
Résidences secondaires et
logements occasionnels
30,3 %40,4 %110,9 %
Logements vacants[Note 3]323,1 %383,4 %493,8 %
Dont :
→ maisons92689,9 %96788,2 %1 09885,4 %
→ appartements10310,0 %12711,4 %18414,3 %

Projets

À la suite de la fermeture en 2014/2015 de l'entreprise Sapsa Bedding, qui utilisait les locaux de l'ancienne filature Cosserat du XIXe siècle, le site de près de 9 ha traversé par la Selle est devenu une friche rachetée en 2017 par un investisseur qui prévoit d'y réaliser un nouveau quartier qui pourrait comprendre à terme environ 300 logements. Le promoteur ne prévoit pas de conserver les anciens bâtiments industriels, qu'il juge trop dégradés. Le projet a nécessité une révision du plan local d'urbanisme menée en 2019/2020. Il prévoit la construction de logements semi-collectifs, de maisons individuelles et de locaux d’activités[19],[20],[21]. Touefois, en 2021; l'opposition municipale s'inquiète de la pollution du site où ont été relevés la présence d’hydrocarbures, de métaux lourds (plomb, zinc, mercure) et de composés organiques volatils toxiques[22]

Voies de communication et transport

L'axe routier principal de la ville est la RD 8 qui la relie à Amiens. L'ex-route nationale 29 passe au nord du territoire communal, hors du tissu urbanisé.

Deux autoroutes traversent le territoire communal : l'A29 et l'A16. La sortie 18 Salouël donne un accès aisé à la commune.

La localité est desservie par la ligne d'autocars no 29 (Crévecœur-le-Grand - Conty - Amiens) du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[23], qui est un lointain successeur de la ligne de Saint-Omer-en-Chaussée à Vers, la petite ligne de chemin de fer qui reliait Beauvais à Amiens.

Elle est traversée par la ligne d'Amiens à Rouen, mais la gare est fermée au trafic voyageurs, tout en ayant un important trafic fret généré par des silos agricoles disposant d'un embranchement particulier.

La cour marchandises de la gare de Saleux, avec son silo NORIAP

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Salcosi (1105) ; Salocus (1147) ; Saleu (1139) ; Salotum (1147) ; Saletum (12..) ; Salle (1470) ; Salocz (1579) ; Salea (1592) ; Salleu (1648) ; Salleux (1696) ; Saleux (1707)[24].

Il est couramment admis que la commune tient son nom de Salla, le nom latin de la Selle (la rivière qui traverse la localité)[25], et de leu, terme rappelant l'eau en picard[26].

Une autre origine pourrait venir du latin Salix qui a donné Saule en français[27][Information douteuse].

Histoire

Préhistoire

En 2006, lors de la construction de logements, des fouilles ont permis de découvrir des sites mésolithiques[28] sur des positions d’anciennes berges de la Somme et de la Selle[29],[1].

Antiquité

Un cimetière gallo-romain a fourni vases, poteries, pièces, à l'est de la bourgade, aux lieux-dits le Sépulcre et la Vierge Catherine[26].

Temps modernes

Saleux est détruit par les Bourguignons de Charles le Téméraire en 1472[1].

Les invasions espagnoles de 1636 ont ravagé Saleux[1].

XIXe siècle

Usine Poiret, 1915[30].

Dans les premières décennies du XIXe siècle, le village, essentiellement agricole, se transforme et accueille les industries, qui utilisent l'énergie hydraulique de la Selle et conduisent à son développement. En 1839, Eugène Cosserat implante une filature à lin sur les bords de la rivière[26],[31],[19].

En 1827, le cadastre napoléonien mentionne sur le site qui deviendra la filature Cossera figurent plusieurs bâtiments (moulin, maison et dépendances) distribués par une cour, situés sur un îlot déterminé par un bras de la Selle (à l'est) et un canal de dérivation non cadastré (à l'ouest)[32]

La filature de lin Cosserat , agrandie vers 1848, par l'architecte Marest, est remplacée par une construction nouvelle en 1855 réalisée pour Eugène Cosserat ; elle est agrandie en 1862, 1865 et 1878[32]

En 1850, l'usine Poiret, qui emploie 150 ouvriers, comprend 1 moulin, 18 métiers, 40 machines et 1 forge[33]. L'usine Cosserat dispose d'un moulin à eau, une machine à vapeur, 23 métiers, 2880 broches utilisés par 200 ouvriers[32].

En 1854 est fermé l'ancien cimetière communal, proche de la Selle et de l'ancienne église[34],[35]. Le cimetière actuel est aménagé sur un terrain acquis en 1853, agrandi en 1901 après la scission d'avec Salouël[36]. Le terrain de l'ancien cimetière est utilisé pour y agrandir l'usine d'Ulysse Joly, blanchisseur[37]

En 1864, Salouel, qui jusqu'alors faisait partie de Saleux, est érigé en commune autonome[38].

En 1865, Charles Poiret-Trépagne installe une fabrique de savons à l'ouest de la Selle, à l'emplacement d'un ancien moulin à blé et dotée d'un magasin construit en 1876[33].

« En 1866, lors de l’épidémie de choléra, la qualité des sources alimentant les fontaines d’Amiens est mise en doute. Un usinier de Petit-Saint-Jean démontrera à partir de documents et de témoignages, qu’en fait, les eaux de la Basse-Selle qui alimentent ces fontaines sont altérées par les usines de Saleux et par la papeterie de Prouzel qui y jettent lessives et acides utilisés pour le blanchiment des chiffons[1] ».

En 1868, les plans cadastraux montrent les installations du Tissage Yvose, réalisées par le manufacturier parisien Laurent Yvose. Le site de production s'étend sur les deux rives de la Selle et sur les deux communes de Saleux et Salouël et se développe progressivement[39],[40].

En 1869 débute la construction de l'église paroissiale, sur les plans de Victor Delefortrie et de son fils. Elle est terminée en 1878 et témoigne de la prosp^érité d'une commune industrielle de la vallée de la Selle. Après un ouragan de 1876, l´église fait l´objet d´une reconstruction partielle, en 1878[41]

En 1870/71, l'usine Poiret emploie 152 ouvriers, dont 22 moins de 16 ans et dispose d'une force hydraulique de 30 ch et d'une machine à vapeur de 3 ch[33]. L'usine Cosserat se diversifie et traite le chanvre et l'étoupe. Elle emploie 378 ouvriers dont 38 moins de 16 ans[32].

la salle des machines de l'usine Poiret, en 1915.

Première Guerre mondiale

Le 27 août 1916, lors de la bataille de la Somme, le train présidentiel s'arrête dans la gare de la commune, une réunion d'état-major y est organisée, avec le président Raymond Poincaré, le général Pierre Auguste Roques, le ministre Aristide Briand, général de Édouard de Castelnau, le général Philippe Pétain, le général Ferdinand Foch, le général Louis Franchet d'Espèrey et le général Douglas Haig[42].

L'entre deux guerres

L'usine Cosserat est agrandie en 1922 (matériel fixe), en 1923 (matériel fixe, maison et peignerie, peignerie, magasin, maison du directeur), en 1924 (peignage et buanderie), puis en 1926 (forge et ferblanterie, magasins, bâtiment abritant la machine à vapeur, filature à sec, bascule, atelier de menuiserie, atelier de préparation, séchoir à air libre, hangar, cheminée, chute d’eau, voie ferrée et pont tournant). Une forge et un atelier de réparation sont construits en 1930[32].

En 1926, les Filatures de Saint-Epin déclarent la construction de nouveaux bâtiments à l'emplacement de l'ancienne filature Poiret, abritant noitamment une force hydraulique, deux corderies, une filature cardée, teinturerie et dégraissage, forge, turbine et essence, séchoir, cheminée, générateur, machine à vapeur, filature et machinerie, savonnerie, menuiserie, éclairage, bureau, magasin à huile, quatre magasins, emballage et pliage, hangar[33]....

En 1939, l'usine Cosserat emploie 320 ouvriers[32].

Seconde Guerre mondiale

La commune a été décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze le [43].

Un camp de prisonniers de guerre allemands est aménagé à Saleux après la défaite nazie[44]

Trente glorieuses

En 1962, plus de 100 salariés sont employés sur le site Poiret[33].

L'usine textile Cosserat et fils ferme en 1956 et ses installations ont reprises par Pirelli, transformée en usine d'articles de caoutchouc, avec une unité de literie construite au sud. En 1962, elle emploie plus de 100 salariés, et 235 en 1986[32].

XXIe siècle

En 2014 ferme l'entreprise Sapsa Bedding (ex Pirelli), une usine de matelas qui occupait le site de l'ancienne filature Cosserat[45], entraînant le licenciement de 143 salariés. Dans les années 1970, l'entreprise employait un millier de salariés[46].

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la deuxième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie du canton de Boves[47]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton d'Amiens-7.

Intercommunalité

Saleux fait partie de la communauté d'agglomération Amiens Métropole, créée en 2000.

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Avant 1865, voir Saleux-Salouël

Liste des maires successifs depuis la création de la commune[Passage problématique]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
mars 1865juin 1866Désiré Payen Ancien négociant. Rentier.
novembre 1866octobre 1876Édouard Decaix Propriétaire, cultivateur.
octobre 1876juin 1878Julien Prévost Propriétaire.
Démissionne en juin 1878, car il quitte la commune.
juillet 1878décembre 1919Ernest Cauvin Industriel (directeur de la Manufacture de bâches et de sacs de Saleux).
Conseiller d'arrondissement du canton de Sains (1877-1881).
Conseiller général de Boves (1881 → 1886 et 1892 → 1922).
Député de la Somme(1898 → 1907).
Sénateur de la Somme (1907 → 1922).
décembre 1919mai 1929Jules Caron Docteur en médecine.
mai 1929mai 1945Gaston Lefèvre Employé de banque.
mai 1945mars 1969Eugène Viandier Ouvrier métallurgiste.
mars 1969mars 1977André Chauvin[48]PCFFonctionnaire retraité.
Chevalier de la Légion d'honneur.
Médaille militaire. Médaille de la Résistance.
mars 1977mars 1989Guy LeulierPCFAgent technique d'entretien.
mars 1989juin 1995Michel Decouture  
juin 1995mars 2001Philippe VéretDVDEmployé à la Caisse d'épargne
Vice-président d'Amiens Métropole (2003 → 2008).
mars 20012005Teddy Covin  
2005mai 2020Ernest Candela[49],[50],[51]DVDAncien lieutenant-colonel de gendarmerie
mai 2020[52]En cours
(au 23 mai 2020)
Isabelle RambourSEEmployée administratif d'entreprise

Politique de développement durable

Pendant les mandats d'Ernest Candela, maire de 2005 à 2020, Saleux a été pionnière sur le zéro pesticide, et, de 2018 à 2020, plus de 100 arbres ont été plantés[50].

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].

En 2021, la commune comptait 2 773 habitants[Note 4], en diminution de 2,87 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318061821183118361841184618511856
8328628719361 0031 0411 1831 1741 290
186118661872187618811886189118961901
1 5211 0189681 0581 2281 2661 2461 4511 379
190619111921192619311936194619541962
1 4181 4021 3621 3771 2381 2251 1341 2081 289
196819751982199019992004200620092014
1 4291 8562 0692 4882 4932 4522 3902 3802 815
20192021-------
2 8052 773-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

L'école maternelle Louise-Dégardin.

La commune est située en zone B pour les vacances scolaires, dans l'académie d'Amiens[56]

L'école primaire Irène Joliot-Curie accueille les enfants d'âge scolaire élémentaire dans ses 7 classes en 2020-2021[57].

Avec ses quatre classes de maternelle en 20-21, l'école Louise Dégardin est située derrière la mairie[57]. Vétuste et énergivore, elle est destinée à être remplacée par un nouvel édifice[50],[51],[58]

L'école élémentaire (du CP au CM2) Joliot-Curie/Jean Catelas se trouve rue Roger Salengro. Un restaurant scolaire situé à proximité ainsi qu'une halte-garderie a été mis en service en 2016[50]

Autres équipements

La commune dispose d'une école de musique[50] et d'une harmonie.

Jumelages

 Mögglingen (Allemagne)[59].

Culture locale et patrimoine

L'église Saint-Fuscien-Saint-Victorix-et-Saint-Quentin.

Lieux et monuments

  • Église Saint-Fuscien-Saint-Victorix-et-Saint-Quentin[60], construite en style néo-gothique sur les plans des architectes amienois Victor Delefortrie et son fils de 1869 à 1878. après une campagne de travaux en 1900 et 1920. Bombardée pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est restaurée et rouvre en 1961[41],[61].
  • La plaine de jeux, au bord de la Selle[26]
  • Nombreux bâtiments industriels anciens, rappelant l'histoire économique liée aux filatures sur la Selle.
    • Filature de lin dite filature Cosserat et Marest, puis Marest et Cie, puis Cosserat Fils et Cie ; puis usine d'articles en caoutchouc Pirelli France Latex, puis Sapsa Bedding, 2 rue Jean-Jaurès[62],[63], sinistrée par un incendie après la faillite de l'entreprise. Ses installations pourraient être détruites dans le cadre d'un projet d'urbanisme.
    • Filature Poiret, puis Poiret Frères et Neveu, puis S.A. Saint-Epin Poiret Frères Neveu ; puis tissage Vernier, puis usine de confection MCB Sérac[33],[64],[65], 11 route de Conty, réhabilitée.
    • Tissage dit tissage Cauvin Yvose, puis S.A. des anciens Ets Cauvin Yvose, puis scierie Fox Frères, 8 rue Ernest Cauvin[66].
  • Cité ouvrière Saint-Maurice, rue Saint-Maurice construite entre 1858 et 1883 par la filature Marest, Marest et Cie / Cosserat[67].
  • Cité ouvrière Cosserat, dite Cité Saint-Pierre, rue Saint-Pierre, construite en 1884[68].
  • Cité ouvrière Cosserat, 172-182 rue Jean-Catelas, construite de 1866 à 1923[69]
  • Monument aux morts réalisé par le marbrier Louis Cloquier, au cimetière[70],[71]

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason
D'argent à l'épi de blé tigé de sinople posé en barre, au marteau de gueules contourné et posé en pal, à la roue crantée du même, chaque figure sur-brochant la précédente, à la bande d'azur brochant sur le tout.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

Notes

Cartes

Références

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Jeannick Vaquez, Saleux, mon village..., Saleux, Impr. municipale, 1990, 1994, 32 + 30
  • André Chauvin, Saleux, une cité et son passé..., Amiens, Ansel Impr., [après 1975], 10 p.
  • 100 ans d'école à Saleux, Saleux, Impr. municipale, , 64 p.
  • Inventaire général du Patrimoine culturel. Églises et chapelles des XIXe et XXe siècles (Amiens métropole). Textes : Isabelle Barbedor. Photographies : Thierry Lefébure (collection Parcours du Patrimoine no 331). Lyon : Lieux-Dits, 2008, 72 pages (ISBN 978-2-914528-47-4)
  • Saleux : préhistoire de la vallée de la Selle, Amiens, Direction régionale des Affaires culturelles de Picardie, coll. « Archéologie en Picardie », , non paginé

Articles connexes

Liens externes

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